Skip to main content

Full text of "La survivance (1965-09-22)"

See other formats


oo 


A OYEz! OYEZ! OYEZ! 


Prix du couvert: 83.00 


L'Association Canadienne Française 
de l'Alberta 


invite tous les Franco-Albertains 
à assister au petit déjeuner 
qui sera offert à 


; | 
l'Honorable et Mme Jean Lesage 
Premier ministre de la province de Québec 


mercredi, le vingt-neuf septembre 


mil neuf cent soixante-cinq 
à huit heures de l’avant-midi 
en la grande salle de bal 
de l'hôtel Macdonald 


à Edmonton 


Les dames sont invitées 


SASASLILLEASERLELREIERRRRLEURSRUARALARALEALEEAUARRAULLALLLS 


Procurez-vous vos billets AVANT le 26 septembre 


au Secrétariat de l'A.C.F.A.; 


à la Librairie Schola 


à l’Imprimerie La Survivance; 


Les commandes pur la poste doivent être adressées «un 


Raymond Arès nous raconte 


Secrétariat de l'A.C.F.A., 
10008 - 109e rue, 
Edmonton, Alberta 


som expérience: une semaine vécue 
dans un camp de jeunes du Québec 


Invité de la Société Saint-Jean Bap- 
tiste de Québec, je prenais la route pour 
Baie St-Paul le 13 août afin de parti- 
ciper au camp “Carrefour 65”. En par- 
tant d’Edmonton, je m'embarquai dans 
une aventure des plus plaisantes, Sur 
le train, je rencontrai un groupe de qué- 
bécois. I] arriva qu’ils me posèrent cet- 
te question: “Qui êtes-vous?” Par impul- 
sion je répondis “Je suis d’abord cana- 
dien-français, ensuite je suis canadien”. 
Je ne savais pas encore que ma position 
à ce sujet se transformerait au cours 
de Ja semaine suivante. 


À la maison Bardy, siège social de 
la S.S.J.B. de Québec, on nous accueil- 
le à bras ouverts. Cà commence bien. 
Quel panorama merveilleux se déroule 
à mesure que nous avançons dans le 
comté de Charlevoix! D’un côté c’est le 
St-Laurent, si grand et si majestueux 
de l’autre de petites terres qui n’ont 
aucune ressemblance aux espaces é- 
normes des prairies. Enfin, voilà le 
tranquille village de Baie St-Paul qui 
se détache au fond d’une vallée ouverte 
à la mer. L’'autobus s'arrête, Là-haut, 
en plein flanc de montagne, nous a- 
percevons trois drapeaux: les drapeaux 
de la France, du Québec, et celui du 
Canada, C’est là l'emplacement du camp 
des Miquelots, surnommé le Balcon 
Vert. Une fois montés nous nous retour- 
nons pour admirer un décor sans pareil. 
C'est le village de Baie St-Paul, entouré 
de montagnes vertes qui jette son re- 
gard sur un fleuve paisible. 

Au cours de la semaine, des événe- 
ments d’un intérêt culturel et récréatif 
se succèdent, Le premier soir, c'est un 
feu de camp où chacun déploie ses 
talents de farceur et de chanteur. Six 
provinces sont représentées: l'Alberta, 
la Saskatchewan, le Manitoba, la Nou- 
velle-Ecosse, le Nouveau-Brunswick et 
le Québec. Mardi matin, Monsieur Des- 
marais, président de la S.S.J.B. de 
Québec, s’entretient avec nous sur le 
dynamisme des groupes. Sujet passion- 
nant, sa conférence fut beaucoup appré- 
ciée. “Nous devons tous travailler pour 
sauvegarder l’unité de ce beau et grand 
pays qu'est le nôtre” nous at-il dit. Il 
a témoigné un grand espoir dans la sur- 
vivance de la race canadienne-française 
hors du Québec. La S.S-J.B. de Qué- 
bec s'oppose directement à toutes for- 
mes de séparatisme qui ne peuvent ê- 
tre que funestes pour le Canada. 

Dans l'après-midi, c’est une aventu- 
reuse excursion aux grèves. Nous fai- 
sons la découverte des algues, ces fa- 
meuses plantes marines multicolores. 

Chemin faisant, je discute de la politi- 
que avec Jean-Claude, un des quatre 
moniteurs, André Boivin et Marcel Bol- 
duc. C’est regrettable qu'il n’y ait pas 
beaucoup de jeunes qui soient rensel- 
gnés sur ce sujet important. Ces échan- 
ges d'idées furent fructueux. Ce n’est 
que par de telles rencontres que Jon se 
rend compte de la différence de men- 
talité d’un bout du pays à l'autre. Ce 

soir, la veillée se donne “Chez Josette . 

Tous chantent de bon coeur. Je remar- 

que que ce sont surtout les jeunes des 

autres provinces que le Québec qui 
donnent le ton. Gérard, moniteur fran- 
çais, nous parle de la France et du pré- 
sident de Gaulle. C'est ainsi que 5€ 
rencontrent quatre éléments français, 
différents mais venant tous d’une même 


souche: les jeunes de l'Ouest, les qué- 


NE L'OUBLIEZ 


Rencontre avec 


bécois, les acadiens et notre compa- 
gnon français. Mercredi matin, un vent 
froid court dans la montagne. Monsieur 
Bonenfant nous parle des partis politi- 
ques. Malheureusement, je crois que la 
majorité des jeunes ont perdu la signi- 
fication de sa conférence. Je ne sais 
pas si c'était ses paroles qui se per- 
daient dans le vent ou si c'était nous 
qui étions encore endormis. L’après-mi- 
di se passe par une enquête sociale au- 
près des marchands, professionnels et 
ecclésiatiques de Baie Saint-Paul. Les 
questions portent sur le séparatisme, 
l'enseignement, l'industrie et le rôle 
touristique de la région. Le soir, c’est 
la présentation de saynètes, Très co- 
miques, ces petites pièces nous font 


rire de bon coeur. Chaque soir, après là 


veillée, nous avons un goûter consis- 
tant de petits gâteaux ou biscuits, et de 
l'eau de vaiselle qu’on a osé appeler 
café. Ce n'est pas au Balcon Vert 
qu'on retrouve tous les conforts aux- 
quels nous sommes habitués. Malgré les 
canvas durs (pas dignes d’un trappiste), 
leau glaciale pour la toilette, une pis- 
cine à sec et comme éclairage des bou- 
gies, nous aimons bien ce vrai cam- 
ping. 

Jeudi matin, à dix heures, nous par- 
tons pour l'Ile-aux-Coudres. L'autobus 
nous mêne à St-Joseph-de-la-Rive. En 
route, nous chantons gaiement. Grà- 
ce au traversier, nous accostons à l'île. 
Cette excursion est le point culminant 
de la semaine. En une journée, nous 
contournons l'ile à pied, sur le pouce, 
et en camion. Nous couchons à St- 
Louis-de-France, l’un des deux villages 
sur l'ile, qui incidemment a une cir- 
conférence de seize milles. Elle présen- 
te un décor pittoresque: des vergers de 
pommes, des champs de patates et des 
comptoirs d'artisanat bordent la route. 
Nous visitons une tourbière, un vieux 
moulin et la fameuse Roche Pleureuse 
qui semble avoir perdu ses larmes en 
nous voyant arriver. On nous avertit 
qu’on doit retourner au camp comme 
nous le pouvons. Un compagnon et moi 
décidons de suivre la voie ferrée qui 
longe le fleuve. La vue continuelle qui 
se présente à nos yeux est magnifique. 
Nous atteignons le camp à trois heures 
et quart. Tous les autres sont de re- 
tour. Monsieur Cloutier est à donner sa 
conférence sur les coopératives. Nous 
nous hâtons de prendre une bouchée 
et de nous enfiler dans des sièges. 
Quel conférencier épatantl J'avais une 
mauvaise conception des coopératives. 
Voilà qu’il nous les présente sous un 
nouveau jour. La soirée est très amu- 
sante. Les moniteurs s’attardent à nous 
jouer de bons tours et on s’en ressent 
aux fesses! 

Samedi matin, c’est Monsieur Hu- 
bert qui nous adresse la parole. Au 
cours de l’après-mbidi, ce sont les ré- 
unions des trois partis politiques, car 
ce soir c’est la convocation d'un Parle- 
ment modèle. Le Parlement modèle, 
c'est une expérience formidablel Les 
débats sont très vivants, Après deux 
heures et demie, nous réussissons à 
adopter le premier projet de loi. Il ne 
nous en reste que neuf. La session est 
ajournée vers Onze heures trente, mais 
les discussions se prolongent tard dans 
la nuit. Ce soir, nous avons le plaisir 
d'avoir avec nous un vrai séparatiste 


de Chicoutimi. À nous entendre dis- 


PAS! 


L'honorable Juge André M. Déchène, 
Jun de nos compatriotes les plus a- 
vantageusement connus non seulement 
en Alberta mais dans tout le Canada 
français, a été élu président du Conseil 
de la Vie Française, au cours de la 
Session annuelle de cet important or- 
ganisme, tenue la semaine dernière à 
Québec. L’A.C.F.A. se joint à La Sur- 
vivance pour offrir ses sincères félici- 
tations à son ancien président général. 


Avertissement 


Le ministère du Transport de l’Al- 
berta vient d'émettre un mémoire spé- 
cialement destiné aux automobilistes 
qui vont bientôt procéder à l’enregis- 
trement d’un véhicule automobile. A la 
question “Possédez-vous l'assurance et 
la protection nécessaire?”, on leur rap- 
pelle qu’il faut répondre “oui” ou “non” 
L'absence de telle réponse provoquera 
la réjection automatique de la deman- 
de d'application. 


De plus, toute personne qui procède 
à l'enregistrement d’un véhicule en af- 
firmant qu’il possède la protection né- 
cessaire alors qu’en réalité il ne possè- 
de pas d'assurance, se verra imposer u- 
ne amende de $500.00. 


On rappelle également à ceux qui 
font l'achat d’un certificat “vert” au 
moyen d’une contribution au “Fonds de 
réclamation” qu’ils ne possèdent au- 
cune protection quant à leurs res- 
ponsabilités. 


On a intensifié les vérifications effec- 
tuées par les autorités et ceux qui se 
verront arrêter par la police devront ré- 
pondre aux demandes suivantes: 

a) produire la licence de conduc- 
teur, b) produire le certificat d’enre- 
gistrement et c) produire soit la “car- 
te rose” ou la “carte verte”. 

Tous les conducteurs devraient être 
en possession de ces documents afin de 
n'être pas traduits en justice. 


cuter et à parler avec nous, peut-être 
a-til eu des doutes sur la position 
qu'il a prise vis-à-vis des francopho- 
nes hors du Québec? 


Le lendemain, dimanche matin, l’ab- 
bé Tremblay, célèbre la messe. A la 
vue de la participation active de tous 
les jeunes, on se rend compte que c'est 
dans ce Saint-Sacrifice que se réalise 
cette unité canadienne tant nécessaire 
pour notre pays. 


Inspiré d’une fièrté canadienne sans 
pareille, j'en arrive à la fin du camp 
à cette conclusion: je suis avant tout 
CANADIEN, ensuite canadien-français 
et en dernier lieu, albertain. 


£La Survivance 


Organe officiel des Associations françaises de l'Alberta et de la Colombie 
(A.C.F.A. — F.C.F.C.) 


VOLUME XXXVII 


EDMONTON, ALBERTA 


MERCREDI LE 22 SEPTEMBRE 1965 


No 45 


Le rôle et la composition 
du synode épiscopal 


Cité du Vatican — Un document 
papal, précisant les modalités de cons- 
titution et d'organisation du “synode 
épiscopal” dont Paul VI la veille avait 
annoncé la création, a été présenté à 
l'assemblée conciliaire. 

L'effet de surprise a été total. 

Si l'on pensait que ce geste du pape 
serait accompli d'ici la fin du concile, 
personne ne s'attendait qu’il se produi- 
sit si tôt. Le “motu proprio” qui se com- 
pose d’une introduction et de douze 
articles, a été lu, en présence du Saint 
Père, par le cardinal Paolo Marella, en 
sa qualité de président de la commission 
conciliaire sur les évêques. Tous les 
commentateurs considèrent cet acte 
comme le plus important depuis le dé- 
but de Vatican II. 

Le pape à la table de présidence 

Les rares privilégiés qui, en dehors 
des pères conciliaires et des experts, 
avaient été admis à assister à la messe 
qui précède les débats de la 198e con- 
grégation eurent la surprise d’appren- 
dre que le Souverain Pontife allait se 
rendre dans laula conciliaire. Le fait 
est assez rare pour qu'aussitôt on ait 
pensé que quelque chose d’important 
allait se passer. 

Le pape arriva en toute simplicité, 
accompagné seulement de Mgr Felici 


LES REGCOLTES 


Les conditions atmosphériques, que 
d’aucuns ont qualifiées d’inclémentes 
ou incroyables, font actuellement le 
désespoir des fermiers de l'Alberta. 

Déjà en retard de deux semaines à 
un mois entier, les fermiers ne peuvent 
rien faire d’autre que de regarder les 
récoltes se détériorer de jour en jour 
ct leur qualité baisser constamment. 
Ce que l’on avait cru devoir être une 
récolte-record pourrait bien ne devenir 
qu’une récolte ordinaire. Même là, plu- 
sieurs fermiers s’avoueraïent bien chan- 
ceux! 

La pluie presque continuelle, en plus 
de la neige des derniers jours, provo- 
quent une détérioration marquée et ra- 
pide de la récolte; en certains endroits 
on a même déjà trouvé des signes de 
germination. Ë 

I faut maintenant à Alberta au 
moins trois semaines de beau temps, 
soleil et vent, pour que l’on puisse re- 
commencer à travailler dans les champs. 
Des 840 millions de boisseaux prévus, 
on pourrait peut-être alors en sauver 
environ 700 millions. 


©. 


Changements 
prochains en 
Russie? 


New York (AFP) — Le commenta- 
teur de la chaîne de radio-télévision A- 
merican Broadcasting Co., John Scali, 
a fait état au cours d'émissions de cette 
chaîne des “nombreuses informations 
qui affluent à Washington selon lesquel- 
les il faudrait s'attendre à de grands 
changements au Kremlin”. 

Selon l’une de ces informations, a 
déclaré Scali, MM. Kossyguine et Brej- 
nev “seraient démis de leurs fonctions 
pour avoir échoué dans leurs efforts 
pour faire face aux crises économique 
et agricole de la Russie”. . 

Et le commentateur a poursuivi: 
“Leurs successeurs, selon la même sour- 
ce, seraient Alexandre Shelepine, chef 
de la police secrète russe, un dur âgé 
de 47 ans, qui remplacerait Kossygui- 
ne, et Michaeil Suslov, principal théo- 
ricien de la doctrine communiste, qui 
deviendrait chef du parti. 

“Kossyguine serait transféré à un 
poste de deuxième ordre, et Brejnev 
deviendrait président, prenant la place 
d’Anastase Mikoyan, qui serait admis à 
la retraite.” 


E—— 


© 


60e pays à se 
joindre à l'Expo 

Montréal (PC) On a annoncé offi- 
ciellement la participation de FAlgérie à 
l'Exposition internationale et univer- 
selle de 1967. 

C’est par l'intermédiaire de son am- 
bassade à Washington que le gouver- 
nement algérien a fait connaître sa dé- 
cision au Commissaire général de l’Ex- 
po 67, Son Excellence Pierre Dupuy. 

L'Algérie est le 60e pays à joindre 
l'Expo 67. L'Expo 67 est donc assurée 
d’avoir la participation de 14 pays de 
plus qu'aucune exposition universelle 
antérieure. 


ct de quelques secrétaires, par la petite 
porte du transept. Il prit place entre 
les modérateurs et l'autel dressé à l’en- 
trée de la nef. La messe eut cette par- 
ticularité d'utiliser pour la premitre 
fois au concile les nouvelles règles li- 
turgiques promulguées depuis la der- 
nière session, 

La messe achevéc, on s'attendait que 
le pape se retirât avant les débats 
comme il l'avait fait d'autres fois. Mais 
au lieu de cela, tandis que les person- 
nes non autorisées à assister aux tra- 
vaux se retiraient, elles eurent le temps 
de voir Paul VI prendre place sur un 
trône au centre de la table de la prési- 
dence. I n'y avait qu’un précédent 
depuis le début du concile, lors de l’ou- 
verture du débat sur les missions, Les 
rumeurs les plus variées se répandirent 
aussitôt: le pape allait désormais pré- 
sider les débats, ou bien il allait faire 
une proclamation. 

Ce n'est qu'un peu plus tard, par un 
prélat sorti alors que la séance se pour- 
suivait, qu’on apprit la vérité: le pape 
avait fait lire le cardinal Marella, pré- 
sident de la commission des évêques et 
de l'administration des diocèses, et par 
Mgr Felici, secrétaire général du con- 
cile, l'introduction ct le texte d'un 
“motu proprio” précisant les modalités 
de constitution et d'organisation du sy- 
node épiscopal dont il avait annoncé 
mardi la création. 

Cette publication terminée, le pape 
se retira et l'ordre du jour de la séance 
fut abordé. 

Rôle et composition du “synode” 

Le synode épiscopal, institué par le 
motu proprio “Apostolica Sollicitudo” 
aura pour tâche “d'informer et donner 
des conseils”. 1} pourra avoir aussi un 
pouvoir délibérant si le pape en décide 
ainsi. 

Le document papal, fait apparaître 
que le synode, perpétuel par la nature, 
s’acquittera de sa tâche “dans les mo- 
des et les temps déterminés par les né- 
cessités des circonstances”. 

Ses membres qu'il s'agisse des évêques 
élus avec l'accord du pape par les con- 
férences épiscopales ou des religieux 
élus par l’Union romaine des supérieurs 
généraux, ne resteront en fonction que 
pour la durée de l'assemblée à laquelle 
ils participeront. 

Les évêques appelés à faire partie du 
synode seront élus dans la proportion 
de un par conférence épiscopale de 
moins de vingt-cinq membres, deux par 
conférence de moins de cinquante mem- 
bres, trois par conférence de moins de 
cent membres, quatre par conférence 
de plus de cent membres. Les conféren- 
ces groupant plusieurs nations suivent 
les mêmes règles. 

Le synode, indique le “Motu pro- 
prio”, devra: favoriser l'union et la col- 
Jlaboration entre le pape et les évêques, 
faire connaître les nouvelles précises sur 
la vie intérieure de l'Eglise et sur son 
action dans le monde, rendre plus una- 
nimes les opinions du moins sur les 
points essentiels de doctrine et sur la 
façon d’agir dans la vie de l'Eglise. Le 
synode aura à donner des conseils sur 
les problèmes pour lesquels il aura 
été convoqué. 

Le synode est soumis à l'autorité 
“directe et immédiate” du pape. Il 
appartiendra au souverain pontife de 
convoquer le synode “lorsque cela lui 
semblera utile”, et de fixer le lieu de 
rencontre, ainsi que de ratifier l’élec- 
tion des membres, d'établir les ques- 
tions à débattre, autant que possible 
six mois avant la réunion. Le pape aura 
à fixer l’ordre des travaux, et présider 


le synode personnellement ou par per- 
sonne interposée. 


Le chancelier Luwig ήErhard 
qui a remporté la victoire lors 
des élections tenues dimanche 
dernier en République Fédérale 
Allemande. Son adversaire était 
M. Willy Brandt, maire de Ber- 
lin-Ouest. 


Impressions de notre propagandiste 
à son retour de voyage au Quebec 


Invité par l’Assurancc-Vie Desjardins 
à participer à une rencontre des pro- 
pagandistes de l'Ouest, je me plais au 
retour, à vous livrer quelques réflex- 
ions. 


En septembre 1959, à la veille du 
lancement de la “Sécurité familiale”, 
j'avais trouvé à Lévis, chez les Diri- 
geants du Mouvement Desjardins, de 
bons amis qui nous avaient découverts 
et voulaient nous aider. Cette fois-ci, 
j'ai retrouvé ces mêmes amis, avec la 
différence qu'ils nous connaissent 
mieux. Ïls savent Y’évolution dû aux 
efforts nombreux qui ont apporté au 
sein de notre collectivité, toutes ces 
réalisations nouvelles que nous devons 
à lP'ACFA. Ils se plaisent à citer des 
souvenirs ct des noms ceuillis le long 
des routes, alors qu’à plusieurs reprises 
les Alfred Rouleau, Hervé Hébert, Jean- 
Marie Gagnon, se rendaient à Falher, 
Plamondon, St-Paul, Bonnyville, Cal- 
gary, en passant par Edmonton. Qui 
ne sc souvient également des passages 
parmi nous, de J.P. Langlois et de P. 
E. Charron? Ils parlent avec abondan- 
ce des uns ct des autres. Les noms de 
L. Desrochers et L. Maynard sont spé- 
cialement en vogue, semble-t-il, les 
plus souvent revus, et pour cause, puis- 
qu'ils siègent à la direction de VA.V.D. 
ct de La Sécurité. On rappelle avec 
combien de satisfaction le passage de 
nos jeunes Franco-Albertains (VIA) qui 


chaque année font halte à Desjardins. 
On parle aussi de Michelle Lefebvre 


et de ceux qui l'ont précédé en stage, 
La 


Code de normes 
de sécurité pour 
automobiles 


Ottawa — L'honorable C. M, Drury, 
ministre de Industrie, a annoncé au- 
jourd’hui qu’on a commencé l’élabora- 
tion d’un code de normes de sécurité 
pour les véhicules automobiles. 


Il est prévu que le code de sécurité 
précisera les normes de sécurité accep- 
tables dont le gouvernement fédéral se 
servira pour ses achats de véhicules 
automobiles. Le code sera mis à la dis- 
position des gouvernements provinci- 
aux et administrations municipales ain- 
si que des autres institutions qui font 
l'achat de véhicules automobiles et du 
public en général. 


M. Drury à également annoncé que 
le Dr Harold Elliot, chirurgien-neuro- 
logue de Montréal, agira à titre de 
conseiller sur l'aspect médical de la 
sécurité des véhicules. Le Dr Elliot 
s'est occupé activement de la sécurité 
des véhicules automobiles. Il a pré- 
sidé au conseil d'administration de la 
première conférence tenue à Montréal 
sur l'aspect médical des accidents de 
la route. 


M. Drury a ajouté que dans l’élabo- 
ration d’un code de sécurité pour les 
véhicules automobiles, on consultera 
les fabriquants de véhicules automobi- 
les, les universités et autres institutions 
qui ont entrepris des recherches sur la 
sécurité des voitures automobiles, les 
gouvernements provinciaux, les admi- 
nistrations municipales et les compa- 
gnies d'assurance. 


pendant les vacances. Tous personni- 
fient sur place notre jeunesse. 


C'est au plein milieu de tout ceci 
que nous devions parler de la “Sécuri- 
té familiale”. Ce fut facile . . . grace 
à l'expérience acquise et surtout à la 
profondeur d'intérêt que portent ces 
Messieurs à nos Associations Nationales. 
Grâce aussi à leur réalisme, ce qui 
nous amène, nous les propagandistes 
à analyser de nouveau, avec les données 
de la confiance que l’on nous octroie 
toute l'importance de la responsabilité 
qui nous retombe sur les épaules. 
Comment y arriver? Là rentre en jeux 
Ja question de publicité, d'adminis- 
tration, de témoignage des intéressés, 
d’aide, etc . .. 


Ayant eu de courts arrèts aux aéro- 
gares de çuébec, Montréal, Ottawa et 
Toronto, j'ai réalisé que partout nous 
avions des membres bien assidus. Et 
que bien vite nous pourrons dans l'Est, 
organiser une filiale de J'ACFA, qui 
pourrait ètre la Société des Albertains 
du Québec. Il existe bien “les Bretons 
de Paris”, 1 Paris En attendant, je 
me propose de publier un objectif pro- 
vincial détaillé qui nous permettrait 
d'obtenir amplement nos 2000 adhé- 
sions. Je n'ose le faire, en cette pério- 
de d'incertitude due à la pluie, qui 
remet en balance les revenus de nos 
fermiers, source première de notre é- 
conomic. Edmonton-Ville pourrait étre 
choisie pour un travail immédiat, avec 
un objectif de 500. 


Eugène Trottier. 
+ 


La clé d'une énigme? 


Belize (Honduras britannique) — 
Un archéologue américain croit avoir 
trouvé Ja clé de l'énigme de la dispari- 
tion soudaine de Ja civilisation maya 
durant le Se ou le 10e siècle, Le profes- 
seur David Pendergast, qui se livre de- 
puis plusieurs années à des travaux 
d’excavation dans les ruines d’Altun, a 
déclaré que des tombeaux profanés mis 
à jour par Jui et sa femme laissent en- 


trevoir des signes de destruction inten- 
tionnelle, 


© 


Nouvelle loi 


L’honorable Gordon E. Taylor, minis- 
tre de la Voirie, vient d’annoncer qu’à 
compter du ler octobre prochain les 
jeunes gens, garçons ou filles, âgés de 
moins de dix-huit ans ne pourront plus 
enregistrer un véhicule automobile à 
leur nom, à moins qu’un parent ou un 
gardien ne signe pour eux. La seule 
exception à cette règle sera lorsque 
l'individu pourra soumettre une preuve 
suffisante qu’il est son propre soutien 
ou qu'il est marié. 


Le ministre a fait remarqué qu'il é- 
tait possible auparavant pour un jeu- 
ne de moins de dix-huit ans de procé- 
der à l'enregistrement d’un véhicule 
sans que les parents soient mis au cou- 
rant; tout dommage occasionné par tel 
véhicule pouvait alors résulter en une 
poursuite judiciaire contre les parents 
du jeune propriétaire, à leur grande 
surprise. 


Le Mouvement canadien français du 
nord-ouest d'Edmonton 


vous invite à une 
grande soirée d'épluchettes 


qui 


Prix d'entrée: 


$3.00 par couple 


Les billets sont en vente à: 


— Griesbach Drugs Ltd. 13550 - 97e rue 
— Donn-Rae Drug, 13211 - 132e rue 

— Librairie SCHOLA, 11540 ave Jasper 

— Imprimerie LA SURVIVANCE 


BIENVENUE 


se tiendra à la salle Kensington 
19130-134 “A” avenue, 


vendredi, le 24 septembre 1965, 
à 9 heures p.m. 


$1.75 par personne 


A TOUS! 


M. Lesage le:29 prochain à 8h a.m. au Macdonald 


Page 2 


Editorial 


LA SURVIVANCE 


Amélioration des conditions de l’aide 


Alors que la lumière commence à poindre… 


Nous n’avons que trop peu souvent l'oeca- 
sion, dans ces colonnes, de louer les écrits de 
“The Edmonton Journal”. Mais nous croyons 
devoir le faire aujourd’hui, à la suite du re- 
portage qu’on y a publié mercredi dernier ayant 
trait à la reconnaissance et l'avancement du 
français comme langue d’enseignement au Ca- 
nada. 


Son auteur, M. Tim Creery est correspon- 
dant de l’agence de nouvelles Southam. Ce qui 
nous fait présumer que le reportage en question 
a dû être publié dans tons les journaux de la 
chaîne Southam. Cela ne peut que nous réjouir 
davantage: ainsi, un grand nombre de Cana- 
diens auront eu la chance de prendre connais- 
sance des progrès accomplis, un peu partout au 
pays, et surtout de constater l'écart qui existe 
encore dans l’enseignement des langues an- 
glaise et française. 


De façon fort objectiviste, M. Creery revise 
l'éducation française que l’on dispense dans 
les provinces du Canada, exception faite de la 
province de Québec. 


Selon ce reportage, quatre étapes seraient 
nécessaires à la mise en application de la recon- 
naissante du principe d'égalité d'enseignement 
en français au pays. 


Première étape: lle consisterait en l’ad- 
mission de lenseisnement français, pour des 
Canadiens français, de cours d’enrichissement 
personnel dans les premières années d’études. 
La Saskatchewan, le Manitoba et l’Ile du Prin- 
ce-Edouard (quoique beaucoup plus avancée 
que les deux autres) seraient actuellement à 
ce stade. 


Deuxième étape: Celle où l’on encouragerait 
le plus possible l’enseisnement en français 
dans le cours élémentaire; où l’on procéderait 
à la création d'écoles pédagogiques francaises 
où bilingues, ou à tout le moins, à la création 
de cours spéciaux dans les écoles pédagogiques 
existantes ; cette étape amène la possibilité pour 
les Canadiens français d'accéder aux postes im- 
portants du Ministère de l'Education de leur 
province. Dans cette catésorie on pourrait re- 
trouver la Nouvelle-Ecosse et l'Alberta. 


Troisième étape: Tei, on reconnaît officiel- 
lement le français comme langue d’enscigne- 
ment au niveau supérieur, dans toutes les ma- 
tières. Les institutions françaises se voient sou- 
tenues financièrement grâce aux deniers pu- 
blics; on reconnaît officiellement l’établisse- 
ment d'écoles de pédagogie bilingues ou fran- 
caises et on accorde la reconnaissance ofticiel- 
le aux collèges ou universités qui, jusque là, 
étaient soutenus par des communautés religieu- 
ses. L’Ontario et le Nouveau-Brunswick en 
sont là. 


Quatrième étape :. C’est là l'étape finale, cel- 
le qu'aucune province, n’a encore franchie sauf 
Québec. On accorde au français la même recon- 
naissance, les mêmes prérogatives qu'à l’an- 
glais. C’est l'égalité totale et la possibiblté pour 
le système français de croître et se développer 
normalement, sans entrave. 


On aura remarqué l'absence de deux pro- 
vinces dans la liste qui précède. Selon M. 
Creery, Terre-Neuve a reconnu dès son admis- 
sion dans la Confédération le principe de l’en- 
seignement français au niveau élémentaire et 
secondaire. Cela ne vaut toutefois que pour les 
villes minières du Labrador où l’agglomération 
de Canadiens francais est plus forte. Aux ni- 
veaux supérieur et universitaire, on encourage 
les étudiants à poursuivre leurs études en fran- 


çais dans le Québec. Notons toutefois que dans 
le but de donner une meilleure formation à ses 
étudiants, Terre-Neuve a conclu un accord avec 
Québec pour l’obtention de professeurs de cet- 
te province, ainsi que les manuels français né- 
cessaires. Cela classerait Terre-Neuve au même 
niveau (troisième étape) que l'Ontario et le 


Nouveau-Brunswick, 


Quant à la Colombie Britannique, elle fait 
de grands efforts pour améliorer l’enseigne- 
ment du français ... dans ses écoles anglaises! 
On semble avoir totalement oublié les Cana- 
diens français de Maiïllardville, de Vancouver 
et ailleurs. 


Dans une brève chronologie des événements 
marquant le changement d’attitude de la majo- 
rité anglaise, M. Creery note l’évolution des 
dernières cinq années, surtout dans l'élite. IL 
reconnaît comme un apport précieux la forma- 
tion de la Commission Laurendeau-D'unton qui a 
provoqué ‘une prise de conscience dans toutes 
les provinces et qui a mis à jour pour la popu- 
lation anglo-saxonne des faits trop longtemps 
oubliés (volontairement ou pas) où même in- 
connus, 


Cela est certainement vrai, nous le recon- 
naissons. Mais nous nous permettons d’y ajou- 
ter la renaissance du Québec lui-même et aussi 
l'avènement du mouvement séparatiste. Il ap- 
partiendra à l'Histoire de déterminer l’impor- 
tance politique qu’à occasionné cet élan de na- 
tionalisme. Tout en rejetant le principe de la sé- 
paration du Québec du reste du Canada, nous 
croyons qu’il aura servi de tremplin pour l’ob- 
tention de la reconnaissance française au pays. 

Toujours selon M. Creery, c'est l'Alberta 
qui, actuellement, vient en tête de liste parmi 
les provinces de l'Ouest. On note que le climat 
y est bien meilleur qu'autrefois, comme en font 
foi les réalisations des dernières années. Es- 
pérons que le gouvernement prendra bonne note 
de cette avance et qu’il voudra intensifier son 
lcadership après des autres provinces en amé- 
liorant encore les possibiltés d'instruction fran- 
çaise pour notre groupe franco-albertain. 


Notant qu’il se déroulera probablement une 
décade avant que l'Ontario, le Nouveau- Bruns- 
wiek et Terre-Neuve en viennent à franchir la 
dernière étape de cette reconnaissance du fran- 
gais (il est à se demander si la Colombie en 
sera rendue là lors du bicentenaire de la Con- 
fédération), M. Creery fait état de la déclara- 
tion de M. Adélard Savoie, président de l’Asso- 
ciation Canadienne des Educateurs de Langue 
Française qui a déclaré “que les signes de pro- 
grès sont très encourageants dans presque tou- 
tes les provinces, mais que le temps presse par 
suite de l’assimilation rapide des minorités”, 


Cela est vrai et il nous faut en prendre bon- 
ne note. Coûte que coûte, il nous faut arrêter 
cette hémoragie qui, depuis trop longtemps, 
décime nos rangs. Quels que soient les sacrifices 
qu’il nous faudra consentir pour l'instant, il 
faut se rappeler qu’ils en valent la peine. Rappe- 
lons-nous que d’autres avant nous en ont con- 
senti de bien plus grands. Rappelons-nous en- 
fin, le reportage de M. Creery en est une autre 
preuve, que la lumière de l'égalité commence 
à poindre à l’horizon. Ce n’est encore qu’une 
faible lueur et Le principe d'égalité ne prévaudra 
sans doute pas immédiatement, mais patience, 
persévérance et travail nous y mèneront certai- 
nement un jour ... 


J.-M. O. 


Panier et documents 


La tâche de contenir le flot enva- 
hissant de la paperasse s'impose tôt ou 
tard à la direction des petites comme 
des grandes entreprises. 

TH n'y a pas longtemps encore les 
travaux d'écriture étaient considérés 
tout au plus comme un mal nécessaire. 
On dépensait libéralement pour ache- 
ter de l’outillage, pour faire de la pu- 
blicité et pour se procurer des ca- 
mions, mais le bureau demeurait cho- 
se négligeable. Et pourtant le bureau 
est le pivot d’où rayonnent toutes les 
opérations de production et de distri- 
bution. , 

Les commis ne sont pas assis à leur 
bureau pour consigner, inscrire, véri- 
fier, pointer et exécuter aveuglément 
les ordres. Leur mission est de réaliser 
le chemin le plus court et le plus sim- 
ple entre les données d’origine et le 
“but à atteindre. 

La bonne administration, voilà ce 
qui est essentiel dans le domaine des 
écritures et de la paperasse, et, en cette 
matière, il y a toujours péril en la de- 
meure. Ce qu’il faut à l'administrateur, 
c'est un bloc d'étiquettes rouges com- 
me celles dont Churchill se servait 
pendant la guerre et qui portaient la 
mention: “Donner suite aujourd'hui 
même.” 

Autrefois, la solution universelle des 
problèmes d'écritures était d’accroître le 
personnel. Mais cette mode a disparu 
avec la cherté des locaux à usage de bu- 
reaux la rareté de la main-d'oeuvre et 
la hausse des salaires. Le remède con- 
siste maintenant à améliorer les métho- 
des, à moderniser le matériel et à con- 
trôler le rendement. 


LA SURVIVANCE 


La première chose que doit faire le 
chef de bureau est de se poser des 
questions sur les pratiques établies. II 
lui sera peut être difficile de mesurer 
le travail d’écritures, mais il faut le 
faire si l’on veut rendre le travail de 
bureau vraiment efficace. Ce serait 
s'interdire tout espoir d’amélioration 
que de se rallier à propos d’une opéra- 
tion quelconque à Faffirmation que 
“cela s’est toujours fait ainsi”. 

La productivité exige que le chéf de 
bureau soit capable de rendre compte 
du temps des secrétaires, des dactylos, 
des archivistes et de tous les autres em- 
ployés qui manipulent des documents. 
Quelle est la tâche de chacun? Est-ce 
nécessaire? Est-elle bien faite? 

Que s'est-il passé? 

Le déluge de Ja paperasse a été pro- 
voqué par l'expansion rapide de no- 
tre économie, le nombre croissant des 
formules exigées par les gouvernements, 
l'avènement de l'instruction universelle 
qui non seulement rend les gens capa- 
bles d'écrire, mais leur en donne aussi 
le désir, ainsi que par la tendance à 
considérer l'abondance de la paperasse 
comme un signe d'importance. Le fait 
de se promener avec une liasse de do- 
cuments à la main est, dans beaucoup 
de bureaux, un symbole de prestige, 
tout comme la verge noire du Gentil- 
homme huissier lorsqu'il passe par les 
couloirs du Parlement pour convoquer 
les Communes à la Chambre rouge. 

À l'échelon de la direction commer- 
ciale, le flot de la paperasse n’est plus 
seulement un embarras, mais semble 
être devenu un enfer où le directeur 
est condamné’ à passer le reste de ses 


Hebdomadaire publié tous les mercredis à 


10010 - 109ème rue, Edm 
Tél.: Direction: 422-0388; Imprimerie: 422-4702 


: Journal indépendant en politique et 
entièrement consacré à la cause religieuse et nationale. . 


Rédacteur: Jean-Maurice Olivier 


PRIX DE L’'ABONNEMENT 
$3.50 par an ou $2.00 pour 6 mois; 
Etats-Unis et Europe: $4.50 par an. 
Organe officiel des Associations françaises 
d’Alberta et de Colombie. 


onton, Alberta. 


: Autorisé comme envoi postal de la deuxième classe, 


Ministère des Postes, Ottawa, avec paiement comptant. 


MERCREDI LE 22 SEPTEMBRE 1965 


jours. Ordinairement plongé pusqu’à 
la ceinture dans les papiers de toutes 
sortes, il songe avec effroi qu’il en au- 
rait jusqu’au cou s’il Jui fallait s’absen- 
ter pendant quelques jours. 

Au Canada, le recensement de 1961 
indiquait que 13 p. 100 de la popula- 
tion active occupent des emplois de 
bureau. Dans son manuel sur la Com- 
position et la réglementation des formu- 
les, la Commission de la fonction publi- 
ques signalait, en 1955, que “dans 
l'industrie, la proportion des employés 
de bureau par rapport aux ouvriers d’u- 
sine et d'atelier était de 1 à 30 en 
1900, de 1 à 10 en 1935 et de 1 à 2% 
en 1950”, Et la Commission Glassco 
déclare dans son rapport: “Si l’on a- 
joute , . . les frais d’administration et 
les avantages sociaux, le coût du travail 
de bureau du gouvernement canadien 
dépasse 400 millions de dollars par 


»» 


an. 


1l est impossible de se passer des 
écritures, car elles sont essentielles 
pour assurer la bonne marche des en- 
treprises. Si les documents sont bien 
faits, ils servent de guide à la direction. 
Ce qui importe, c’est de veiller à ce 
que les renseignements qu’ils contien- 
nent soient nécessaires, exacts et con- 
cis, 

Quoi faire 

En réalité, les formules, les dossiers 
et les papiers représentent la seule 
oeuvre du bureau. Les ennuis commen- 
cent lorsque les employés de bureau 
s’empressent de conclure que la multi- 
plication des écritures est un indice de 
bon rendement. Il ne faut pas croire 
qu'il n’y a que dans les services du 
gouvernement que l’on trouve des bu- 
reaucrates dont lunique ambition est 


Dieu nous parle: 


Garde, mon fils, le commandement de 
ton père, ne rejette pas l’enseignement de 
ta mère. Fixe-les constamment dans ton 
coeur, noue-les à ton cou. Dans tes dé- 
marches, ils te guideront, dans ton repos 
ils veilleront sur toi, à ton réveil ils s’en- 
tretiendront avec toi. (Prov. 6, 20-22) 


(TEXTES CHOISIS PAR LA SOCIETE 
CATHOLIQUE DE LA BIBLE.) “DE 


aux pays en voie de développement 


par Stanley Mayes 

“Un réel progrès” — C'est en ces 
termes que Mme Barbara Castle, mi- 
nistre britannique du  Dévelopment 
outre-mer, a résumé les résultats de 
la réunion de deux jours à Paris du 
Comité d'aide au développement 
(CAD) de l'Organisation de coopéra- 
tion et de développement économi- 
que. 

I y a eu progrès véritable, a-t-elle 
déclaré, vers une amélioration capitale 
de la coordination de l’aide aux pays 
en voie de développement ainsi que 
des conditions auxquelles elle est ac- 
cordée. 

Le Comité — représentant les douze 
principaux pays pourvoyeurs d’aide 
d'Europe occidentale, ainsi que la 
Commission du Marché commun, les 
Etats-Unis, le Canada et le Japon -— 
avait précédemment entendu un som- 
bre rapport de son président, l’Améri- 
cain Willard L. Thorp, sur les pers- 
pectives s’offrant aux pays dans le be- 
soin en 1965. 

Il a dit que 1964 avait été une an- 
née relativement bonne pour les pays 
en voie de développement, leur pro- 
duit national brut s'étant probable- 
ment accru de 5 pour cent en moyen- 
ne — chiffre record. 

Recul de certains pays 

Mais pour la présente année les 

perspectives sont beaucoup moins bril- 


‘Jantes. 


M. Thorp en a donné plusieurs rai- 
sons: récoltes moins abondantes pré- 
vues, importations en augmentation 
plus rapide que les exportations, flé- 
chissement des cours des produits, ex- 
plosion démographique, stagnation du 
montant de FYaide accordée par les 
pays industrialisés depuis 1961 et en- 
dettement grandissant de nombreux 
pays moins développés. 

Par suite, certains d’entre eux re- 
culent même au lieu de progresser. 

Le Comité est convenu qu’un effort 
beaucoup plus vigoureux était néces- 
saire de la part des pays industrialisés. 
IH a confirmé l'objectif des Nations 
unies établissant à un pour cent du 
revenue national de chaque pays mem- 
bre le montant de l'aide aux pays en 
voie de développement. 

Mais le CAD va en fait au delà du 
chiffre fixé par les Nations unies puis- 
qu'il ne compte pas comme aide les 
crédits ou prêts de moins de cinq ans. 

Il est maintenant admis par les éco- 
nomistes intéressés à ce problème que 
les conditions de l’aide revêtent une 
importance capitale — une importan- 
ce encore plus grande peut-être que 
son montant. Le paiement des intérêts 
sur les prêts et le remboursement du 
capital se sont révélés être une charge 
écrasante pour certains pays qui ont 
vu le volume net de l’aide diminuer en 
dépit d’un accroissement du montant 
brut. 

Un Progrès 

Au regard de cela, la principale re- 
commandation adoptée par Je Comité 
marque, comme j'a déclaré Mme Bar- 
bara Castle, un grand pas en avant. 
Elle vise à ce que les pays membres 
qui ne fournissent pas déjà au moins 
soixante-dix pour cent de leur aide 
sous forme de subventions pures et 


de faire germer deux feuilles de papier 
là où il n’en poussait qu'une aupara- 
vant. 

Il existe une tendance croissante et 
sans doute justifiable à faire remplir 
des formules pour toutes sortes de 
choses. Une enquête a révélé qu’en- 
viron un tiers des dossiers conservés 
par les entreprises ordinaires pourraient 
être jetés sans nuire le moindrement 
à leur fonctionnement, Ces documents 
inutiles coûtent cher en papier, en lo- 
caux de classement, en matériel et en 
personnel. 


Lorsqu'il s’agit de mettre un frein à 
l'accumulation ou d'établir une nouvelle 
formule, posez-vous les questions sui- 
vantes: “Peut-on s’en passer? Est-il 
possible de combiner cela? Y a-t-il 
moyen de le simplifier?” 

Après avoir mis de l’ordre dans les 
papiers, jetez un coup d'oeil sur Ja 

méthode employée pour l'achat et la 

diffusion des formules. Si on ne les 
surveille pas de très près, les employés 
de bureau sont portés à commander de 
nouvelles formules même quand les 
anciennes feraient tout aussi bien l’af- 
faire. Ne faites pas réimprimer une 
formule sans vérifier si elle n’est pas 
périmée ou si son emploi n’a pas chan- 
gé. Demandez-vous aussi s’il ne con- 
viendrait pas d'en améliorer la disposi- 
tion afin d'en faciliter l’usage. Une 
nouvelle méthode de reproduction la 
rendrait peut-être plus commode tout 
en permettant d'en réduire le coût. 

La réglementation des formules exi- 
ge la centralisation. Il importe qu’une 
personne ayant le sens des responsabi- 
lités et l'autorité nécessaire ait la mis- 
sion précise de veiller. à ce que des 
formules soient établies lorsqu'il y a 
lieu et qu’elles soient distribuées et u- 
tilisées de façon à tirer le plus grand 
parti possible des salaires payés aux 
commis, Cela suppose à la fois élimi- 
nation, simplification et unification. 
Cette tâche obligera à étudier les pro- 
cédés et les méthodes de travail. 

Un bon programme de réglementa- 
tion des formules peut faire épargner 
en quelques mois suffisamment d’ar- 
gent pour en assurer l'application pen- 
dant un an, Une société, par exemple, 
a constaté qu'elle pouvait supprimer 
15 p. 100 de ses formules et réaliser 
ainsi un bénéfice net grâce à une éco- 
nomie de papier, de frais d'impression 
et de personnel. | 
La conception des formules 

Un commis sans expérience ne saurait 


simples s'efforcent d'accorder quatre- 
vingts pour cent ou plus de leur aide 
totale à des conditions vraiment favo- 
rables. 

Plus précisément, cela implique soit 
des subventions pures et simples, soit 
des prêts de vingt-cinq ans ou davan- 
tage, avec un faible taux d'intérêt 
(trois pour cent ou moins) et pas de 
remboursements pendant les sept pre- 
mières années. 

Comme les pays faisant partie du 
CAD ne fournissent pas moins de qua- 
tre-vingt-dix pour cent de l’aide totale 
reçue par les pays en voie de dévelop- 
pement, cet assouplissement des con- 
ditions de prêt devrait changer beau- 
coup les chosses. 

On espère que le passage complet 
aux subventions et prêts avantageux 
sera réalisé en l’espace de trois ans. 

Certains pays, dont la Grande-Bre- 
tagne, la France et les Etats-Unis, of- 
frent déjà les facilités agréées à Ja réu- 
nion de CAD. A vrai dire, en juin der- 
nier, la Grande-Bretagne a annoncé 
qu'elle offrirait des prêts sans aucun 
intérêt aux pays en voie de développe- 
ment qui en avaient vraiment besoin. 

Ce geste — accompli à un moment 
où la Grande-Bretagne elle-même con- 
naissait de sérieuses difficultés de ba- 
lance des paiements — à été qualifié 
par le président de la Banque mon- 
diale, M. George Woods, à la réunion 
de Paris, d'exemple à suivre par les 
autres pays, 

Nécessité d’instruire l'opinion publique 

J1 semble assurément avoir suscité 
un écho favorable chez le plupart des 
pays présents à la réunion du Comité. 

Les Hoïlandais, en particulier, ont 
indiqué qu’ils proposeraient des condi- 
tions plus favorables à l'avenir. 

La difficulté à surmonter ce que 
Mme Castl et M. Wood ont appelé 
l'écart entre les paroles et les actes 
des pays donateurs provient en par- 
tie de l'indifférence publique — voire 
de Fhostilité dans certains cas — à 
l'égard des dépenses consacrées à 
aide outre-mer. 

Mme Barbara Castle a proposé la 
tenue de débats publics pour amener 
l'opinion publique à comprendre la 
nécessité et la portée actuelle de l’ai- 
de. Elle a convié des représenants du 
CAD à entamer cette campagne en 
venant à Londres. 

Le principe en a été bien accueilli, 
en particulier par les Aréricains et les 
Allemands qui constatent que l'opinion 
publique s’est durcie à l'égard de 
l'augmentation du volume de l’aide. 

L'année dernière, huit mille sept 
cents millions au total de capitaux d’as- 
sistance ont été transférés des membres 
du CAD aux pays moins développés 
ainsi qu'aux institutions dispensatri- 
ces d’aide des Nations Unies. 

En améliorant les condtions de cette 
aide, les pays membres ont demontré 
qu’ils étaient particulièrement sou- 
cieux de la rendre encore plus profi- 
table, 

Il est d'autant plus significatif qu’un 
tel effort soit fait au moment ou des 
pays comme la Grande-Bretagne tra- 
versent une période économique diffi- 
cile et doivent restreindre leurs dé- 
penses intérieures. 


certes concevoir des formules commer- 
ciales de nature à tirer le maximum d’u- 
tilité du matériel et des méthodes de 
bureau modernes, Les formules faites 
par des amateurs entraînent chaque 
jour le gaspillage de nombreuses heures 
de travail. Les erreurs de conception et 
la médiocrité de la disposition exigent 
plus de travail à chaque étape de l'em- 
ploi de la formule, tandis que les for- 
mules bien étudiées et bien agencées 
peuvent permettre d’abaisser de 10 
à 15 p. 100 les frais d'exploitation d’un 
bureau. 


Ce qu'il convient de mettre sur la 
formule dépend naturellement de la 
nature particulière de votre entreprise 
et ne se trouve pas dans les livres. Mais 
il existe des principes de base qu’il y a 
intérêt à observer dans la rédaction 
des formules. Une formule doit deman- 
der des renseignements bien précis, et 
ni plus ni moins qu’il n’en faut, Il im- 
porte que ces renseignements soient 
faciles à inscrire et à utiliser. L'impres- 
sion doit être aussi bon marché que 
possible compte tenu de l'usage auquel 
la formule est destinée. le texte doit 
être simple, afin d'éviter les erreurs. 


La formule doit autant que possible 
s’expliquer d'elle-même. Les instruc- 
tions séparées risquent toujours de s’é- 
garer. Des titres et des rubriques, ex- 
primés en termes clairs ét simples, 
suffiront à éclairer l'utilisateur. Le ca- 
ractère doit se lire facilement, Les es- 
pacements bizarres et les textes de lec- 
ture difficile gênent la bonne exécu- 
tion du travail. L'équilibre des divers 
éléments, la netteté de la composition, 
la répartition du texte et des blancs, 
tout doit concourir à guider le regard 
au lieu de l'irriter. 


1] ne faut pas perdre de vue que le 
coût du papier et les frais d'impression 
ne représentent qu'une faible fraction 
du coût total des formules, lequel com- 
prend aussi le temps employé à la ré- 
daction des formules, le transport des 
renseignements dans les livres ou sur 
d’autres formules et le classement, Il a 
été calculé que chaque dollar consa- 
cré aux formules entraîne une dépense 
de dix à vingt dollars en travail de 
bureau. La Commission Glassco affir- 
me même, sur la foi d’une estimation, 
que les frais du travail qu’implique 
l'usage des formules sont de dix à 
cinquante fois plus élevés que les frais 

‘impression. 


(à suivre) 


Camp intercollégial 


Mercredi le 22 septembre 1965 


de formation 


à F'apostolat à la Villa Maria, 
Lebret, Saskatchewan 


Réunies du 2 au 6 septembre en 
session d'étude à la Villa Maria des 
Pères Oblats de Lebret, les quelques 
trente personnes venues des trois col- 
lèges universitaires canadien-français de 
l'Ouest ont amorcé ensemble la ques- 
tion de l'apostolat en milieu collé- 
gial. 

Liste des participants 
Du collège St-Jean, Edmonton: 

Claudette Leroux, (St-Paul, Alta), 
Antoinette Fontaine, (Girouxville, Alta) 
Denis Lord, (Edson, Alta), Cheryl Foi- 
sy, (St-Paul, Alta), Laurel St-Pierre, 
(Zenon Park, Sask.), Louise Lafleur, 
(St-Paul, Alta), Estelle et André Roy, 
(Delmas, Sask.), Claudette Merkowski, 
(Westlock, Alta), Françoise Blais, (Del- 
mas, Sask.), les Révérends Pères Guy 
Lacombe et Laurier Boucher, o.m.i. 
Du collège Mathieu de Gravelbourg: 

Paul Heppelle, (Kenora, Ont.), Ro- 
nald Desroches, (Ste Rose du Lac, 
Man.), Marc Pinsonneault, (Gravel- 
bourg, Sask.), Gilles Béchard, (Lajord, 
Sask.), André Gauthier, (Gravelbourg, 
Sask.) Jean-Maurice Lemoine, (Ste A- 
gathe, Man.) les Révérends Pères Lau- 
rent Godbout et Omer Desjardins, o.mi. 
Du collège St-Boniface: 

Louis Druwé, Paul Savoie, Lorraine 
Dumont, Marie Heppner, Denise Sou- 
lodre, de St-Boniface, Robert Perron 
(St-Eustache, Man.), Jean-Claude Les- 
tage, (St-Basile, P.Q.), le Révérend 
Père Louis St-Piere, s.j. 

Les permanentes de J.E.C. 

Lucette Bérard, diocèse de St-Boni- 
face, Marie Côté et Yvette Jauron du 
diocèse de Prince-Albert. 

Les dirigeantes: 

Lorraine Guay, (Longueuil, P.Q.), 
et Céline Roy, (Delmas, Sask.) res- 
ponsables nationales de Ja J.E.C. 


Les Objectifs du Camp 

Cette rencontre voulait favoriser ]a 
revision des actions déjà tentées, la 5ro- 
motion d’une véritable action apos. 
tolique en même temps qu'une ré. 
flexion face à la nature et l’action de 
la J.E.C. 

Revision des Expériences 

Pour analyser les actions déjà ten. 
tées, les étudiants ont essayé de sr6. 
ciser les objectifs qu'ils se proposaient 
en tentant ces expériences et de déga. 
ger les points forts et les points faibles 
que ces expériences recèlent. 

Les grandes interrogations qu'on sete- 
nait au terme de ce travail se Situaient 
presqu’entièrement face aux besoins 
apostoliques du milieu. “Qu'est-ce 
qu'une action apostolique?” Comnient 
atteindre tout le milieu?” 

Dans un exposé, Lorraine Guay, zes. 
ponsable nationale de la J.E.C. caliiyi. 
ale a fourni quelques jalons de répause 
en précisant ce qu'est l'apostolst at 
quels sont les moyens propres à Ja 
JE.C. 

Ce au’est l’Apostolat 

Pour circonscrire “le combat apssto. 
lique”, Mlle Guy rappelait qu'il ne suf- 
fit pas d'améliorer les conditions de 
vie. Il faut agir par l’intérieur et faire 
en sorte que les hommes rencontre: le 
Seigneur. La mission des apôtres est 
de découvrir le plan de Dieu sur les 


{suite à la page 4) 


a — 


PUBLIC DRUG 


Prescriptions et autres produits 
Service courtois 


11229 ave Jasper, Edmonton 
Tél. 488-4665 


, LS 


P 


Dr L.-0. Beauchemin 
Médecin et Chirurgien 


207-206 édifice du Grain Exchange 
Calgary, Alberta 


SILLASRUNERUNREREEAREAULEUR 


Dr Michel Boulanger 


MD. L.M.C.C., — Chirurgie 


Edifice Boulanger — Tél. 424-4959 
Edmonton Rés. HU 8-3017 


ESRI UNELASEUERERASERRR 


Dr Charles Lefebvre 
B.A., MD. LM.C.C. 
Spécialiste en malalies internes 


Suite 6, Edifice LeMarchand 
100ème avenue et 116ème rue 
Tél. bur. 488-5932—rés. 488-9616 


SALINERENRERRERERRBERURUURUS 


Dr Richard Poirier 
B.A.. MD. L.M.C.C. 
Spécialité: maladies des enfants 
Suite 5, René LeMarchand Mansion 
Tél. bur. 488-2134-rés. 488-5795 


VELILLVAREERLRLEUEERREEARS 


Dr J.-P. Moreau 
MD,  L.M.C.C., FR.CS. (c) 
Chirurgie orthopédique-traumatologie 
Suite 4, Edifice LeMarchand 
100ème avenue et 116ème rue 
Tél. bur. 488-5235 rés. 424-1768 


TEEIIVLLRERSEESARSEALAUS 


Dr A. Clermont 
Dentiste 
Docteur en chirurgie dentaire 


230, édifice Birks, angle 104ème rue 
, _£t avenue Jasper 
Tél. rés. 488-2113 = bur. 424-5838 


Dr Angus Boyd 
Dr Mark Boyd 
B.A,, MD. L.M.C.C., FR.C.S. (0) 
spécialistes en 
Maternité et maladies de femmes 


Suite 2, René LeMarch 
Tél. bur. 488-1620 — 1e 980 


SASSLLNEARIÉSENEEELEALLELAS 


J. Robert Picard 


OPTOMETRISTE 


Tél. bur. 422-2349 __ rés. 422-3949 
10343 ave Jasper, Edmonton 


EÉASSLARAELERAAUSABEARR 


Dr W. Pourbaix 
M.D., L.M.C.C. 
Spécialiste en maladie intemes 


Suite 219, Edifice LeMarchand 
100ème avenue et 116ème rue 
Tél bur. 482-1737 __ rés. 488-0741 


VISSSERLELEERNSAUARALBERR 


Dr Paul Hervieux 


| Dentiste 
Edifice Glenora Professional 


10204 - 1956 rue 
Tél. bur. 482-3488 - res. 454-3406 


FISSILAEEESAELAESEAUSEUES 


‘Guy J. Fontaine 
BSc. LLB. 
AVOCAT —_ NOTAIRE 
Ch. 203, 14920 Stony Plain Road 


Tél. bur. 484-1394 _— rés, 489-0752 . 


Dr C. Campbell-Fowler 
. Médecin et. Chirurgien 
Falher, Alberta 
Membre de l'Hôpital Sacré Coeur, 
° McLenman 
Tél. Falher 86 F: 


CAES \ NX 
fessionnelles- 


Dr A. O'Neill 


Dentiste 


307, Immeuble McLeod Bilingue 
Tél. rés. 422-8369 — bur. 422-4421 


ARMOR SSUSLELLLUELLRURURR 


Dr Peter A. Starko 
Dr Jos. J. Starko 
Dr Al. À. Starko 


Optométristes 
Examen des yeux 
230 édifice Tegler — Tél. 422-1248 


Geo. KR. Brosseau 


Avocats 


Duncan, Miskew. Bowen, Craig, 
Brosseau et Horne 


10048 - IO1A ave — Tél. 422-1151 


TILL EURE LLELTEALEARS 


Dr L. Giroux 
Dr F. D. Conroy 
Dr H. Ramage 


‘ Spécialistes en urologie 
462 professional Bldg. Tél. 4226271 


LIRLASARERELANGERDARUS 


Dr G.-René Boileau 
MD. L.M.C.C, F.R.CS. (C) 
Dip. de ABS 
Spécialiste en chirurgie 

211 édifice Northgate ; 
Tél. bur. 424-3636 — rés. 488-138 


ERSNSRUSALRRREALEURS RAR 


Dr Arthur Piché 


B.A. MD. L.M.C.C. 
Médecin et Chirurgien 


Suite 110, Edifice LeMarchand 
Tél 488-0497 pe 488-7924 


DR D DS RSS SSS SSI SSSR 


Lionel R. Tellier, C.R. 


Avocat, Notaire 
431 édifice Tegler, Edmonton 
Tél. bureau: 422-1490 — 422-0797 
Tél. résidence: 488-3229 


DLLD SSSR ASS SSI SSL 


Lucien Maynard, C.R. 
Avocat 

Tél. 429-2295 Edifice Tegler 

Rés. 433-6385 Edmonton, Alta 


VILLE RLAEATERAEERAERS SR 


Dr R. J. Sabourin 


DENTISTE 


213 LeMarchand — Edmonton 
Tél. bur. 488-1880 — rés. 488-3713 


ERA ERLENRNRERBELLLLSR 


Paul R. Keroack, C.A. 


associé à 


NASH & NASH 
comptables agrégés 
Edmonton — Calgary 
Grande Prairie —— Peace River 


TILL ALEAURAUEESERRRLERRS 


T. H. Therriault 


Notaire public 
- Agent d'immeubles S 
Tél. bureau: 65 — rés. 
CP. 800  - Falher, Alberta 


LALLLASAUARREAEERBLRERRS 


Pierre J. Mousseau 
avocat et notaire, associé à 
PROWSE, ESTRIN, GROSSMAN 

.. et MOUSSEAU 
635 éd. Tegler, Edmonton, 4222188 
5013-3rd Ave. Edson, Tél. 723-4097 


Mercredi le 22 septembre 1965 


LA SURVIVANCE 


La venue du Souverain Pontife 


provoquera un déplacement sans 
précédent à New York 


New York (AFP) — La venue du 
pape Paul VI à New York le 4 octobre 
pour parler de la paix mondiale devant 
l'Assemblée générale des Nations unies 
provoquera un déplacement sans pré- 
cédent de foules vers la métropole amé- 
ricainc. 

L'Eglise catholique américaine comp- 
te environ 45 millions de fidèles et, à 
l'archidiocèse de New York, on s'at- 
tend qu'ils afflueront par milliers pour 
étre témoins de cet événement unique 
dans l'histoire de la chrétienté. C’est Ja 
première fois, d’une part, qu'un pape 
traverse l'Atlantique pour venir au nou- 
vex: monde et sa visite coincidera 
d'autre part avec celle d’un grand nom- 
bre d'hommes d'Etat des pays mem- 
bre de l'ONU. Le président Johnson 
ser: lui-même à New York. 

Le Souverain Pontife connaît déjà les 
Etas-Unis. Il y était venu une pre- 
mire fois en 1951 alors qu'il était se- 
extaire d'Etat du pape Pie XII ct nne 
derxième fois en 1960 comme cardinal 
archevêque de Milan. À l'occasion de 
ce deuxième voyage, il avait visité les 
archidiocèses de New York, Boston, 
Chicago et Washington et avait reçu, 
ci même temps que le président Ei- 
senhswer, un diplôme “honoris causa” 
dr l; grande université catholique No- 
tre-Dame dans }'Indianna. 

L& voyage du Saint-Père sera le plus 
longs qu'ur pape ait jamais entrepris: 
8500 milles aller-retour. Son vovage 
en Inde en décembre dernier pour par- 
ticiper au congrès eucharistique avait été 
de 7,700 milles. 1] avait été précédé 
de visites en Terre-Sainte totalisant 
3,020 milles. 

Quelques heures 

Les catholiques forment aux Etats- 
Unis la minorité religieuse la plus im- 
portante — elle représente près du 
quart de Ja population — Ja plus vi- 
goureuse et la plus active. Il est diffi- 
cile d'obtenir des informations précises 
sur la participation financière des ca- 
tholiques américains aux programmes 
de charité mais elle se chiffre par mil- 
lions de dollars annuellement. C’est 
d'ailleurs en reconnaissance de cette 
générosité que le Pape à fait don l’an- 
née dernière au cardinal Spellman, ar- 
chevêque de New York, d’une tiare dont 
la valeur est estimée à 80,000 dollars. 
Cette tiare est exposée au pavillon du 
Vatican de Ja foire mondiale de New 
York, à côté de la “Pieta” de Michel- 
Ange “prétée” par le Vatican, Le pa- 
villon du Vatican est celui qui a rem- 

porté le plus de succès de tous les pa- 
villons étrangers à Ja foire qui fermera 
ses portes quelques jours après la visi- 
te du Pape. Il a déjà reçu plus de 23 
millions de visiteurs. 

Le séjour du Saint-Père sera bref. 
L'archidiocèse de New York déclare ne 
pis en connaitre encore Ja durée, mais 
on croit savoir qu’elle ne sera que de 
quelques heures. Le Pape arrivera le 
matin, s'adressera à l’Assemblée géné- 
rale de l'ONU au début de l'après-midi 
et repartira dans la soirée après avoir 
célébré une messe en plein air. La ca- 
thédrale de New York, Saint Patrick, se- 
rait trop petite pour accueillir les mil- 
liers de catholiques qui voudront assis- 
ter à la messe pontificale, Celle-ci sera 
donc vraisemblablement célébrée au 


“Yankee Stadium” 
près de 90,000 personnes, Les “Témoins 
de Jéhovah” y ont tenu le mois der- 
nier pendant plusieurs jours, un grand 
meeting auquel assistèrent plusieurs 
milliers de personnes. Mais ce stade 
réservé d'habitude aux rencontres spor- 
tives pourrait lui-méme être trop petit. 
L'archidiocèse de New York compte 
en cffet 1,750,000 catholiques répartis 
en 402 paroisses. 1} est done possible 
que le plus moderne “Shea Stadium”, 
dont la construction à été terminée il y 
a deux ans, soit finalement choisi, Sa 


capacité dépasse les 100.000 personnes. 
Honneur insigne 


qui pcut contenir 


Tous ces détails seront mis au point 
avec le secrétariat des Nations unies et 
les autorités municipales par deux re- 
présentants du Pape, son secréaire par- 
ticulier, le révérend Pasquale Macchi et 
Mgr Paul Marcinkus, du secrétariat 
d'Etat du Vatican. Ils sont arrivés mer- 
credi soir à New York, 

“le crois que le Saint-Père sera très 
heureux de l'opportunité qui lui est 
donnée de parler de la paix mondiale” 
s’est contenté de déclarer Mgr Mar- 
cinkus en réponse aux questions des 
journalistes. 


L'annonce du voyage papal a fait 
sensation aux Etats-Unis, Tous les quo- 
tidiens l'ont annoncé en première page. 
“Cest un honneur insigne” Pour Ja 
ville, a déclaré M. Robert Wagner, 
maire catholique de New York. Je suis 
sûr que les huit millions de New York- 
ais lui accorderont la plus grandiose 
bienvenue de l’histoire de notre ville”. 
Le gouverneur de Fétat de New York, 
M. Nelson Rockefeller, protestant, a 
estimé que Ja visite du Pape aurait 
“des effets positifs des plus importants 
dans le monde entier”. “La mission 
qu'il entreprend ici, a-t-il dit, constitue 
un exemple parfait de la portée tou- 
jours croissante de ses actes en faveur 
de la paix dans le monde”. “Quant aux 
Nations unies, les délégués quelles que 
Soient leurs nationalité, race, couleur 
ou religion, ont accueilli avec plaisir et 
espoir l'annonce de la visite du Pape, 
unanimité qui se fait de plus en plus 
rare dans ce forum international. 

[2 


D 


Informations religieuses 


Father Divine, l'immortel, est décédé 
laissant une fortune de S10 millions 


Philadelphie (AFP) — L'immortel Fa- 
ther Divine, le Père Divin, qui se pre- 
nait pour Dicu, que des millions de 
Noirs ont littéralement adoré comme 
tel, ct dont les origines inconnues — 
il est descendu sur terre à Harlem 
dans un nuage, croient ses fidèles est 
mort vendredi à Philadelphie. 

Il était âgé d'environ 100 ans. Pcr- 
sonne ne sait exactement son Âge, Fa- 
ayant toujours refusé de dire quel âge 
il avait. Sans doute ne le savait-il pas 
lui-même. “Je suis ici aujourd’hui et 
jy roesterai, décarait-il volontiers. Je 
serai toujours là”. 

Sclan toutes probabilités, le Père Di- 
vin est né avant 1880 dans une petite 
île au large des côtes de Y'Etat sudiste 
de Georgie. I] fut baptisé George. Cer- 
fains de ses fidèles disent que son pè- 
re, M. Baker, esclave affranchi, tra- 
vaillait sur une plantation de riz. Quoi 
qu'il en soit, il était déjà marié depuis 
plusicurs années à l’oréc du 20e siècle. 
On le trouve à Baltimore faisant des 
travaux de jardinage vers 1910, puis en 
1912 en Georgie où il est arrêté pour 
la première fois à Valdosta en 1915. 
C'est un groupe de Noirs qui, le con- 
sidérant comme une menace publique, 
l'avaient dénoncé à la nolice. À son 
pracès, le jury le déclare dérangé men- 
tal. H est relâché à condition qu'il quit- 
te l'Etat de Gcorgie et n’y remette ja- 
mais les pieds. 

L’essor 


On le retrouve à New York en 1916. 
1 crée à Harlem sa première organisa- 
tion spirituelle, prêchant l'amour en- 
tre les hommes, et gagne immédiate- 
ment Ja confiance d’un grand nombre 
de Noirs, Mais il est encore inconnu du 
grand public. C'est en 1931 qu'il de- 
vient fameux grâce à une nouvelle ar- 
restation à Sayville, près de New York, 
où il avait ouvert une deuxième Eglise. 
Il est condamné à un an de prison pour 
désordre public par le juge Lewis 
Smith. Quatre jours après sa condam- 
* 


Le Pave devant l'ONU durant 
l'après-midi du 4 octobre 


Nations Unies (AFP) — La visite 
du pape Paul VI aux Nations unies le 
4 octobre solemnisera le problème es- 
sentiel de cette vingtième session qui 
commencera Île 21 septembre: celui de 
la paix du monde, et de la paix en A- 
sie en particulier. 

Le Pape prendra la parole devant l'as- 
semblée générale à la séance de l'après- 
midi du 4 octobre, quelques heures a- 
près sa descente de l’avion spécial qui 
Faura amené de Rome. 

Le discours du Pape se situera vers 
la fin du débat des hommes d'Etat des 
115 membres de l'ONU -— et notam- 
ment Je ministre français des affaires 
étrangères, M. Maurice Couve de Mur- 
ville — auront fait entendre leurs voix, 
parfois discordantes. 


L'appel du Saint Père à la paix, à la 
concorde et à la compréhension n’en 
aura que plus de retentissement di- 
saient Jes délégués qui, quelles que 
soient Jeur nationalité, race, couleur 
ou confession accueillaient avec plaisir 
et espoir la visite du Pape. 

Cette visite va soulever des pro- 
blèmes de protocole de préséance et 
de sécurité sans précédent car on s'at- 
tend que les foules qui se presseront 
sur le passage du Souverain Pontife 
dépassent de loin celles qui attendaient 
Nikita Khrouchtchev ou Fidel Castro 
en 1960. 

On croit savoir que Je président 
Johnson viendra à New York rencon- 
trer le pape Paul VI dans l'enceinte 
des Nations Unies. 


$36,745"° 


Voilà ce que l'A.C.F.A, 


par son Service de Sécurité familiale, 
a procuré aux familles éprouvées de ses membres 


2 réclamations 


Beaumont _ é i 
Bonnyville _ 3 réclamations 
Donnelly _ 4 réclamations 
Edmonton - 11 réclamations 
Falher _ 4 réclamations 
Girouxville _ 2 réclamations 
Holyoke _ 1 réclamation 
Jasper _ 1 réclamation 
Jean-Côté - 3 réclamations 
LaCorey _ 1 réclamation 
Lafond _ 1 réclamation 
Legal _ 1 réclamation 
Marie-Reine — 1 réclamation 
McLennan 1 réclamation 
Nampa _ 1 réclamation 
| Picardville _ 1 réclamation 
| St-Albert _ 2 réclamations 
St-Edouard _ 4 réclamations 
St-Isidore _ 1 réclamation 
St-Paul _ 6 réclamations 
Thérien _ 3 réclamations 
Végreville _ 1 réclamation 
Vimy _ 1 réclamation 


56 réclamations 


$2,480.00 
2,170.00 
1,755.00 
5,295.00 
3,470.00 
9,435.00 
500.00 
500.00 
2,255,00 
500.00 
810.00 
500.00 
500.00 
720.00 
1,935.00 
1,035.00 
1,895.00 
2,905.00 
125.00 
3,935.00 
1,100.00 
500.00 
125.00 


36,745.00 


Pour tout renseignement au sujet du 


de l'ACFA aa 
ène Trottier, propagandisie, 
M FER 190-0186 
10008 - 109 rue, Edmonton 


Lä s Lä te #J 
Service de Sécurité familiale 


nation, le juge Smith meurt d’une cri- 
se cardiaque. Les fidèles de George 
Baker répandent immédiñiement Ja Jé- 
gende: “C'est le ciel qui à frappé et a 
puni Je juge”. La séance cst reppor- 
tée et George Baker retourne à Har- 
Jlem. Il est devenu Father Divine, re- 
çoit le soutien financier de milliers de 
Noirs et fonde sa grande organisation, 
le Royaume mondial de }a Paix. 
Evangélisie, âme charitable, hom- 
me d'affaire ou escroc intelligent? Tous 


Mother Divine l'accompagne désor- 
ces Cpithètes lui sont attribués. Son or- 
ganisation prospère en pleine dépres- 
sion. J1 s’entoure d’un groupe de disci- 
ples qu'il appelle ses anges avec Jes- 
quels il contrôle bientôt une puissante 
affaire qui s'étend dans 20 Etats. J] 6- 
tablit même des succursales au Canada. 
en Angleterre, en Australic et en Suisse. 
L'omnipotent 

Petit — il mesurait cinq pi, 2 pou- 
ces — Je crâne rasé devenu complète- 
ment chauve, les veux vifs, le sourire 
augélique, il est doué d’une constitu- 
tion Ctonnamment vigoureuse, “je n’ai 
pas de concurrent ct je ne puis en trou- 
ver sur terre”, déclare-til. “Je suis 
sûr qu'il n’y en a pas dans les cieux”. 

I établit son quartier-général à 
Philadelphie où il s'installe dans une 
grande propriété. Des banquets panta- 
gruéliques y sant servis à ses disciples. 
avec 20 différentes viandes, 15 pains 
divers, 5 salades, six desserts, arrosés 
de boissons non alcoolisées en quantité 
ilämitée, Tout cela pendant la crise 
des années 30. Father Divine devient 
vraiment un Dieu pour ses fidèles qui 
se chiffrent désormais par millions. On 
l'appelle le Doyen de l'univers, le Roi 
puissant, lOmnipotent. Sa propriété 
de Philadelphie, Father Divine la bap- 
tise le Siège central du monde. 

Il dénonce la ségrégation raciale 
mais prêche en même temps la paix en- 
tre les races blanche et noire. Il de- 
mande à «es fidèles de respecter Jes 
Blancs. Il leur demande également de 
vivre comme des saints, sans boire, 
sans fumer, sans rapports sexuels, mê- 
me sans argent, 


Mother Divine 


“Mon paradis suffit” leur dit-il. 
“Dieu vous donnera logement, nourri- 
ture ct vêtements”. Ses anges lui re- 
mettent leurs salaires. Il ne possède 
rien lui-même, Toute sa fortune csti- 
mée à $10 millions est au nom de 
son organisation. 


En 1946, il se maric pour Ja deu- 
xième fois, épousant dans le plus grand 
secret une dactylo canadienne de race 
blanche âgée de 21 ans, Mlle Edna 
Rose Ritching. Un pasteur baptiste de 
Washington les unit. Trois mois plus 
tard, le secret est connu. Father Divine 
présente alors à ses disciples son épou- 
se, Sweet Angel ou Mother Divine. 
Il leur dit qu'il est marié seulement de 
nom. “Dieu ne se marie pas”, ajoute-t- 
il 

Mother Divine l'accompagne désor- 
mais partout. Elle l'aide à gérer ses 
affaires. Leur avocat de Philadelphie, 
Me Austin Norris qui a annoncé la mort 
de son client a précisé qu'il était ma- 
lade depuis un an et que Mother Di- 
vine avait pris sa succession, 


À un journaliste qui lui avait de- 
mandé s’} était vraiment Dieu, Father 
Divine répondit: “Je n'ai pas à dire 
si je suis Dieu ou non. Des milliers, 
des millions de gens m'appellent Dieu. 
Il y en a aussi des millions qui m’appel- 
lent le diable. Je ne dis pas être Dieu 
ou être le démon. Mais je crée le bien 
et avec lui je secoue le monde”. 

Après Hiroshima, il se déclare l’au- 
teur et le contrôleur de l'énergie atomi- 
que. C’est à son commandement, dit-il 
encore, qu'explose la bombe H. 


À 80 ans environ, il paraissait aussi 
vigoureux qu'à 30 ans. Une revue à 
scandale public, sous le titre “J'ai été 
l'un des anges du Père divin”, publie 
un article le décrivant comme étant pas- 
sionné, s'intéressant tout autant à la 
chose corporelle que spirituelle, On lais- 
se entendre qu'il a un net penchant 
pour le sexe faible et qu’il ne se prive 
pas de le satisfaire. Il intente un procès 
en diffamation à la revue, déclarant 
l’article diffamatoire, portant atteinte à 
sa réputation divine et à ses hautes 
qualités morales. 

Il est mort au siège central du Mon- 
de, d’artério-scélérose. Ses funérailles 
eurent lieu dimanche. Comme il est de 
coutume, son corps fut exposé au pu- 
blic dans une maison funéraire de Phi- 
Jadelphie. 

+ 


“Mysterium Fidei” 


Rome (CCC) —- Paul VI à publié, 
samedi malin le 11 septembre, une en- 
cyclique sur J'Eucharistie, intitulée 
“Mysterinm Fideïi”’. 

Dans fintroduction de lencyclique, 
Paul VI situe J'Encharistie dans Ja vie 
de l'Eglise: “Si Ja sainte liturgie occupe 
la première place dans la vie de l'E- 
glise, elle à, peut-on dire, son cocur 
et son centre dans l'Eucharistic, puis- 
que celle-ci est Ha fontaine de vie où 
nous trouvons de quoi nous purifier, 
nous fortificr, cn sorte que nous ne 
vivions plus ponr nous, mais pour Dieu, 
et que nous nous unissions centre nous 
par le lien si étroit de la charité”. 

Ces vérités ont cté mises en relief 
par la récente Constitution du Concile 
sur la liturgie. On peut espérer que “la 
restauration de Ja litrugic produira des 
fruits abondants de dévotion eucha- 
ristique” et augmentcra Je ravonne- 
ment de l'Eglise”, 

Si le Fac, poursuit l'eneyclique, se 
réjouit de ces progrès, il s'inquiète pour- 
tant de certaines opinions qui vont se 
répandant, “Parmi les personnes qui 
parlent où écrivent de ce mystère très 
Saint, il en est de même qui répandent 
au sujet des messes privées, du dogme 
de la transubstantiation et du eulte eu- 
charistique certaines opinions qui trou- 
blent les esprits des fidèles: elles cau- 
sent une grande confusion d'idées tou- 
chant les vérités de la foi comme s'il é- 
tait loisible à qui que ce soit de Jaisser 
dans l'oubli la doctrine précédemment 
définie par l'Eglise ou de l’interpréter 
de manière à appauvrir le sens anthen- 
tique des termes on énerver Ja force 
dûment reconnue aux notions”. 

Et Paul VI de citer quelques exem- 
piles d'opinions errontes. “I} n’est pas 
permis de prôner la messe appelée 
“communautaire” de telle sorte qu’on 
déprécie la messe privée; ni d’insister 
sur l'aspect du signe sacramentel com- 
me si la fonction symbolique que nul 
ne conteste à la Sainte Eucharistie ex- 
primait de façon exhaustive la présen- 
ce du Christ dans ce sacrement”. Jl 
n'est pas permis de réduire le mystère 
de $a transubstantiation à une sorte 
de “transignification” et “transignalisa- 
tion”. 1} n'est pas non plus permis de 
mettre en doute la présence réelle du 
Christ dans les hosties consacrées, qui 
restent après la célébration de la messe. 

De telles opinions sont de nature à 
fruster l'espoir attaché à la restaura- 
tion de Ia liturgie. Aussi bien le chef de 
l'Eglise se doit-il d'intervenir pour é- 
clairer les esprits. 


La 3 


Nouvelle auto 
pour Paul VI 


Rome (CCC) — Une nouvelle Mer- 
cedes “600” à été offerte au Pape par 
la maison Daimler Benz. Paul VI a 
reçu différentes personnalités dirigean- 
tes de la firme allemande en audience 
spéciale et a essayé, ensuite, la nouvel- 
le voiture dans les jardins de sa rési- 
dence d'été, 

La voiture est munie de tous les per- 
fectionnements modernes, dont un ap- 
pareil radio émetteur et récepteur, et 
une installation d'air climatisé, 

La Mercedes “600” remplace Ja 
Mercedes “300” qui a été offerte à Jean 
XXIIL. Elle porte déjà la plaque “SCV 
1”. 

+ 


Une bible 
oecuménique est mise 
en chantier 


À la suite d'une entente intervenue 
entre lAlliance biblique universelle 
protestante et Jes Éditions du Cerf (u- 
ne maison d'édition dirigée par les Do- 
minicains français) on vient de mettre 
en chantier la préparation d'une “Bi- 
ble oecuménique”. L'ouvrage compor- 
tera une traduction et une annotation 
nouvelle réalisées en commun par les 
exégètes catholiques et protestants de 
langue française. Le projet, a-t-on fait 
observer, va au devant des 
voeux du concile, puisque le schéma 
“De Revelatione” qui sera voté à la 
quatrième session invite précisément 
les catholiques à entreprendre une tra- 
duction de la Bible avec les protestants. 

D "ÿ 


Les aveugles 
et les enfants 


La presse britannique fait grand état 
du fait qu'il y aura à L'Expo 67 des 
guides spécialement formés pour dé- 
crire aux visiteurs aveugles les merveil- 
les de l'Exposition. Même chose en ce 
qui concerne les projets de divertisse- 
ments pour les enfants. 

. 


Concélébration de la messe 


en pleine mer 


Gênes (CCC) — Le transatlantique italien “Raffaelo”, qui vient 
de rentrer de New York à Gênes, entrera également dans la chroni- 


que du renouveau liturgique. 


La première messe concélébrée en pleine mer s’y est déroulée 
avec le concours de six prêtres, qui usèrent de trois langues pour 
être compris de tous les passagers. Comme le bateau ne dépendait 
pas de l'autorité d’un évêque diocésain, la demande fut adressée au 
Saint-Siège, qui répondit affirmativement par l'intermédiaire du 
Conseil pour l’application de la Constitution conciliaire sur la Litur- 


gie. 


Cette autorisation vaut désérmais pour toutes les messes dites 
à bord du “Raffaelo” et constituera probablement un précédent 


pour des cas analogues, 


Page 3 


L'encyclique ne condamne pas des 
hérésies à proprement parler 


Rome (CCC) — Dans une note con- 
sacrée à l'encyclique Mysterium Fidei 
“l'Osservatore Romano” Ccrit que Jes 
paroles du Pape s'adressent à tous lex 
fils de l'Eglise et qu’elles ne peuvent 
être interprétées comme visant Je cler- 
gé de telle ou telle nation. “L’encycli- 
que, cst-il précisé, ne condamne pas 
des hérésies à proprement parler, étant 
donné que ceux qui sautiennent Jes 
opinions nouvelles n'ont pas expressé- 
ment nié Je dogme de Ja présence ré- 
elle du Christ dans F'Eucharistie. Bien 
plus, le document pontifical prend ac- 
te des bonnes intentions de tous ceux 
qui cherchent à approfondir l1 connais- 
sance du mystère de la Sainte Eucharis- 
lice, approuve leur noble désir. mais les 
met en garde contre Ie grave danger 
auquel Îles nouvelles opinions exposent 


la foi”. 

La note souligne que “ni linterven- 
tion personnelle du Pape, auquel le 
Concile à reconnu Je droit divin de 
pouvoir toujours exercer librement son 
pouvoir plein, supréme et universel sur 
l'Eglise; ni les sujet même auquel le 


document est consacré, ne doivent sur- 
+ 


Le Synode d'évêques: 


prendre, et encore moins apparaître 
comme étrangers aux préoccupations 
dominantes du Concile lui-méme”. 

+ + 


_ 


La pensée du dimanche 


XVIe dimanche après la Pentecôte 
(26 septembre), aussi fète des 
saints Martyrs canadiens 


Choisir la dernière place, s'effacer. 
Rien de dégradant dans cette humilité. 
Ce fut l'attitude du Christ quand ül 
accepta la mort sur la crois. Ce fut aus- 
si l'attitude de nos saints Martyrs ca- 
nadiens qui acceptèrent Ja mort par la 
torture qu'on infligeait aux vainens chez 
les peuplades indigènes, En préférant 
Ja dernière place, par amour pour le 
Christ humilié, on mérite, avec lui, la 


gloire qui dure. 
+ 


fruit séculaire de Vaticen El 


Rome (CCC) — Le Synode d’évê- 
ques, écrit “l'Osservatore Romana” de 
mercredi, sern un fruit séculaire du 
deuxième Concile ovenménique du 
Vatican. 

Le jaurnal du Vatican précise que 
ce Synade d'évêques donne un conte- 
nu apostolique et juridique au vote du 
Concile sur Ja collégialité. 

“Ce Synode formé en majorité d’é- 
vêques élus par les Conférences épis- 
copales, avec l'approbation du Pape, se- 


Hutton Upholstering 
Co. 


Housses de toutes sortes, réparations 
tentes et auvents 
Estimés gratuits 


11030 ave Jasper Tél. 422-1308 


VILLERS RRAR ES US NN 


Morin Frères 
Entrepreneurs en construction 


Téléphone 422-8773 
Edifice La Survivance, Edmonton 


SRLANERRRAREELAUTEURLERSS 


æ 
Nichols Bros. Limited 
Machinistes 


Fondeurs de cuivre et de fer. Manu- 
facture de machines à moulin À scie. 


10103-95ème rue — Tél 422-1861 


SARARANEEARREARREEULESARES 


Edmonton Rubber 
Stamp Co. Ltd. 


Fabricants d'étampes en caoutchouc 
et de sceaux 
10127-102ème rue — Tél. 422-6997 


SARNIA UEMREESN 


MacCosham Storage 


& Distributing Co. Ltd. 


Emmagasinage et transport 
Camions spéciaux pour meubles 
Tél. 422-6175 Edmonton 


SSII EARRELRERS 


H. Milton Martin 
MAISON FONDÉE EN 1906 


Assurances de toutes sortes 
Tél 422-4344 __ 714, édifice Tegler 


VERLAINE SRUALASERS 


C. R. FROST 


Company Ltd, 


Plomberie, chauffage, gaz 
Téléphone: 488-8161 
10727-124ème rue, Edmonton 


RS 


Fournaises à gravité — Fournaises à 
chaleur forcés — Système d'aérage 


Edmonton Sheet Metal 
J. P. Roy Jos Tessier 
8104-114 ave, Edm. Tél 477-5517 


LISE ENSRESRRIRUNESESS US 


— 


J.-0. PILON 


Assurances de tous genres 
Tél. bur. 424-8324 .— rés. 422-6693 
205, Edifice La Survivance 
10008 - 10%e rue 


SIREN ARAR SRE N 


HENRI CHAMPAGNE 


PEINTRE-DECORATEUR 
Peinture de tous genres — en ville 
ou à la campagne 
13923-108 ave Tél. 455-2630 


BANANE ERREUR ELR LR 


The Investors Group 


Albert J. Parent 
Gérant Divisions Rivière-la-Paix 


Donnelly, Alta. — Tél. 17 
Optical Prescription 


Co. 
230 Edifice Physicians & Surgeons 
PAUL J. LORIEAU 
Tél. 439-5094 8409-112e rue 


ra convoqué Jorsque Je Pastenr de T'E- 
glise l'estimcra nécessaire en vue d’une 
oeuvre de collaboration de magistère 
et de ministère, aussi périodique que 
fondamentale, Cette oeuvre, Je Synode 
— qui sera un organisme d’une anima- 
tion vitale pour l'Eglise, dans les pro- 
blèmes de celte même Eglise et du 
monde —— Ja déploiera en liaison avec 
celle, quotidienne et précieuse, de la 
Curie romaine”, conclut “TOsservatore 
Romano.” 


Pepin et Fils 


Accordage et réparage de piano 
Vente de pianos sur commande 


9824 - 110e rue 
Tél. 482-3303 


TRBLUEALSRNRNERELRRSNRSSESR 


GRAINES pour champs et jardins, 
Pures, fortes et vigoureuses. Demandez 
uotre catalogue nouveau du printemps 


Capital Seeds Limited 
Place du Marché—Edmonton, Alta, 


PRESENT UERRNRSULASES ES NU R 


L. G. Ayotte 


Comptabilité, rapports d'impôts 
(Income Tax) 
Assurances feu, automobile 
Edifice La Survivance 
Tél. bur. 422-2912 — rés. 455-1883 


PLAIT RAUREUSIELEARLESRN 


Canadian Denture 
Service 
W. R. PETTIT 


109, éd.. Baltzan, 10156-101 rue 
Tél. 422-8639 Edmonton 


BALERIELERLSLÉARRRENEEREREUS 


Irénée Turcotte 


Entrepreneur en coustruction 


Réparations et rénovations 
de tout genre 
Tél. 482-3735 — 11218 - 100 avenue 


ERALEASARNERERNSARLEEALVARRERUR 


Rolland Lefebvre 


BIJOUTIER 
Vente et tépetons de montres, 
horloges, bijoux 
Réparations de rasoirs électriques 
Grandin Park Shopping Centre 
Tél. 599-6755 St-Aïbert 


ARENA RERERNEARRALERALSURR 


Robert Croteau 
Immeubles et assurances 
412 Edifice Northgate 
10049 - ave Jasper, Edmonton 
Tél. 422-5935 Rés. 488-4691 


LORRAINE RSTRRLLSUSS 


Librairie 
SCHOLA 
Book Store Ltd. 
115490, ave Jasper , 
Tél. 488-1212 


AELANSEEELRERERLAULERSERS 


Pour achats où ventes de propriétés, 
résidences, commerce ou fermes, 
appelez 


Charles Brodeur 
tél, 479-3245 — rés, 474-0575 


LOL EARRLLARERERUEURUS 


Dubord Plumbing 
& Heating Co. Ltd 


Plomberie -— gaz — chauffage 
9336 - 158 rue Tél 489-3438 


CALERGIAARE ARLES ALLER 


J. Wm “Bill” Brodeur 
Tél. 454-6004 Rés. 484-2947 
Résidentiel — Ferme — Commercial 
Rep. A. E. Martin Agencies Ltd. 
204 - 12418 - 118 ave, Edmonton 


ELLE ALTRRELESEER EYES 


page 4 


Camp | 
intercollégial . .… 


(suite de la page 2) 
hommes et de Je réaliser à travers les 
réalités temporelles dans lesquelles nous 
vivons, 


Cette mission a ses fondements dans 
l'appel du Baptème et de Confirmation 
qui font de nous des hommes nouveaux 
avec un esprit nouveau, dans l'appel 
de l’évêque qui nous veut ses adjoints 
dans l'édification du peuple de Dieu, 
dans l'appel du milieu dont l'ambiance 
est viciée par le mal, dans l'appel des 
talents naturels qui sont des charismes 
propres aux chefs. 

Moyens propres à la J.E.C. 

La J.E.C. en poursuivant les mêmes 
buts que l'Eglise vise à prendre en 
charge toute Ja vie pour la transformer 
en profondeur et assurer la présence 
agissante de l'Eglise en milieu étu- 
diant. Cela veut dire que la J.E.C. 
n’est pas une organisation qui aurait 
pour but de mettre en oeuvre une acti- 
vité déterminée et limitée mais un 


mouvement qui a pour objet la vie elle- 


même dans toute son ampleur, dans 
tous ses aspects. L’Action Catholique 
travaille toujours sur une réalité tem- 
porelle pour la consacrer: ex. l'amour, 
Yargent, les relations humaines, le loi- 
sir, la vie politique. C’est cela à la 
longue qui conditionne le milieu dans 
lequel nous vivons, 

Pour remplir sa mission, elle propo- 
se une méthode précise et unifiée. 
Par cette méthode nous sommes appe- 
lés à considérer les situations tempo- 
relles telles qu’elles se présentent dans 
la réalité, à les confronter avec le plan 
de Dieu et à contribuer par une action 
concrète à Ja consécration du tempo- 
rel: ce sont les étapes Voir-Juger-Agir, 

Ce sont les chefs du milieu qui sont 
appelés à travailler dans cette forme 
d’apostolat car ce sont eux qui façon- 
nent je visage du milieu. En travaillant 
en équipes ils doivent témoigner de 
Y'Amour et être le levain dans la pâte. 

Pour que l'action soit davantage apos- 
tolique, les chrétiens doivent s'exercer 
à une double fidélité: à l'écoute du 
monde, de ce qui fait ses forces et ses 
faiblesses, être à l’écuute du Message 
qui éclaire ces réalités et les crée “d’une 
façon plus merveilleuse encore”. Cela 
exige aussi que l’action soit constante et 
dans la ligne des objectifs qu’on s’est 
tracés. 

Les Etudiants et la Vie Politique 


L'histoire du rhume des foins 


Ottawa — Ceux qui souffrent de Ja 
fièvre ou rhume des foins apprendront 
avec plaisir que le pollen de l’herbe à 
poux, principale cause de leur afflic- 
tion l'été, a son utilité. 

La plus grande partie du pollen qui 
cireule dans l'air à la recherche d’une 
âme soeur, tombe au sol et s’accumule 


“Etant donné leur vocation propre, 
c’est le devoir des laics de chercher le 
royaume de Dieu en gérant les choses 
temporelles et en les ordonnant selon 
Dieu” (de Ecclesia, art. 31). 

Avec tous les mouvements d'Action 
Catholique la J.E.C. plonge littérale- 
ment dans les réalités de la vie politique 
cette année. Par différentes techniques 
(panel, tables-rondes, travail en équi- 
pes) les participants au camp ont été 
sensibilisés aux réalités de la vie poli- 
tique, à Ja façon dont les étudiants en 
vivent. Ils ont amorcé la réflexion et 
les perspectives d’action. En présentant 
les éléments de Voir-Juger-Agir, cette 
étape avait pour but de faire réaliser 
qu'il est possible d'être apôtre en vi- 
vant plus pleinement les réalités tem- 
porelles. 

Perspectives d'Action 

Se regroupant ensuite par équipes de 
collège, les jeunes ont esquissé leurs 
plans pour l’année. Qu'est-ce qu’on 
veut faire? Quels objectifs on poursui- 
vrait? Comment allons-nous assurer à 
notre milieu une présence davantage 
évangélique? . .. 

C’est du milieu étudiant, de ses diffi- 
cultés, de ses aspirations dont on a 
parlé. C’est le Christ qu'on voudrait 
rencontrer par tous les moÿens et sa 
mentalité qu'on voudrait pouvoir pro- 
poset et réaliser, 

Voeux 

En faisant un retour sur le camp, Îles 
participants ont insisté pour que cette 
expérience d'un camp inter-collégial 
se renouvelle, La confrontation et l’é- 
change entre les trois collèges a donné 
une dimension plus ecclésiale à nos 
préoccupations. “Nous voulons que les 
liens que nous venons de créer se soli- 
difient par des contacts plus fréquents 
et s’unifient davantage en Celui qui 
nous envoie.” 

Cette expérience d’un camp inter- 
collégial aura mis tous les participants 
en état de recherche et canalisé toutes 
les énergies en vue d’une action da- 
vantage fidèle au milieu étudiant, da- 
vantage fidèle au message chrétien. 


—. 


Vient de paraître à 


LE CHÊNE 


TEMPÊTES 


Cinq contes charmants forment ce troisième 
volume de la collection pour enfants: ‘’Les quatre 
vents”. Madame Andrée Maillet, dont on connaît 
le talent sait créer une atmosphère de merveilleux. 
Son style, vif, primesautier, donne vie à des person- 
nages que les enfants adoreront. 


“Ces récits, écrit-elle en guise de présentation, 
s’inspirent de textes recueillis par nos folkloristes”. 
Dans Le mouton rouge, entre autres, elle met en 
scène une famille de la campagne canadienne, très 
pauvre, qui subit bien des malheurs. Mais ces habi- 
tants avaient un mouton rouge qui était devenu Île 
compagnon de jeux des enfants. Le père de famille, 
même en temps de famine, avait toujours épargné 
le mouton. Celui-ci, reconnaissant, sauva les en- 
fants devenus orphelins et laissés tout seuls dans 
la forêt. Le récit des aventures du mouton rouge 
passionnera les jeunes lecteurs. 


Le Chêne des Tempêtes est un petit livre qui 
se présente sous couverture cartonnée, avec jaquet- 
te en quatre couleurs. Plusieurs jolis dessins illus- 
trent le texte de madame Maillet. 


En vente dans toutes les librairies et à Fides, 
245 est, boulevard Dorchester, Montréal, Canada. 


$2.00 


Ÿ 


DES 


par Andrée Maillet 


DE NNNEE ERRRENSRERERRES ARE) 


PARIS SUPER PEEET EE CELERE RE 


Soémida à à 


PLANS DE 
VOYAGE 
MONDIAL 
NEVILLE 


BOB NEVILLE 


Passe-ports — Visas 
Par avion ou par paquebots 
Hôtels — autos louées 

Randonnées en groupes ou en familles 

Tariff d’'excursion 
Taux les plus bas possible à toute destination 

HAWAÏT — ORIENT — EUROPE — RUSSIE 
AUSTRALIE -— AFRIQUE — CARAIBES 
POURQUOI PAS! Voyager mainterant et payer plus tard! 


Seulement $32.00 d'intérêt par an pour 81000, 
Brochures et informations gratuites — sans obligation 


PROFESSIONAL BUILDING 


10844 - Avenue Jasper (Rez-de-chaussée) 
Voyez Kathy Sprague, Maurice Miles ou Bob Neville 
Tél. 429-3374 — après les heures 489-0555 
Représenté par Westmount Travel Service Ltd. 


dans les dossiers de la vie végétale au 
cours des siècles. Historiquement, ce 
phénomène est très important, 

M. LJ. Bassett, de l’Institut de re- 
cherches sur les végétaux, ministère 
de l'Agriculture du Canada, nous ap- 
prend que l'enveloppe externe de la 
plupart des grains de pollen, y compris 
l'herbe à poux, n’est pas facilement 
dissoute. Une abondance de grains ont 
été conservés sans avaries dans les 
tourbières et les sédiments au cours 
des ères géologiques. On peut traiter 
chimiquement des grains de pollen ré- 
cents de façon qu’il ne reste que l’exi- 
ne, couche externe du grain. Cette en- 
veloppe externe peut être comparée au 
pollen fossile au profit des chercheurs 
qui refont l’histoire des végétaux depuis 
les temps anciens. 

Ceux qui souffrent du rhume des 
foins sont les victimes de la nécessité 
des plantes à pollen disséminées par le 
vent de produire des millions de grains 
de plus qu’il n’en faut pour la repro- 
duction de la plante. Très peu de pol- 
len étant transporté à destination par 
l’eau et les insectes, la tâche incombe 
au vent. Et les chances que le vent 
porte le minuscule grain de pollen 
dans le minuscule réceptacle de la 
fleur sont très infimes. Les chances 
étant contre elle, la plante en émet de 
vastes quantités, dont la plupart sont 
perdus. C’est ce pollen perdu d’une 
variété de plantes, mais principalement 
de l'herbe à poux, qui cause le rhume 
des foins. 


On connaissait peu de chose sur les 
types et la distribution du pollen dissé- 
miné par le vent au Canada jusqu’en 
1950 alors qu’on s’est intéressé à recher- 
cher auels types de pollen occasionnent 
ces malaises et où ce pollen est le plus 
abondant. 


On a constaté que la distance par- 
courue par le pollen dans Flair dépend de 
la nature des grains, de leur lieu d’o- 
rigine et du temps qu’il fait lorsque le 
pollen entreprend sa mission de fécon- 
dation, 


Les différentes espèces d’herbe à 
poux, grand fléau des victimes de la 
fièvre des foins, ont des grains de pol- 
len légers qui peuvent voyager 400 
milles, à ce que l’on sait, et probable- 
ment davantage. La plus grande con- 
centration de pollen d’herbe à poux 
se trouve dans le sud de Ontario et 


du Québec. 


Selon M. Bassett, des techniques 
géologiques et autres ont permis de 
constater que des herbes à poux ont 
existé plus au nord en Ontario. Les 
terres sans couverture végétale de la 
dernière période glaciaire ont appa- 
remment offert un habitat convenant 
à la migration et à la diffusion des 
herbes à poux vers le nord. Plus tard, 
lorsque la forêt a envahi la région, les 
herbes à poux sont devenues moins 
répandues. Ce n’est qu'au cours des 
200 dernières années ou environ que les 
herbes à poux sont redevenues abon- 
dantes. Cette accroissement coïncide 
avec l’arrivée récente de l'homme blanc 
et l'abattage des arbres en faveur de 
l'expansion agricole. 


LC © 


Semaine nationale 
d'immunisation 
du 19 au 25 septembre 


Cette semaine est la Semaine Natio- 
nale d’Immunisation. Elle est célé- 
brée sous les auspices de la Ligue Ca- 
nadienne de Santé pour vous rappeler 
qu'à moins d’être immunisé, vous n’é- 
tes pas à l’abri non plus que votre fa- 
mille des ravages de la polio, la di- 
phtérie, la coqueluche, la variole, le 
tétanos et la tuberculose. Pourquoi 
courir un tel risque? Si vous n'êtes pas 
immunisé, mettez-vous en rapport dès 
aujourd’hui avec votre médecin ou avec 
le service de santé de votre localité, 

+ # + 

Avez-vous jamais songé à ce que 
cela représenterait pour un enfant d’é- 
tre invalide durant son enfance, sa 
jeunesse et peut-être le restant de ses 
jours? Cela pourrait arriver à VOTRE 
enfant si vous n'avez pas pris la pré- 
caution de faire immuniser votre famil- 
le contre les maladies contagieuses. Sui- 
vez le conseil de la Ligue Canadienne 
de Santé durant cette Semaine Natio- 
nale d’Immunisation et SOYEZ AVISE 
—SOYEZ IMMUNISE. 

# + + 

Pourquoi attendre que la maladie 
vous frappe? L’immunisation peut vous 
protéger. 


LA SURVIVANCE 


Jatl 
ANR 1 


ee) eu D 


ju vers 


HUBERT 


ra dl SAUT 
rt DATE 


: King Features Syndicate, Inc., World rights reserved. 


“BANG!*? 


Le Musée de Beer-Sheba: 


Joyau du Neguev 


Beer-Sheba: c’est la porte du Ne- 
guev d'iraël, par laquelle beaucoup 
de touristes passent, sans même pren- 
dre le temps de s'arrêter. La plupart ne 
savent même pas que dans la belle 
mosquée qui s'élève dans le jardin om- 
bragé, se trouve un musée; les objets 
qui y sont exposés illustrent de façon 
vivante et captivante l’histoire de la 
ville, du Neguev et des peuples qui 
y vécurent. 

L'histoire de Beer-Sheba commence 
au quatrième millénaire à l’âge chaco- 
litique. La région était alors habitée par 
un peuple très civilisé et doué pour 
l'agriculture, nommé Ghassoulien, d’a- 
près Touleilat El Gassoul en Jordanie 
où il semble que l'on ait découvert 
leur centre principal. Ils travaillèrent Ja 
pierre, l'argile, le basalte, le cuivre 
et l’ivoire, échangeant leurs produits 
avec les peuples de la région de Tibé- 
riade, du sud-est du Neguev, et de 
Nubie d’où provenaient la plupart des 
matériaux bruts. 


Les peuples préhistoriques de Beer- 
Sheba habitèrent dans des chambres 
sous-terraines de forme ovale, soute- 
nues par des piliers et reliées entre 
elles par des passages creusés à cinq 
pieds sous terre. Si l’on se fie aux sta- 
tuettes découvertes, les hommes étaient 
grands et sveltes, aux membres élan- 
cés, aux visages triangulaires et longs, 
aux nez minces, aquilins et racés, le 
type même d’une race aristocratique. 
Quand, pourquoi et comment ils dis- 
parurent subitement est un mystère qui 
n’a pas encore été éclairci, Mille an- 
nées de désolation suivirent leur ané- 
antissement ou leur exode et la terre 
qu’ils avaient travaillée se transforma en 
désert fréquenté par les nomades. 


Puis apparurent les Canaanistes de 
race forte et vigoureuse, qui, d’après 
les innombrables poteries découvertes, 
cultivèrent activement toute la région. 
Beer-Sheba qui possédait les puits les 
plus abondants de la région, redevint 
un carefour et un centre important, 


Vers 1900 avant J.-C. Abraham 
passa par là et s’y installa; lui et ses 
descendants y vécurent de nombreuses 
années. C’est lui qui nomma la ville: 
“Ville du Serment” en souvenir de la 
ratification du traité de paix au sujet 
du partage des eaux signé avec Abime- 
leh roi de Gerar. Puis Je patriarche plan- 
ta un tamaris. C’est à Beer-Sheba que 
Dieu apparut à Isaac qui construisit 
un autel sur ce lieu sacré. Et on re- 
trouve dans la Bible une autre histoire 
de conflit et de traité de paix au sujet 
du partage des eaux, de nouveau avec 
un roi nommé Abimeleh de Gerar, 
peut-être le successeur du roi précé- 
dent. Et récemment encore, on parla 
dans les journaux de dissensions parmi 
les Bédouins au sujet du partage des 
eaux, et des “sulkhas” (traités de paix). 


Le musée de Beer-Sheba possède une 
collection de poteries, des vases en ter- 
re cuite grossièrement travaillés comme 
ceux qu'utilisèrent les patriarches. Les 
grandes routes parcourues par les cara- 
vanes longèrent la côte ou la rive est 
du Jourdain, c’est pourquoi les pote- 
ries fines de Mésopotamie ou d'Egypte 
atteignirent rarement Beer-Sheba. 

On retrouve encore le nom de Beer- 
Sheba dans la Bible, mais ce sera pour- 
tant la dernière fois, lorsque le peuple 
juif revint de Babylone; Beer-Sheba se 
trouva alors à la frontière sud d’un pays 


JESUS APPELLE 


chez 


Jeune fille... 
-VEUX-TU 


aimer et servir le Christ 
dans la personne des 
enfants, des malades, des vieillards 


LES FILLES DE JESUS? ..… 
Pour plus de détails, remplis la formule suivante et adresse-là à: 


R. Soeur Directrice des Vocations, 
9040 - 84e avenue, Edmonton, Alberta. 


je désire recevoir plus d'information sur la Congrégation des 


SUS, 


Adresse ins set a 


Filles ‘de 


PP 


très restreint. On suppose cependant 
que la ville reprit de l'importance à 
l'époque des Hasmonéens, et ensuite 
lorsque le Neguev fut systématique- 
ment cultivé par des peuples qui l’oc- 
cupèrent successivement: les Naba- 
téens, les Romains et les Byzantins, 

De l’époque des Romains, bien que 
la ville fut florissante et riche car elle 
était la capitale de la Palestine du sud, 
on ma presque rien retrouvé. De l'é- 
poque byzantine, on a retrouvé une 
merveilleuse mosaique représentant 
une paire de babouches très joliment 
décorées. Elles marquaient peut-être 
l'endroit où devait se tenir lévêque 
dans la cathédrale byzantine. On a éga- 
lement retrouvé quelques beaux verres 
mais on doute qu'ils fussent fabriqués 
localement. 


En 634, les Arabes conquirent le 
pays; ils utilisèrent d’autres routes 
commerciales et abandonnèrent la rou- 
te de Eilat à Beer-Sheba; les habitants 
quittèrent Ja ville, les fermiers quittè- 
rent leurs champs; les sables envahirent 
la région, recouvrirent les cultures; le 
désert reconquit le Neguev qui ne fut 
plus fréquenté que par les bandes de 
nomades. Beer-Sheba ne fut plus qu’un 
relais isolé où les Bédouins firent pous- 
ser de maigres récoltes et où venaient 
s’abreuver leurs troupeaux. 


Il y a soixante ans, les maîtres du 
pays se rappelèrent de lexistence de 
Beer-Sheba; l'endroit était tout indi- 
qué pour y construire une gare sur la 
ligne de chemin de fer de Hejaz; de là 
on pourrait également mieux surveiller 
les tribus de Bédouins. On fit venir 
des ingénieurs allemands pour tracer 
les plans de la nouvelle ville et en sur- 
veiller la construction. On construisit 
ùne très belle mosquée selon les tradi- 
tions, et tout près les bureaux de l’ad- 
ministration et la résidence du gouver- 
neur. Le long de belles avenues entre- 
coupées de rues bien droites, les nou- 
veaux habitants de la ville construisi- 
rent des maisons à un étage, entourées 
de jolis jardins. Hélas, ils utilisèrent 
probablement les derniers vestiges des 
pierres romaines et byzantines. Et de 
toute la beauté et de la richesse de 
l'ancienne ville, il ne reste que quel- 
ques pièces cassées conservées dans 
le musée. 


Le musée de Beer-Sheba possède un 
album de photographies uniques, sou- 
vemr de la ville à l’époque de la domi- 
nation turque, qui fut gracieusement 
offert par Belge Pacha premier com- 
missaire du district de 1906 à 1916 
au consul d'Israël en Turquie en 1952. 
On y voit d’abord des photos de ma- 
gnifiques “fantasia”, puis des vues de 
l'inauguration de la mosquée avec dra- 
peaut et bannières, le mufti et les no- 
tables, les habitants de la ville, une 
garde d’honneur militaire, encerclés 
par une ligne serrée de cavaliers en 
tenue d’apparat. Puis on voit l’école 
pour garçons bédouins; les enfants sont 
vêtus comme leurs aînés de robes flot- 
tantes et de capes, un cercle tressé de 
poils de chèvre serrant leurs “kefiah” 
genre de voile qu'ils portent sur la té- 
te; ils tiennent dans leurs mains un 
Coran et entourent un jeune instituteur 
élégamment vêtu d’une redingote bien 
coupée et coiffé d’un trabouche; puis 
on voit un groupe d'Européens, faisant 
partie probablement d'une mission 
allemande en visite chez un cheiïk, 

Pour terminer la visite à Beer-Sheba, 
on peut monter sur le minaret d’où 
on a une vue grandiose de la ville s’é- 
talant entre les collines de Judée et 
le Neguev, parsemée de coins de ver- 
dure, entourés par les sables du dé- 
sert et étincelante sous le soleil écla- 
tant d'Israël. 


+ 


Péril jaune 


La population la plus importante du 
monde, soit celle de la Chine commu- 
niste, croit à un rythme effarant. En 14 
ans, elle est passée de 500 millions à 
700 millions d'habitants. 


| FERD NADON 
BIJOUTIER 


REPARATION DE MONTRES 
ET BIJOUX 


en face de la “Bay” 
10115 - 102ème rue, Edmonton 


Mercredi le 22 septembre 1945 


PREVENEZ LA ROUGEOLE ! 


Toronto — Faites vacciner vos en- 
fants contre la rougeole! C’est le con- 
seil que donnent deux articles publiés 
dans le numéro d'août de la revue 
“Health”, organe officiel de la Ligue 
Canadienne de Santé. 

Les deux articles, écrits par le Dr 
Hugh R. Brodie, de Montréal et le Dr 
Crawford Anglin de Toronto, soulignent 
le fait que la rougeole n'est pas une 
maladie bénigne comme Je croient 
beaucoup de gens et qu'il faut faire 
usage du nouveau vaccin qui a été mis 
au point, 

Le Dr Brodie déclare que la rou- 
geole peut avoir une complication 
qu’on appelle encéphalite. Celle-ci peut 
causer la mort ou laisser chez l'enfant 
des dommages cérébraux graves et 
permanents. 

Le Dr Anglin écrit que la rougeole 
est fréquemment associée à des compli- 
cations de l'oreille moyenne, de l'ap- 
pareil respiratoire et du système ner- 
veux. 

H déclare que de 1954 à 1963, soit 
une période de 10 ans, 1250 cas de rou- 
geole furent admis à l'Hôpital des 
Enfants Malades de Toronto et que, 
parmi ceux-ci, 94 furent atteints d’en- 
céphalite à la suite de la rougeole. L’ex- 
périence de cet hôpital, en ce qui con- 
cerne l’encéphalite dûe à la rougeole 
est similaire à celle des hôpitaux d’en- 
fants des autres viles, à savoir que 10% 
de ces enfants meurent et que 30% gar- 
dent des séquelles graves, comme un 
affaiblissement de l'intelligence ou des 
troubles convulsifs. 

Dr Anglin ajoute que la profession 
médicale a la responsabilité, soit par 
contact direct avec les malades soit 
en coopération avec la presse, la radio 
et la télévision, d'informer les Cana- 
diens qu’il existe un vaccin inoffensif 
et extrêmement efficace pour prévenir 
la rougeole chez les enfants et que 
les parents à leur tour ont la responsa- 
+ 


bilité de s'assurer que les enfant; -e. 
çoivent Je vaccin. 

Le Dr Brodie commente: “Etant Gon. 
né que depuis 1961, au Canada comme 
aux Etats-Unis, la rougeole a remplacé 
la polio comme étant la maladie la plus 
meurtrière des maladies contagieuses 
de l'enfance, il semble que cette forme 
de vaccination devrait maintenant p-en. 
dre place parmi les mesures de santé 
publique utilisées de façon rontinière 
pour le traitement de notre ponula. 
tion.” l 

Ces articles sont publiés comme fai. 
sant partie intégrale du programme 
d’information de la Semaine Nationale 
d’Immunisation, qui est célébrée du 
19 au 25 septembre, sous les auspices 
de la Ligue Canadienne de Santé, à. 
vec Ja coopération des Service; de 
Santé Publique. 

La Semaine Nationale d'Imnunisa. 
tion, organisée pour la première fois 


- par Ja Ligue en 1943, à mené dass Je 


passé des campagnes d'éducation effi. 
caces contre la dipthtérie, la s5que- 
luche, le tétanos, la polio et la varivle. 
La Ligue conseille aux parents de con. 
sulter leur médecin de famille afin 
qu’il les conseille sur le moyen de pro. 
téger leurs enfants contre la rougecie. 

Il ne faut pas confondre la :ougeole 
avec la rubéole, qui est une -naladie 
beaucoup plus bénigne. 

Au cours d'une période de !1 ans, 
de 1953 à 1964, les décès causés par 
cette maladie au Canada atteignent un 
total de 1,268 avec une moyenne an- 
nuelle de 53 à 117. En 1964, le 20m- 
bre de morts causées par la rongeile & 
tait de 58, 

Environ 50,000 cas de rouxeol: sont 
signalés annuellement mais on e:time 
qu'environ un cas sur dix seulement 
est signalé et que 95% des gens con- 
tractent la rougeole avant d'athsindre 
Jâge adulte. 

, 


Un prêtre qui revient de loin 


Saigon (CCC) — Le Père Joseph 
Curien, des Missions Etrangères de 
Paris, l’a échappé belle. Il se trouvait 
dans un village à quatre kilomètres de 
Duc Do, qui a été tout récemment le 
théâtre de violents combats. Tout a 
été bombardé alentour, comme zone 
présumée Viet Cong, par l'aviation a- 
méricaine. Tout le village a été détruit 
et le prêtre a reçu les débris de son 
presbytère sur le dos. C'est presque mi- 
raculeux, car il aurait pu y laisser la 
vie d’après le récit dramatique qu'il a 
fait à Saigon. Son église n’a pas été é- 
pargnée mais il a pu retirer des dé- 
combres un ciboire transpercé par la 
+ 


mitraille. Il a profité d’une acalmis pour 
s'enfuir avec ses gens, tout au moins 
ceux qui n'avaient pas été tués ou bles- 
sés. En cours de route, — véritable 
chemin de croix, —- il eut À administrer 
des soldats catholiques, de faire même 
un baptême et de distribuer les hosties 
que contenait encore le ciboire. Après 
un bref séjour dans les environs de 
Pleiku et à Kontum, il est arrivé par 
avion à Saigon, où il a pu raconter son 
histoire. Vraiment on sent que La Pro- 
vidence est souvent avec les prêtres 
vietnamiens qui ne veulent pas ‘iéser- 
ter tant qu’ils ont charge d'âme: 

, 


Les portes de la basilique vaticane 


Rome (CCC) — Le deuxième bat- 
tant de la porte de bronze d’une des 
cinq entrées de la basilique vaticane a 
été mis en place. L'autre battant avait 
été installé quelques jours auparavant. 
Réalisée par le sculpteur Venanzio Cro- 
cetti, cette porte s’appellera des “sacre- 
ments” étant donné que les bas-reliefs 
qui la décorent symbolisent les sacre- 
ments. 

Cette porte sera inaugurée pendant Ja 
prochaine session du Concile. Elle fer- 
me l'entrée située entre la Porte Sainte, 
qui est murée en temps ordinaires et 
n'est ouverte que pendant les Années 
jubilaires, et la Porte centrale réalisée 


par Filarete au XVIème siècle. 

Par l'installation de cette nouvelle 
porte, trois des cinq entrées de St-Pier- 
re se trouvent munies de battants en 
bronze. La dernière porte mise eu place 
est celle que l'on appelle la “Porte de 
la mort”, qui a été réalisée par le seul- 
pteur G. Manzu. Les bas-reliefs qui dé- 
corent cette porte représentent =0tam- 
ment la mort de Jean XXIIL. 

C’est en partie avec un legs de Mgr 
Georges de Bavière, qui fut chanoine 
de St-Pierre il y a une trentaine d'an- 
nées, qu'ont été exécutées les deux por- 
tes dont la basilique vient d'être unie. 


2 


AIME DERY 
vendeur 


T. M. COLLINS 
comptable 


. Nous savons que beaucoup de Canadiens de langue frau- 
aise aiment se faire servir dans leur langue, et nous res- 
pectons cette bien légitime ambition. Aussi, pour satisfaire 
notre nombreuse clientèle francophone, nous avons deux 
hommes bilingues à leur service: Aimé Déry, vendeur ef 


Tom Collins, comptable. 


Quand vous venez chez CAMPBELL'S, vous pouvez 


circuler à votre 


goût dans l'immense magasin, ou vous pou- 


vez demander tout de suite Aimé Déry qui vous aidera à 


faire 


votre choix. Si vous trouvez le morceau désiré — et 


na 
c'est fort probable que vous le trouverez, et à bon compte 
aussi — Aimé vous présentera Tom Collins qui vous propose- 
ra un mode de paiement qui convienne à votre bourse. 


Rappelez-vous que chez CAMPBELL'S 
° ily a ample espace pour stationner 


plus bas qu'ailleurs parce que nous achetons 
urier, et notre magasin-entrepôt est une éc0- 


* les prix sont 
du manufact 


nomie d'espace et de temps 


2 


* toute marchandise est livrée, port payé, dans tout l'Ouest 
canadien, ce qui est avantageux pour les gens de la cam- 


pagne. 


Vous voulez magasiner en français? — Allez donc chez 


CAMPBELL'S 


et vous direz à vos amis combi 
BEI en vous avez 
été satisfaits du matériel et des prix. 2 


A 


ASELF SERVE 
IFURNITURE 


14520 - 111 Avenue, EDMONTON 


Tél. 454-2481 | 


Mercredi le 22 septembre 1965 


le courrier de Lucie 


Où le dialogue s'impose .. , 
Bien chère Lucie, 

Je vous félicite pour la fa 
vous avez répondu aux d 


sultée à ce jour. 


| Je vous arrive moi aussi avec mon problè é 
vous pourrez mettre un peu de baume FF D + 

Je suis une mère de trois enfants. Les deux plus âgés ne 
nous ont jamais donné beaucoup de troubles à mon mar: et à 
moi mais voici que le dernier fait exception: à l’âge de 10 ans, il 
est grossier et mal élevé, Mon mari est un homme qui ne souffre 
pas la réplique, Jamais il n’a accepté de discuter un ordre. Dieu 
sait que nous l’aimons autant que les autres. Même je dois dire 
que nous l'avons gôté plus que les autres: nous lui passons 
souvent des choses qu'il sait ne pas être correctes, nous faisons 
semblant de ne pas voir ce qu'il a fait, 

Que me conseïllez-vous? Devrais-je inviter mon mari à 
discuter davantage avec notre fils? Avons-nous raison de lui 
laisser des chances? 


çon bien logique selon laquelle 
eux Correspondants qui vous ont con- 


Vonnette 


Ma chère Vonnette, 

En relisant votre lettre, je me suis demandé ce que vous atten- 
diez de moi; que je réprimande votre enfant tout en sanctionnant 
vos passe-droits à son égard? Non pas! 

La base de votre problème me semble être le mangue de dialo- 
eue entre vous et votre mari, Avant d'inviter ee dernier à diseuter 
davantage avec votre fils, que ne l’invitez-vons à jaser sérieusement 
avec vous, d'abord. Vous savez, l'éducation des enfants ea se fait à 
deux et ça se prépare! 

Vos deux plus âgés ne vous ont pas occasionné trop de trou- 
bles, dites-vous? C'est tant mieux, mais ce pourrait bien u'être que 
temporaire! Votre “petit dernier” lui, peut-être parce qu'il est un 
peu plus dégourdi, se montre grossier et mal élevé... Mais s'il en 
est ainsi n'est-ce pas votre faute? N'est-ce pas vous ot votre mari 
qui l'avez élevé? d. 

Dans une famille, chaque enfant représente une entité propre: 
chacun a son caractère, ses goûts, sa personnalité. C'est aux parents 
qu'il incombe d'en tenir compte dans l'élaboration de la vie familiale. 
Car une préparation s'impose là tout autant que dans n importe 
quelle autre activité humaine. La cellule familiale dont être régie 
par les parents, père et mére, apres consultation et confrontation des 
idées; cela implique une participation active des deux conjoints et 
un dialogue constant entre les deux. ; : | 

1 vous fant au plus tôt, chère Vonnette, établir ce dialogue 
avec votre époux. Cela pourra vous aider, entre autre chose, : fui 
rappeler qu’il n’est pas dans l’armée et que Ro . ne 
enfants, vous n'êtes pas 565 subalternes. Hra bien des . ne 
ordre ça peut se discuter. Remarquez bien, toutefois, que cela n'ex 
pas une discipline ferme quand il est nécessaire. nr 

Profitez d’une occasion propice pour discuter avec vo Le His, 
vous et votre mari; faites-lui comprendre, doucement mais ferme- 

ment, ce que vous attendez de sa conduite Me - jus 

‘Enfin, cessez dès aujourd’hui de lui aceorc et nes a nee 
ST 
enfants tout autant qu'à votre ‘petl nier” lui-même. Certes, 

M sadilles, mais certainement 

peut fermer les yeux sur quelques DESSA ee 
; “Jui ser souvent des choses qu’il sait ne pas € u 
. ee ne j'aimerais bien avoir encore de vos nouvelles d'iei 


{ q , Ds NO p D Ÿ É 
mel nues n101S savoir Sl les choses tournent un eu Û 


in à i Î j'ai avec une amie 

our mettre fin à une discussion que J vec < 

us quelque temps, jen que ou Es . 
i s tôt possible. Voici de quoi 1 e, C 

te . escalier, qui doit être devant 1 autre, l’homme 


emme? | - 
ar Gabrielle de Falher 

en montant la femme précède son csconte 
ce soit l’homme qui la précède. ie que ? 
de prévention: pour protéger la fem- 
ces messieurs sont tOWJOuTs 


L'usage veut que .. 
et en descendant Pécaie 
i i ratique 
Une simple question p de] 
me en cas de chute. Vous voyez €omme 


galants . .. 
ss 


On adresse son envoi comme suit: 


La Survivance, 

Casier postal 89, 

10010 - 109e rue, 

Edmonton, Aïberta. | 


+ 


SEE En RP RR TE EEE 


médiatement des demandes de le part 
de professeurs aux niveaux de l'ensei- 
gnement secondaire, de l’école normale 


MORINVILLE 


Le 15 courant décédait à l'Hôpital 
Général d’Edmonton, après une pénible 
maladie de plusieurs mois, Soeur Ma- 
rie St-Philias, fj. La défunte Jaisse 
dans le deuil sa bonne maman, Mme 
Emma Lampron de Montréal; quatre 
soeurs: Soeur Alice-Emma des Soeurs 
de la Providence, Oakland, Californie, 
Soeur Marie Henri-Bernard, M.O. de 
Isle de Chêne, Manitoba; Mme Ethel 
Morin et Mme Jean-Guy Langlois de 
Montréal; trois frères: MM. Edgar 
Lampron de Nicolet, P.Q. Gérard et 
Paul, de Montréal. 

Soeur Marie St-Philias avait con- 
sacré 33 ans de sa vie religieuse à 
l'Ouest canadien dont 19 à Morinville 
comme éducatrice et puis supérieure de 
1958 à 1964. Jeune religieuse elle fut 
désignée à sa première ohbédience en 
Alberta -— pour la Mission du Lac-la- 
Biche où elle travailla dans des condi- 
tions défavorables pendant dix ans. “Là, 
elle fut une vraie missionnaire; elle fut 
joyeuse, elle fut bonne”. Et c'est le 
témoignage que peuvent lui rendre tou- 
tes celles qui vécurent avec elle, Lui 
qui à promis de récompenser un verre 
d'eau donné en Son Nom, quelle pla- 
ce ne réserve-t-il pas à l'âme qui a tout 
denné pour le servir! 

Les funérailles eurent lieu samedi, le 
18, à dix heures, au milicu d’une Jarge 
assistance de prêtres, de religieuses et 
d'amis. Soixante-deux Filles de Jésus, 
des Révérendes Soeurs Grises, de la 
Providence, de ax Miséricorde for- 
maïent un cortège impressionnant, Le 
Révérend Père Desgagné, Curé, pré- 
sidait assisté de M. l'abbé Denis Hé- 
bert, curé de St-Thomas d’Edmonton 
comme diacre, et de M. l'abbé Tellier, 
curé de Picardville, comme sous-dia- 
cre. Au choeur on remarquait M. l'abbé 
Fernand Croteau, Vicaire-général du 
diocèse de St-Paul; les RR. PP. J, Bideau 
ct Blackburn, O.M.I, M. Pabbé Ricard 
curé de Vimy; M. l'abbé Martineau, 
curé de Plamondon; M. l'abbé Morin, 
de St-Paul; M. l'abbé Bois de Vimy:; 
les RR. PP. Lavoie et Bouret, C.SsR. 
de Morinville. 

Les porteurs étaient des anciens élè- 
ves de la défunte, MM. Henri Chalifoux 
Jean-Louis Champagne, Marcel Labon- 
té, Maurice Riopel, Léon Schayes, A- 
dolphe Boissonneault. 

A Ja fin de la Messe, un dernier 
chant de joie symbolisant bien les sen- 
timents de l’âme qui “rencontre son 
Créateur et Père: 

“J'étais dans la joie, alléluia! 
Quand je suis partie pour la Maison du 
Seigneur”. 

R.LP. 

Les Filles de Jésus désirent remercier 
tous ceux et celles qui ont offert leurs 
condoléances, qui ont payé des hono- 
raires de messes. Un Merci tout spé- 
cial aux Révérendes Soeurs Grises 
de l'Hôpital Général, aux Révérends 
Pères Rédemptoristes de Morinville. 

Le R.P. Daniel Lavoie, prêtre-assis- 
tant dans notre paroisse, est revenu 
d’une vacance dans l'Est. Nous som- 
mes très heureux de le revoir parmi 


sen ce 


© ABRAHAM 


Vient de paraître à 


Dans la collection ”’Les albums de MArc-en-ciel” 


EE 0 


LA SURVIVANCE 


Les grillons domestiques 


Ottawa — Les grillons pénètrent dans 
les demeures et les autres bâtiments 
où ils peuvent se nourrir de divers 
produits et causer des ennuis par leur 
grésillement monotone,  particulière- 
ment Ja nuit. Ils possèdent de longues 
antennes et leurs pattes d’arrière sont 
très développées pour le saut. Le gril- 
Jon domestique, comme celui des 
champs, se nourrit de presque n'im- 
porte quelle substance organique et il 
peut causer beaucoup de dommages 
aux textiles. 


Voici quelques renseignements sur 
les différentes espèces de grillons et 
les moyens de s’en débarrasser, sil y 
a lieu. Ces renseignements vous sont 
fournis pur M. C. Craham MacNay, de 
la Direction de la recherche au minis- 
tère de l'Agriculture du Canada, 

Le grillon domestique, qui a été a- 
mené d'Europe en Amérique Jong- 
temps déjà, est maintenant très répan- 
du et il infeste fréquemment les de- 
meures. De couleur brun jaunâtre et 
ayant environ trois quarts de pouce de 
longueur, il reste habituellement ca- 
ché durant le jour en des endroits 
chauds. Durant la belle saison, il peut 
vivre à l'extérieur, habituellement dans 
des déchets organiques comme il s’en 
trouve dans les dépotoirs. En automne 
il pénètre à l’intérieur ct, les conditions 
étant favorables, il peut même se repro- 
duire en hiver, II pond ses oeufs indi- 
viduellement dans des fentes ou des fis- 
sures sombres, derrière les plinthes et 
parmi les déchets. Le développement 
de l'oeuf jusqu’à l'état adulte est lent 
et il ne se produit qu'une génération 
par année, 

Le grillon des champs est un insecte 
robuste et actif de 2/3 à % de pouce 
de longueur. C'est un parasite des 
grandes cultures mais il pénètre dans 
les demeures à l’automne et il s'atta- 
que souvent aux vêtements. Les sau- 
terelles de cave ou criquets du cha- 
meau se complaisent dans des endroits 
sombres ct humides tels que les soubas- 
sements; ils sont brun pâle, ont le dos 
voûté et se nourrissent de matières or- 
ganiques. 

Durant a saison froide, les infesta- 
tions de grillons dans les hâtiments 
peuvent être réprimées par l’applica- 
tion à l'intérieur de l'un des insectici- 
des rémanents ordinaires. Toutefois, 
tard l'été ou en automne, lorsque se 
produit ordinairement J'invasion des 


nous, 

Dimanche, aux trois messes, les pa- 
roissiens ont eu le plaisir d'entendre un 
Père missionnaire du Congo leur parler 
des besoins des missions dans ce pays 
africain où plusieurs centaines de mis- 
sionnaires ont été masacrés sans pitié 
par les rebelles congolais. Puissions- 
nous réaliser la grande misère matériel- 
le et spirituelle des pays de mission et 
contribuer par nos prières et nos au- 
mônes généreuses au Règne de Dieu. 
C'est la responsabilité de chacun — 
c’est une obligation poul nous qui avons 
tant reçu de ln bonne Providence. 


‘ 


e mossusnse 


*_ JACOB 


Annonces classees 


La.Caisse populaire St-Louis de Bon- 
nyville, Alberta demande application 
pour gérant, Salaire convenable. Réfé- 
rences exigées. . 

Les applications seront acceptées jus- 
qu’au 24 sept. 1965. 

DRE un Te eee 


POSTES A POURVOIR 
DANS LES PAYS 
FRANCOPHONES 

DE L'AFRIQUE ET DU 

SUD-EST ASIATIQUE 

ANNEE SCOLAIRE 
1966-1967 
Le Bureau de l'Aide extérieure du 
gouvernement canadien sollicite ïm- 


et de l’université. 
Nous désirons recruter des professeurs 
de mathématiques, de sciences, ; de 
français et d'anglais ainsi que de l’en- 
seignement spécialisé. | 
CONDITIONS: Nous exigeons un gra- 
de universitaire, un brevet d'enseigne- 
ment et plusieurs années d'expérience 
dans l'enseignement. | 
Les candidats intéressés qui répondent 
aux exigences énumérées ci-dessus de- 
vront soumettre leur demande, accom- 
pagnée d'un curriculum vitae, avant 
le premier novembre 1965. 
Ecrivez au 

Bureau de l'Aide extérieure 

75, rue Albert 

Ottawa 4, (Ontario) 


A nn 


SI VOUS DESIREZ . .. 


NOUS VOUS OFFRONS:. 


Générales du Canada; 


##* Les services de la Sécurité, 


ENCOURAGER L'ACF.A. 


et son plan 


D'ASSURANCES GENERALES 


ADRESSEZ-VOUS AU BUREAU DE: 


EDWIN COLLINS, AG. 


Compagnie d’Assurances 


nies pour supplémenter Si les 


: ompag ant 
**_ Plusieurs autres CORP sent pas suffisantes ; 


imi écurité ne 
limites de la Sécurité | | 
##  Vingt-sept années d'expérience dans l'assurance ; 


i gré A.I.I.C. 
clé ification formelle du degré 
un Institute of Canada — Ra 
(Tenu par 98 personnes dans l'assurance en 


EDWIN COLLINS, ALL. 


Tous Genres d’Assurances 


Bonnyville 


5006 - 52e ave Tél. 826-3456 


Deux albums viennent s'ajouter à cette collec- 
tion remarquable qui initie les tout-petits à l'Histoire 
Sainte et oriente fes \parents dans leurs enseigne- 
ments. 


Les textes de J. M. Georgeot, directs, simples, 
soulignent l'importance des magnifiques illustra- 
tions en couleurs de Jacques Le Scanff. ‘’ Abraham 
n’est pas heureux, dit le texte. Il est très vieux. al 
n'a pas d'enfant. Il n’a pas de pays. La ville qu'il 
regarde ne lui plait pas’. On constate tout de suite 
chez M. Georgeot le souci de communiquer vraiment |: 
avec ses petits lecteurs. Le souci d'exprimer l'essen- |: 
tiel afin que l'enfant qui a sous les yeux une belle |: 
image, puisse en comprendre le symbole, réaliser la 
grandeur et l'importance du Livre de Dieu. 


Abraham et Jacob sont les 12e et 13e titres 
d'une collection, très aimée des enfants et trés |. 
utile aux parents. Les autres sont: 


atehhans a 


‘âne de Balaam 
Zochée le publicain 
Le jeune David 
L'agneou de Pâques 
Joras 
Jésus au bord du lac 
L’Aveuale-né 
Le paralytique guéri 


: 0e 

: Elie et le feu du Ciel 

: Le baptême de Jésus 

| Saint Paul rencontre Jésus 


Ces petits albums sont en vente dans toutes 
les bonnes librairies et à Fides, 245 est, boulevard 
Dorchester, Montréal, Qué. $0.60 chacun. 


Votre représentant 
local de la 


Great-West 
EDOUARD A. GOUGEON 


peut vous aider à vous tracer 
un programme garanti 
de sécurité financière. 


Appelez-le au plus tôt. > 

LA 1220 éd. Banque Royale 
Great-Wes t Téléphone 422-6144 
GG Edmonton, Alberta 


L 


bâtiments, il est à conseiller d’appli- 
quer Jes insecticides tant à l’extérieur 
qu'à l’intérieur. 

Intérieur — Les pulvérisations à base 
de pyrèthre utilisées pour réprimer les 
mouches domestiques peuvent au con- 


‘tact faire mourir les grillons, mais les 


insecticides rémanent ordinaires d’usa- 
ge ménager ont une action plus dura- 
ble. Les poudres insecticides d'usage 
ménager sont également efficaces et 
moins dangereuses quand il y a risque 
de feu, dans le voisinage des fournai- 
ses, des réchauds au gaz ou d'autre 
appareil du genre. Appliquer les insec- 
ticides dans les fentes, les fissures et 
autres cachettes. 


Extérieur — Poudrer les superficies 
qui entourent le bâtiment avec: du 
chlordane à 5 p. 100 du DDT à 10 
p. 100; du lindane à 1 p. 100, ou du 
malatihion à 5 p. 100. On peut aussi 
pulvériser les arbustes et Je sol avec 
une émulsion de poudre mouillable de 
DDT, de lindane, de malathion ou du 


diazinon à a concentration de 1 p. 


VIMY 


Les classes ont repris et nos enfants, 
du moins certains, ont recommencé à 
voyager. I y a 11 élèves de Vimy à 
école vocationnelle de Westlock. Ils 
voyagent fous par autobus. Trois de 
nos garçons fréquentent le collège St. 
Anthony's à Edmonton. Ce sont Laurier 
Fortier, Bobby Bernard ct Bobby Zan- 
dunayski. 


& 


Chez nos filles, quatre sont à l’univer- 
sité de l’Alberta à Edmonton, Ce sont 
Madeleine et Lucienne Landry, Irène 
Gagnier et Olga Marchak. Mile Jonnne 
Séguin est au Couvent N.-Dame de 
Morinville tandis que Mlle Marie-Ai- 
mée Zandunayski est à la Maison F.C.]. 
d'Edmonton. 

Nos sympathies à Mme Henri Bernard 
à l'occasion du décès de son père M. 
Mike Derko, anciennement de Vimy. 

Nous apprenons que M. Denis Landry 
devra passer quelques jours à l'hôpital 
Immaculata de Westlock. 


7 CLUNY 


M. Willie Dubois est revenu chez 
lui après un séjour d'une semaine à 
Yhôpital. Sont présentement à l'hôpital, 
Mme Ch. Robson et Mme Peter Ries. 

M. et Mme Gérard Beaudin sont heu- 
reux d'annoncer les fiançailles de leur 
file Léona à M. Roy Shawl de Glei- 
chen, Le mariage aura lieu le 16 octo- 
bre prochain. 


Les dames du CWL ont tenu leur 
assemblée jeudi le 18 au sous-sol de 
l'église. Cinq religieuses de la Provi- 
dence étaient présentes ainsi qu’une 
visiteuse, Mme Alice Poirier. Le Révé- 
rend Père Goutier exhorta les dames 
présentes à donner le bon exemple et 
aider à l'intégration des gens de la ré- 
serve et des alentours. Il nous rappela 
que c'est là de l’oecuménisme tel qu’on 
le recommande au Concile. L'assemblée 
se termina par un délicieux goûter. 


Mlle Lilianne Laprise était en visi- 
te chez elle pour quatre jours; elle su.t 
actuellement un cours d’infirmière spé- 
cialisée à l'hôpital des retardés à Red 
Deer. Nous lui souhaitons bonne chan- 
ce , 


Les familles Corbie] ont appris que 
leur tante, Madame Tessier résidante à 
la maison Lacombe de Midnapore, a 
subi une attaque cardiaque tout récem- 
ment. Nous espérons qu’elle se réta- 
blit très vite de cette attaque. 


Nos fermiers sont très inquiets au 
sujet des récoltes. Après tant de pluie, 
on nous prédit encore des orages et du 
temps plus ou moins froid, 


Mme Dora Simonin est allée prêter 
main-forte à sa fille Blanche, 4 Cal- 
gary, pour tout l'hiver. Elle s’occupera 
surtout de [a garde des enfants pen- 
dant que sa fille travaille, 


M. et Mme Fortunat Simard sont re- 
venus d’un récent voyage dans l'Est et 
aux Etats-Unis. Ils sont demeurés deux 
mois à visiter leurs parents à Matane, 
Farnham, St-Jean, Québec et Montréal. 
Ils ont aussi séjourné durant une se- 
maine chez leur fille Jeannette à Toron- 
to. Ils étaient enchantés de leur voyage 
et des belles choses qu'ils ont vues, par- 
mi lesquelles le site de l'Exposition 
Universelle de 1967 à Montréal. 


LAFOND 


M. et Mme Alphonse Malo, M. et 
Mme Argé Gagné et M. et Mme Léo- 
pold Bergeron ont fêté leurs Noces 
d'Argent au cours de l'été dernier. A 
l’occasion de chaque fête, il y eut de 
belles réceptions et réunions de famil- 
le, rehaussées par la présence de voi- 
sins et amis pour la veillée. 


Il y eut aussi des mariages, M. Alla- 
din Foisy et Mlle Paulette Marcoux se 
sont unis à St-Edouard. Ils demeurent 
maintenant dans notre paroisse. Mlle 
Marie-Ange Malo a uni sa destinte à 
M. Steve Krankowski. Ce couple de- 
meure maintenant à Ashmont. Mlle 
Denise Desaulniers et M. Aurèle Jean, 
tous deux de cette paroisse. Ils demeu- 
reront encore parmi nous. 


Les classes sont recommencées, et 
cette année notre école compte neuf 
classes. C'est Soeur Marie-Yvette (La- 
combe) qui en est la principale. Notre 
nouvelle classe a pour maîtresse Soeur 
Marie-Yvette (Routhier): elle enseigne 
au grade 5. 


Le 5 septembre, au gymnase de l’é- 
cole, il y eut une soirée-surprise en 
Phonneur de M. le curé Lucien Tellier 
qui vient d’être permuté à Picardville. 
Les élèves de l'école y ont chanté et des 
adresses furent lues. M. Lionel Gagné 
lut l'adresse française et M. Robert 
Tomlinson en Jlut une autre en anglais. 
La petite Pauline Lafrenière présenta 
une bourse, cadeau de Ja paroisse. M. 
Z. Robinson présenta un autre cadeau, 
don du club “Happy Hoppers”. M. le 
curé fut bien surpris. Malgré l'émotion 
qui létreignait, il s’adressa une der- 
nière fois à ses “anciens” paroissiens. 
Un délicieux goûter suivit, préparé par 
les Dames de Ste-Anne. M. le curé 
Tellier quitta la paroisse le 7 septembre. 
Nous lui souhaitons tout le succès pos- 
sible dans sa nouvelle paroisse. 


Le 7 septembre également, M. Je 
curé Hervé Tanguay arrivait pour pren- 
dre Ja relève. Nous Jui souhaitons la 
plus cordiale bienvenue, 


Il y à un surcroit d'activités de ce 
temps-ci par suite de la reconstruction 
du chemin à l’ouest du village. Cela 
occasionne beaucoup de va-et-vient. 


JOUSSARD 


Dimanche le 12 septembre avait lieu 
une soirée paroissiale pour exprimer de 
façon spéciale nos adieux au Rév. 
Père Pinard qui nous a laissés pour al- 
ler poursuivre son ministère à Falher 
comme vicaire de cette paroisse, Il y 
eut un grand nombre de paroissiens 
pour venir dire “aurevoir” au père Pi- 
nard qui s’est dévoué dans notre parois- 
se durant {rois années. Une bourse lui 
fut présentée en guise d'appréciation 
pour tous les services qu'il nous à ren- 
dus. Nous lui souhaitons encore une 
fois tout le succès possible dans son 
nouvel apostolat. 


L 


Nous en profitons également pour 
souhaiter la plus cordiale bienvenue 
à notre nouveau curé, le Révérend Père 
D. Dubuque, o.m.i,, qui a commencé 
son ministère le 19 septembre dernier. 
Nous l'assurons de notre plus entière 
collaboration, 

M. ct Mme Almer Leblanc sont de 
retour d'un voyage à Battleford, Sask., 
où ils ont assisté à la cérémonie des 
voeux perpétuels prononcés par leur 
fils Eugène, scolastique chez les Oblats 
de Marie-Immaculée, ' 


M. et Mme T, Charrois se sont ren- 


page 5 


PLAMONDON 


Nos coeurs se sont attristés à l’an- 
nonce de la mort de Mgr Loranger. 
Pendant 19 ans, il avait été notre cu- 
ré, et c'est avec grande peine que 
nous Flavions vu partir. Sa mémoire, 
cependant resta et restera toujours 
parmi nous, Durant la période dure des 
années trente, il fut pour nous un véri- 
table père. I1 avait toujours un bon 
mot d'encouragement à nous prodiguer 
et c'était certainement une de ses gran- 
des qualités de pouvoir consoler Îles 
malheureux, lui qui était malade depuis 
déjà très longtemps. 1] savait de plus 
toujours penser aux autres et s’effacer. 


Quelques paroissiens sont allés aux 
funérailles le 13, à St-Paul. lei même, 
il y eut une messe célébrée à S h 30 
p.m., le même jour. Il y eut forte as- 
sistance et beaucoup de communions. 
Ne l’oublions pas dans nos prières. 


R.LP, 

Le 4 septembre eut lieu chez Mme 
D. Chevigny une réception (grocery 
shower) en l'honneur de Mlle Adèle 
‘Tremblay d'Edmonton qui épousera 
M. Lawrence Buehler également d’'Ed- 
monton, petit-fils de Mme Chevignv, 
le 29 octobre prochain. Il + avait une 
belle assemblée à cette réception où 
Mmes Octave et Georges Chevigny é- 
taient les hôtesse. La future marite 
reçut tout un assortiment de produits 
d'épicerie. La soirée se termina par 
un succulent goûter. Les deux jeunes 
époux seront inslituteurs à notre école 
de Plamondon dès lan prochain. Adèle 
enseigne actuellement à Edmonton a- 
lors que Lawrence est en deuxième an- 
née à l'Université, Mile Tremblay est 
Ja petite-fille de Mme Alcide Piquetts 
qui enseigna ici durant de nombreuses 
années, à purtir de 1914. Sa mère aus- 
si, Mme Jean ‘Tremblay d'Edmonton fit 
ses premières années d'enseignement à 
Plamondon, Nous leur souhaitons tous 
nos voeux de banheur et de succès. 


Il y Cut une autre réception, cette 
fois pour honorer Mlle "Tony Hrynik, 
dont le mariage aura lieu au cours de 
l'automne, Plusieurs dames et demoi- 
selles assistèrent et la future mariée re- 
çut de nombreux cadeaux, Tous se 
sont amusés de bon coeur. Félicitations, 
Tony. 


FERD NADON 
BIJOUTIER 
REPARATION DE MONTRES 
ET BIJOUX 


en face de la “Bay” 
1N]115 - 109ème rue, Edmonton 


— 


Faisons commissions. Portons valises, 
caisses. Livrons paquets, messages. 
Garçons et autos à votre service. 

T. M. CHAMPION 


CHAMPION'S 
PARCEL DELIVERY 
J0223-106 rue 
Tél. GA 2-2246 — GA 2-2056 


Construction de maisons 
modernes et à votre goût 


Hebert & St-Martin 
Construction Ltd. 
23 Mount Royal Drive 


C.P. 249 Tél. 599-6475 
St-Albert, Alberta 


dus à Edmonton la semaine dernière, 
en voyage d’affaires. Ils en ont profité 
pour visiter tous leurs parents. 

M. et Mme L. Gagnon de Vimy sont 
en visite chez M. et Mme E. l'Heureux. 

La famille de M. et Mme Alph. La- 
marche se réjouissent de la visite 
d'Arthur et Alfred Lamarche et leur 
famille respective, Tous viennent de 
Williams Lake, B.C. 

Prompt rétablissement à la petite 
Julie L'Heureux, fillette de M. et Mme 
E. L'Heureux, qui est présentement à 
Yhôpital. 


WESTERN CANADA NEWS LTD. 


(PALACE OF SWEETS) 
Magazines et journaux français (de Québec et de France) 
bonbons de choix 
VARIETES DE TABAC EN FEUILLES DE QUEBEC 
$1.10 à $1.40 LA LIVRE 
Aussi tabac en feuilles coupées. 
10359 ave Jasper (en face de l'Hôtel Cecil) 


Achetez tous vos vêtements 
d'enfants chez les 
frères Tougas, propriétaires de 


Jack and Jill 


Avenue Jasper, à l’ouest de 
l'Hôtel Cecil 
Westmcunt Shopping Center 
et 
Bonnie Doon Shopping Center 


Edmonton 


EE 


Les entrepreneurs en funérailles “Park Memorial Ltd.” ont à leur emploi deux personnes 


de langue française qui se feront un devoir de vous servir en français si vous le désirez. 


Park Memorial Ltd. peuvent s'occuper de funérailles n'importe où en Alberta. Ils ont des 
succursales à Végreville, Mayerthorpe, Lamont, Smoky Lake, Vilna, Myrnam et Wildwood. 


9709 - 11lème avenue, Edmonton 


Mme N. Tuigeon 


Luc LaFrance 


PARK MEMORIAL LTD. 


“La Chapelle sur le Boulevard” 
Tél.: GA 2-2331 — GA 4-1633 


page 6 


LA SURVIVANCE 


Mercredi le 22 septembre 1965 


Nouveau film 
de PON.F. 


Le 19 juin 1816, à la jonction des 
rivières Rouge et Assiniboine, une très 
courte bataille éclata entre les colons 
de Lord Selkirk et les métis de l'endroit. 
Cette échauffourée de 15 minutes, qui 
fit 22 morts et 3 blessés, fut le point 
de départ d’une longue lutte judiciaire. 
C’est de ces procédures que naquit la 
ville de Winnipeg, dont le visionnaire 
Selkirk avait toujours rêvé. 


Un court métrage dramatique de 
l'Office national du film, Lord Selkirk, 
illustre cette page assez peu connue de 
THistoire du Canada. 


En 1511, Selkirk, un lord écossais, 
se vit offrir une très grande parcelle 
de terre canadienne par la compagnie de 
la Baie d'Hudson, à la condition qu’il 
y étabiise, dans es dix années sui- 
vantes, une colonie agricole d'au moins 
1,000 familles. Ces terres mesuraient 
quelques 160,000 milles carrés et com- 
prenaient ce qui est aujourd'hui la 
Saskatchewan, Je Manitoba, le Minne- 
sota et le Dakata du nord. 


Mais le lord écossais eut à lutter 
contre ja Compagnie du Nord-Ouest, 
qui n’entendait pas abandonner sans 
lutte une étendue de terrain aussi ri- 
che en fourrures. Batailles, échauffou- 
rées, ardres et contre-ordres, ammenè- 
rent Lord Selkirk et la Compagnie du 
Nord-Ouest devant les tribunaux cana- 
diens. L'affaire traina durant toute Ja 
vie de Selkirk qui se ruina physique- 
ment et financièrement pour protéger 
sa colonie de Ja rivière Rouge: 


L'entente dont il avait rêvé ne se 
matérialisa que plusieurs années après 
sa mort. Mais c’est grâce à la ténacité de 
cet homme que l'ouest canadien put &- 
tre ouvert à tous. 


Ce film de Richard Gilbert met en 
vedette l'acteur anglais Robert Eddi- 
son dans le rôle de Selkirk, ainsi que 
les comédiens canadiens Marigold 
Charlesworth, Charles Palmer, Jean 


Scheler. John Horton et Gary Files. 
> 


Cérémonie peu 
commune 


La traditionnelle première “pelletée 
de terre” pour l'inauguration de nou- 
velles constructions s’est déroulée ré- 
cemment à Edmonton pour marquer le 
début des travaux au pavillon de l'Ouest 
canadien à l'exposition universelle de 
Montréal en 1967. Un fait bien particu- 
lier de la cérémonie fut cependant 
qu'il n’y avait pas de terre! La cons- 
truction étant elle-même à Montréal, 
on s’est contenté de coller ensemble 
deux planches de bois symboliques. 

Participaient à Ja cérémonie, l’hon. 
G. Evans du Manitoba, Yhon. W. Gar- 
diner de la Saskatchewan ct MM. T. 
Sturgess de la Colombie et H. E. Mar- 
tin de l'Alberta. Plus tôt dans la jour- 
née, Je contrat de construction avait 
été adjugé à la firme A.-N. Bail Limi- 
ted de Montréal, dont la soumission de 
$218,300 avait été la plus basse. 

Lorsqu'il sera teminé Fan prochain, 
le pavillon des quatres provinces aura 
coûté plus d’un million de dollars, Ceci 
inclut évidemment tous les exhibits qui 
y seront exposés. Le contrat qui vient 
d'être signé stipule que la bâtisse de- 
vra être complétée dans une proportion 
d'au moins 80% dès le milieu de 1966. 
Les architectes du projet sont Betson 
Stevens et associés de Calgary. 

À cette même occasion, les membres 
du comité exécutif se sont réunis pour 
discuter de différents projets concer- 
nant Îles exhibits, le personnel etc. Il 
a été proposé qu’un concours soit tenu 
parmi les couturicrs de l’ouest pour la 
confection d’un costume: distinctif de 
tout le personnel du pavillon. On a de 
plus décidé de ne recruter ce person- 
nel que parmi la population des quatre 
provinces concernées; il sera requis ce- 
pendant, que tous parlent aussi bien le 
français que l'anglais. 

À même le pavillon, il y aura un pe- 
tit théâtre où l’on projetera des photo- 
graphies descriptives de la vie dans 
l’ouest; à cette fin, le comité a décidé 
d'engager un photographe dont la tà- 
che sera justement de recueillir ces 
photographies. 


680 au cadran 


OPERA” 


Le dimanche à 4h 30p.m. 


Cette semaine: 


_ÎL TROVATORE 


opéra en 4 actes de 
Giuseppe Verdi 


Présenté par : 


LIM! 


©; NORTHWESTERN UTILITIES, 


Les tests d’'inteiligence 
ont de la valeur 


Le titreur du journal a peut-être fait 
une erreur et sans doute a-t-il dépassé 
la pensée de l’auteur des propos qu’on 
citait dans l’article, lorsqu'il a coiffé 
les paroles de M. Downey du titre: 


“Les tests d'intelligence ne valent pas . 


grand-chose”. Si je me permets cette 
mise au point, c’est que pareil titre me 
parait préjudiciable aux tests psycholo- 
giques et qu'il peut susciter un grand 
malaise auprès de nombreux parents 
qui ont fait confiance à ces instruments 
de travail ct chez tous les autres qui 
devraient y avoir recours un jour. 

Loin de moi l’idée de faire des tests 
d'intelligence des instruments magiques 
dont Ja valeur serait absolue ct que 
l'on pourrait suivre aveuglément. Je 
reconnais avec le professeur de J'Uni- 
versité de l’Alberta l’inadéquacité des 
tests d'intelligence pour apprécier la 
capacité de créativité d'un individu; 
je reconnais aussi la grande part de cet 
élément “créativité” dans les succès 
individuels, mais ces faits ne me parais- 
sent pas devoir incriminer les tests 
d'intelligence utilisés à bon escient et 
bien interprétés. 

Qu'on relise d’ailleurs les propos de 
M. Downey et on y découvrira une cri- 
tique beaucoup plus virulente à l’adres- 
se des stfuctures d'enseignement qui 
ne tiennent pas compte de la valeur 
de la créativité, qu’envers Jes tests 
d'intelligence 

Si les tests d'intelligence ne peuvent 
apprécier la dimension créativité de 
la personnalité, d’autres moyens sont 
offerts au praticien averti qui saura 
compléter par ces derniers les rensei- 
gnements recueillis par ces tests. Ce 
n'est pas parce qu’un instrument ne 
parvient pas à épuiser toute la réalité 
d'une situation qu’il “ne vaut pas grand 
chose”, on pourrait même se demander 
si ce n'est pas pour ce motif précis 
qu'il pourrait valoir davantage! Que 
vaudrait ja pharmacologie si elle était 
applicable indistinctement à tous les 
tissus du corps humains et le bistouri 
du chirurgien s'il devait servir partout 
dans les interventions chirurgicales! 

Les tests d'intelligence ne sont pas 
une panacée, et on ne doit pas vouloir 
leur faire dire plus qu'ils ne peuvent 
dire mais ils ont leur valeur propre ct 
ils demeurent toujours l'instrument en- 
core le plus adéquat en vue d'évaluer la 
dimension intellectuelle de la person- 
nalité, 

Psycho 


Les programmes 
religieux à la T.V. 
anglaise 

Londres (CCC) -— Vingt-cinq mil- 
lions de spectateurs suivent régulière- 
ment les programmes religieux de la 
T.V. anglaise, a déclaré le Père Agnell 
Andrew, bien qu’il n'y ait guère que 
cinq millions de fidèles qui assistent 
régulièrement aux offices religieux do- 
minicaux, Le religieux a conclu que 
l'Eglise devait de plus en plus prendre 
conscience des possibilités qui lui sont 


offertes par les moyens modernes de 
communication sociale, 


Invitations de Mariage 


Demandez nos échantillons 
gratuits de papeterie 
de mariage. 


Nous avons le plus large choix 
pour invitations et faire-part 
dans tout l'Ouest du Canada. 


a 


Modèles de fantaisie 
ou modèles unis. 


Aussi serviettes — allumettes 
cartes de remerciement. 


Invitations imprimées 
dans les 48 heures après 
réception de la commande. 


IMPRIMERIE LA 


10010-109ème rue 


SURVIVANCE 


Tél. 429-4702 . Edmonton, Alberta 


par Gisèle Théroux 


Le jour, où, pour la première fois, 
Paul Desmarteaux a joué le rôle du Cu- 
ré Labelle, a été pour ce comédien 
Fun des plus beaux jours de sa car- 
rière. En effet, ce personnage de l’his- 
torique Curé Labelle, admirablement 
interprété par Paul Desmarteaux, est 
un des plus forts personnages du téléro- 
man de Claude-Henri Grignon, Les 
Belles Histoires des pays d'en haut. 


* I aurait été possible d'écrire l’his- 
toire de ce début du siècle, dans les 
pays d’en haut, sans parler du Curé La- 
belle, ce grand homme qui participa 
au développement de cette région du 
Québec et qui joua un rôle important 
dans le cabinet Mercier comme sous- 
ministre de la Colonisation. 


— Depuis quand, Paul Desmarteaux, 


jouez-vous ce personnage du Curé La- 
belle? 


— Nous commençons, cette année, 
notre dixième saison. Oui, déjà, dix 
ans que je personnifie le Curé Labelle, 
le plus beau rôle de ma vie. 


En nous parlant, Paul Desmarteaux 
n'a pas cette voix de stentor qu’il prè- 
te au Curé Labelle pour ses colères. 
Oh! non, la voix est basse, très calme. 
Un détail frappe aussi chez ce comé- 
dien: la nostalgie des yeux. Des yeux 
bleus qui se posent délicatement sur 
son interlocuteur et sur les choses qu'il 
regarde. Les yeux, aussi, de tous ceux 
qui, par métier, font rire les autres. On 
les retrouve, dans la vie, calmes, sou- 
vent timides et un peu nostalgiques. 


Avant de jouer ec rôle, Paul Desmar- 
teaux avait déjà une belle et longue 
carrière en marche. Depuis près de 
quarante ans, il joue la comédie et 
tout le monde connaît cette silhouette 
ronde qui a été vue dans tant de spec- 
tacles sur la scène et à la télévision. Il 
a vraiment participé à la vie artistique 
de chez nous et peu de coulisses de thé- 
âtre ne lui rappellent quelque souvenir. 
If fit aussi partie de la troupe Barry- 
Duquesne et a fait des tournées à tra- 
vers le Canada et Ja Nouvelle-Angle- 
terre. 


Au cours de l'entretien, Paul Desmar- 
teaux parle avec enthousiasme et admi- 
ration de celui qui fut pendant plusieurs 
années son secrétaire dans Les Belles 
Histoires, le pamplétaire Arthur Buies 
si admirablement joué par Paul Dupuis. 

— Quel grand comédien et quel 
grand ami j'ai trouvé en Jui. Au cours 
des répétitions, dès qu’il y avait relà- 
che, Paul Dupuis et moi nous partions 
nous installer à l’écart et répéter notre 
texte. Il m’a donné des conseils qui 


Sécurité familiale 


Bonne fête! 


Dr Louis Aimé Arès, Edmonton 
M. Jules R. Bilodeau, Edmonton 
M. Ernest C. Chabot, Spirit River 
Mme Françoise Gagnon, Bonnyville 
M. l'abbé Jules Laberge, Fort Kent 
M. Onésime Lepage, Marie Reine 
M. Paul G. Piquette, Plamondon 
M. l'abbé J. Maurice Antoine Tetu, 
St-Paul 
M. Bertrand Allard, St-Edouard 
M. Albert Guérin, Donnelly 
M. Albert Turcotte, Bonnyville 
M. Jules Chabot, Marie Reine 
M. Albert Ethier, Edmonton 
M. Réal C.-B. Lechasseur, Guy 
Rév. Père Lesmerises, o.m.i., 
Fort Vermilion 
M. Gérard E, Skitch, St-Paul 
M. Albert Robertson, Falher 
M. l'abbé Louis Viel, Lac La Biche 
M. Ernest Guindon, Girouxville 
M. Philippe A. Lamoureux, St-Paul 
M. Joseph Nadeau, Bonnyville 
M. Vilbon P. Vachon, Bonnyville 
M. Roger Guindon, Falher 
Rév. Père Clément Tourigny, om. 
Edmonton 
M. Gérard Bugeaud, Falher 
Mlle Raymonde Hunerbein, 
Sherbrooke, PQ. 
M. Léon Joly, St-Paul 
Mile Yvonne Lapointe, Edmonton 
M. Paul St-Arnaud, Vimy 
M. Richard L. Thibault, Falher 


Le chapelet 
à CHFA 


23—Les Dames de Ste-Anne de 
Morinville 

24—La Famille de M. E.J. Laperle 
de Winterburn 

25—La Paroisse de l’Immaculée- 
Conception d'Edmonton 

27—La Famille de M. Gérard 
Gaudreault de Falher 

28—La Famille de Mme Agnes Le- 
duc de Morinville 

29—Radio Edmonton Ltée 

30—Les Vieillards du Foyer You- 
ville de St-Albert 


Comité du Chapelet, 
Poste CHFA, 

10012 -109e rue, 
Edmonton, Alberta, 


Mon cher Monsieur, 


m'ont beaucoup aidé. Dans Ja vie, c’est 
un ami précieux et un gentilhomme. 


Avec beaucoup de chaleur, Paul Des- 
marteaux parle aussi de tous les mem- 
bres de l’équipe de ce téléroman qui 
s'entendent bien et travaillent dans un 
climat très agréable. 


— Vous êtes si bien entré dans la 
peau de votre personnage, que les té- 
léspectateurs vous identifient à lui; 
comment avez-vous saisi votre rôle? 

— Après mon audition (où, devant 
faire une colère, j'ai cassé ma première 
pipe de plâtre!) et après l'annonce que 
l'on me confiait ce rôle, je me suis ren- 
du à Saint-Jérôme où je me suis docu- 
menté sur le Curé Labelle; j'ai consul- 
té aussi de nombreux ouvrages dans les 
bibliothèques, 


Paul Desmarteaux a gardé des scènes 
qu’il a jouées avec Paul Dupuis dans 
Les Belles Histoires, un souvenir vi- 
vace. Les téléspectateurs aussi se rap- 
pellent ces images nous montrant les 
deux hommes unis par une si belle, si 
forte, si grande amitié. Les scènes avec 
sa mère, également, plaisent au Curé 
Labelle; elles ne sont pas assez nom- 
breuses à son goût. 

— Vous voyez, nous confie-t-il, cet 
homme fort, rude, devenir auprès de 
sa vieille mère comme un petit gar- 
çon . . . Quelle scène attachante! 


Ventre redontant en moins, Paul 
Desmarteaux est tout aussi sympathique 
que le Curé Labelle qu’il joue si bien. Il 
mène à Fabreville, où il possède une 
coquette maison tout entourée de fleurs,, 
une vie heureuse avec une épouse dont 
il parle amoureusement. Paul Desmar- 
teaux, un comédien de talent, un hom- 
me comme il fait bon en rencontrer 
au long des jours gris d’un été agoni- 
sant. 


Récital de 
Jean-Pierre Ferland 
à Edmonton 


Vendredi, 12 novembre 


Convocation Hall 
Arts Building 
Université de 
l'Alberta 


Ce spectacle est organisé conjointe- 
ment par le Ministère des Affaires cul- 
turelles de la province de Québec, Ra- 
dio-Canada et le cercle Edmonton de 
Y'A.C.F.A. 


Jean-Pierre. Ferland, né à Montréal 
en 1934, restera inconnu du public 
jusqu'en 1958 alors que le “casse-cou” 
de la chanson sera appelé à devenir le 
plus dynamique de nos chansonniers. 

1957 — Ferland termine ses études à 
l'école des Hautes Etudes Commer- 
ciales, Il se destine à la comptabilité. 
1! entre à la Société Radio-Canada mais 
les chiffres ne semblent pas répondre à 
sa nature active. Il devient officier d’as- 
signation puis annonceur. 

1958 — L'ambiance et l'encourage- 
ment de ses camarades l’incitent à ten- 
ter sa chance dans la chanson. I1 dé- 
bute avec “Les Bozos” où il chante ses 
compositions en s’accompagnant à Ja 
guitare. 

1959 — Apparition au grand public 
de la télévision. L'émission Music-Hall 
présente une comédie musicale “La 
Saint-Paratiste”. Ferland est de la dis- 
tribution et touche son grand public. 

1960 — Débuts difficiles, mais Jean- 
Pierre Ferland adore son métier: Il a 
tout pour réussir: ambition, entêtement, 
beaucoup de talent et de facilité. 

1962 — Concours International de 
la Chanson Française à Bruxelles. Fer- 
land présente “Feuille de Gui” et rap- 
porte le premier prix au Canada. C’est 
le premier échelon d’une renommée qui 
monte très vite. Ferland quitte Montréal 
pour Paris. Le succès l'appelle. Il 
prend l'affiche à la Tête de l'Art. 


Veuillez trouver ci-inclus mon offrande 
de $.................… pour aider au maintien de la récitation 
quotidienne du Chapelet à la Radio. 


Nom 


LULEELCEE ELEC PE EECECECEEEREOP EPP PEEEE SECPE DEEE PP CPENENTENCEPNEE PERRET ES 


ACTE RUE te dd nu 


CELELELCEE EEE EE ETES EECT EEE CPP PP CP CTP EP CEE PEECET CP ENC EC ECO EDEN PET DEC 


The New Interns 
Aduites avec réserves. 

Américain, 1964, 122 min., Comédie 
dramatique réalisée par John Rich a- 
vec George Segal, Michael Callan et 
Dean Jones. 

De nouveaux internes commencent 
leur stage dans un grand hôpital amé- 
ricain, Le docteur Considine d’un ca- 
ractère léger, s'intéresse plus aux infir- 
mières qu'à ses études. Le docteur 
Worschip et sa jeune femme ne pou- 
vant avoir d'enfants, se brouillent mo- 
mentanément à J’idée d’en adopter un. 
Le docteur Parelli voit son amie per- 
dre la raison à la suite d’un viol. Fou 
de rage, il tente de se faire justice. Fi- 
nalement, il retrouve le coupable sur 
la table d'opération, à la suite d’une 
bataille de rue. Il tente alors en vain 
de Jui sauver la vie. 

Le succès commercial du film The 
Interns explique l’arrivée sur les é- 
crans de son sosie, The New Interns. 
La formule utilisée est la même et 
permet aux auteurs d’entremêler, a 
travers un montage parallèle, drame, co- 
médie, suspense et mélo de façon à 
satisfaire un peu tous les goûts. L’en- 
semble sent toutefois le procédé et 
traîne souvent en longueur. George 
Segal, un nouveau venu, manifeste un 
talent prometteur. 

Appréciation morale: Les jeunes mé- 
decins font preuve de conscience pro- 
fessionnelle. Un dialogue assez cru et 
des scènes osées font réserver ce film 


aux seuls adultes. 
+ + + 


The Thrili of it AI 


Adultes et adolescents 

Américain. 1963. 108 min. Eastman- 
color, Comédie réalisée par Norman 
Jewison avec Doris Day, James Garner 
et Edward Andrews. 

Le docteur Boyer et sa femme, Be- 
verly, sont invités à dîner chez les 
Fraleigh. Au cours du repas, Beverly 
est amenée à faire l’éloge d’une marque 
réputée de savon, le “Happy Soap”. Le 
beau-père de madame Fraleigh, fabri- 
quant de cc produit, est tellement im- 
pressionné par ce que dit Beverly qu’il 
l'engage pour faire ses commerciaux à 
la télévision, au salaire de quatre-vingt 
mille dollars par année. Le docteur 
Boyer trouve qu'avec toute cette his- 
toire de télévision il ne voit pratique- 
ment plus sa femme. I] use alors d’un 
stratagème qui ouvre les yeux de Be- 
verly et la ramène à son foyer. 

Ce film est céitainement l’une des 
bonnes comédies venues d'Hollywood 
depuis longtemps. En plus d’un scéna- 
rio bien construit, d’une mise en scè- 
ne nerveuse et soignée et d’un dialo- 
gue pétillant, l’ensemble comporte une 
satire fort amusante sur la vie améri- 


À CBXT et CBXT-1 


Programmes 
français 


Samedi 25 septembre ; 

9 h 30 — Tour de terre — “Le Bathy- 
scaphe”: un bateau autonome de plon- 
gée avec Lise LaSalle et Jean Besré. 
10 h 00 — La Souris verte — Claudia 
Lamarche invite les enfants à chanter, 
à faire des rondes et de la rythmique. 
Aujourd’hui: “Le Coq, la poule et les 
poussins”. 

10 h 30 — La Rivière du Nord — A- 
vec Serge Laprade. 

Dimanche 26 septembre 

9 h 30 — Les Belles Histoires des pays 
d'en haut — Téléroman de Claude-Hen- 
ri Grignon. On parle toujours du vol 
commis chez l’avare, Séraphin est dé- 
sespéré, mais un personnage important 
vient Je voir, 

10 h 00 — Les Grands de la Chanson 
— Mouwloudiji. 

10 h 30 — Bras dessus, bras dessous — 


La semaine à 


Films à l'écran 


caine notamment sur la télévision ot 
ses commerciaux. Doris Day ÿ est à 
son meilleur. 

Appréciation morale: Sur Je ton de 
la comédie, ce film montre les dan- 
gers que comporte, pour l'harmonie 
conjugale, le travail de la femme hors 


du foyer. Adultes et adolescents. 
# + LI 


Courage of 
Biack Beauty 


Pour tous 

Américain, 1957, 78 min., Wide vi- 
sion, Pathecolor. Conte réalisée par 
Harold Schuster avec John Crawford, 
Mimi Gibson et John Bryant, | 

De retour au ranch paternel après 
une année de pensionnat, Bobbr est 
fâché de voir que son père n’a pas pen- 
sé à son anniversaire. Ponr compen. 
ser, celui-ci lui fait don d’un poulain 
nouveau-né que l'enfant appelle Black 
Beauty, et qu’il élève avec amour, Mais 
le caractère ombrageux de l'animal est 
bientôt la cause d’un accident qui met 
sa vie en danger. Grâce à sa vigueur et 
aux soins du vétérinaire, le cheval s’en 
tire et Bobby peut de nouveau monter 
Black Beauty. 

Un tel sujet n’est pas bien neuf au 
cinéma et ce n'est pas ce film qui ap- 
portera un renouvellement du genre. 
D'une construction dramatique assez 
artificielle, le scénario ne vas pas très 
loin dans la psychologie des personna- 
ges malgré sa prétention à poser des 
problèmes d'éducation. La couleur est 
bonne et les chevaux ont fière allure. 

Appréciation morale: Cette oeuvre 
met en vedette le courage et la déter- 
mination d'un enfant ainsi que son a 
mour des animaux. Pour tous. 


MINISTÈRE 
DES TRAVAUX PUBLICS 
DÜ CANADA 


SOUMISSIONS 


DES SOUMISSIONS CACHETEES, 
adressées au Secrétaire, Ministère des 
Travaux publics du Canada, pièce b 
826, édifice Sir Charles Tupper pro- 
menade Riverside, Ottawa 8, et por- 
tant Ja mention “SOUMISSION POUR 
CONTRAT No 37/65/JE-NA- REGA- 
LAGE, DRAINAGE ET REVETE- 
MENT D’ASPHALTE, MILLE 2i - 
81, ENSEMENCEMENT, MILLE 11 
- 31, ET PONTS NUMEROS 1! ET 
2, ROUTE JASPER EDMONTON, 
PARC NATIONAL DE JASPER (AL- 
BERTA})”, seront reçues jusqu'à 3 
heures de après-midi (H.A.E.), le 
MARDI. 12 OCTOBRE 1965. 

On peut se procurer les documents 
de soumission sur dépôt de $250.00 sous 
forme d’un chèque bancaire VISE éta- 
bli au nom du RECEVEUR GENE- 
RAL DU CANADA, par l'entremise de: 

Bureaux du Ministère des Travaux 

publics du Canada, 1110 ouest, rue 

Georgia, Vancouver 5, (C.-B.); ain- 

si qu’à pièce 414, édifice Public, Cal- 


gary, (Alb.); l'ingénieur. régional 
(aménagement), case 488, 10225- 


100e avenue, Edmonton (AlÏb.}; et 

on peut les consulter aux bureaux de 

l'ingénieur régional intérimaire (amé- 
nagement}), case postale 930, édifice 

Fédéral, Banff (AÏb.), Direction du 

génie (aménagement), Ministère des 

Travaux publics, pièce D-514, édi- 

fice Sir Charles Tupper, promenade 

Riverside, Ottawa (Ont.), l'ingénieur 

régional (aménagement), 201, édi- 

fice Fédéral, 269, rue Main, Win-- 
nipeg 1 (Man.), et “The Heavy 

Construction Association of British 

Columbia”, 1122, rue Burrard, Van- 

couver (C.-B.). 

Le dépôt sera remis dès que les do- 
cuments seront renvoyés en bon état 
dans le mois qui suivra le jour du dé- 
cachetage des soumissions. 

On ne tiendra compte que des sou- 
missions qui seront présentées sur Jes 
formules fournies par le Ministère et 
qui seront accompagnées du dépôt 
spécifié dans les documents de soumis- 
sion. | 

On r’acceptera pas nécessairement ni 
la plus basse ni aucune des soumis- 
sions. id, 

Robert Fortier, Secrétaire 


TEMOIGNAGES 


(une émission de Radio-Sacré-Coeur) 


(du 27 septembre au 1 octobre 1965) 


LUNDI: Dollard Morin, “Famille et loisirs” 


MARDI: Jean Genest, S.J., “Une chanson nouvelle toutes les heures.” 


MERCREDI: Jean Genest, S.J., “La chanson révèle le mal du siècle.” 


JEUDI: Jean Genest, SJ., “Une cure d'air frais.” 


VENDREDI: Dollard Morin, 


“Loisirs pour moisir ou s'épanouir.” 


CHFA-680 -10h.15 a.m. 


EE 


ORAIRE DE MESSES 


Au service des Canadiens français 
à Edmonton 


IMMACULEE-CONCEPTION : 108A ave et 96e rue — 
7h.00 — 9h.00 — 10h.30 — 12h.00 et 5h.00 pm. 
SAINT-JOACHIM: 99e avenue et 110e rue — 
6h.30 — 8h. — 9h.30 — 11h. — 12h50 — 3h D 


SAINT-THOMAS: 8520 -91e rue — . 


Dimanche: 8h. — 9h30 — 11h. 


Mercredi le 22 septembre 19 


Petite histoire du vêtement de nuit 


Toronto (PC) --—— Les chemises de 
nuit, comme l’ourlet des jupes, ont cu 
des hauts et des bas depuis leur pre- 
mière apparition, il y a environ 300 
ans. 

Au Moyen-Age, le vêtement de nuit 
était inexistant et, pour dormir, les vê- 
tements ordinaires servaient à se gar- 
der au chaud. Plus tard, Je costume 
strictement conçu pour la nuit, n'était 
employé qu'à l’occasion de visites of- 
ficielles, mais non pas régulièrement. 

Au 16e siècle, les hommes et les 
femmes commencèrent à porler une 
sorte de chemise de nuit en batiste, 
semblable à celle qui était utilisée dans 
la journée. D'ordinaire, les chemises 
de nuit sentaient bon le parfum, une 
nécessité à cette époque où prendre un 
bain n'était pas chose courante, 
Bonnets 

Les messieurs portaient alors des 
bonnets de nuit, ordinairement de cou- 
Jeur rouge, parfois en velous et si ri- 
chement brodés qu’ils constituaient des 
objets de valeur devant être légnés par 
testament à Ja génération suivante. 

Au 17e siècle, les chemises de nuit, 
alors chargées de dentelle, étaient de- 
venues plus longues que les jnpes, ct 
sénéralement confectionnées en toile. 
Les femmes voulurent imiter les hom- 
mes en se couvrant Ja tête, mais en 
choisissant la coiffe plutôt qu'un bon- 
net. 

En France, les femmes portaient mc- 
me une sorte de gilet sous leurs longues 
chemises de nuit. 

19% siècle 

Au 19e siècle, les tours fémirins pour 
les heures nocturnes se firent élégants 
avec des plissés et volants à l’encolure, 
au bas des manches et tout au long 
du boutonnage à FPavant, Les coiffes 
furent remplacées par des bonnets com- 
me ceux des bébés, s'attachant sous 
le menton, et également garnis de ru- 
chés. 

En 1851 le marché offrait pour la 
première fois le prèt-à-porter dans la 
section des vêtements de nuit, les- 
quels étaient encore très chargés en 
“arnitures. Les corsages de ces robes 
descendant à la cheville, ou chemises 
à hauteur du genou, comportaient de 
riches broderies. 


La soie foulard fit son apparition ct 
la légèreté de ce tissu utilisé pour les 
vêtements de nuit scandalisait un peu 
les aînés qui parlaient d’une époque de 


+ 


dépravation, Les femmes 


ne portaient 
plus de coifure pour Ja 


Re Me nuit, sauf au 
L 1 it de mode de se coif- 
fer d'un bonnet léger encerclé d'un 
plissé, 

Aujourd'hui, on offre des modèles du 
genre pour cacher les bigoudis le ma- 
tin, alors que les ménagères s'affairent 
Aux soins domestiques. 

Les pyjamas 

La mode donna naissance aux pyja- 
mas beaucoup plus tard. Les hommes 
commencèrent à les utiliser vers 1890, 
mais Ja plupart des femmes s'en te- 
naient aux longues robes de nuit garnies 
de fanfreluches, et le plus souvent en 
soie rose, Toutefois, quelques andacieu- 
ses jeunes femmes adoptèrent le genre 
robe de nuit-pyjama, retenu à la taille 
par un ruban en broderie, 

Par Ja suite, les robes de nuit devin- 
rent de plus en plus diaphanes, et par- 
fois confectionnées en soie où en mous- 
seline noire. Jusqu'à la première guer- 
re mondiale, les femmes préféraient en- 
core au pyjama, a robe de nuit à man- 
ches longues, en soie où en flanelle 
blunches où de couleur. La popularité 
du pyjama commença après la uncrre. 
Les premiers modèles étaient serrés 
aux chevilles ct anx poisnets, pour faire 
place ensuite au style tailleur. Les py- 
jamas pour hommes et femmes étaient 
alors tellement semblables qu'on les 
différenciait par le boutonnage à gau- 
che ou à droite de Ja veste, 

Dans les annces 1930, la nouvelle 
conpe en diagonale fut également uti- 
lisée pour les robes de nuit ct les tissus 
devinrent si transparents que, par mo- 
destie, un second vêtement Sajouta au 
premier au saut du lit. C'est ce qui don- 
na naissance à la mode de l'ensemble 
peignoir, 

Bonnet de dentelle 

An cours des dernières années, les 
goûts féminins furent partagés entre la 
robe de nuit Jongue, à la hauteur de 
cheville, ou selon la concep- 
tion au 16e sicele. et d'autre part, les 
styles de pyjamas. 


courte 


Des idées nouvelles sont venues s’a- 
jouter aux premières, mais les ancien- 
ues reviennent de temps à autre sur la 
scène de Li mode. Un couturier new- 
vorkais a présenté récemment un ravis- 
sant bonnet de dentelle que les clégan- 
tes portent Ja nuit pour cacher les rou- 
leaux de la mise en plis de leur cheve- 
lure, 


Après avoir lu l'article qui précède, vous serez plus en 


mesure de comprendre l'évolution qui nous à ameués à 
cet ensemble de nuit! Il s'agit d'un pyjama de jersey 


jaune recouvert d'une 


tunique-rajah en mênre tissu que 


le bonnet de nuit. Jusqu'où và nous mener la mode ? 


ER à 


Les parents d'enfants handicappés ont 
aussi besoin de soins 


PHILADELPHIE (PA) — Les pa- 
rents d'enfants victimes de déformation 
congénitale ont souvent besoin de 
presque autant d'attention que leurs 


rejetons, a déclaré un médecin de 
Montréal. 


Le Dr Custave Gingras, directeur 
de l'Institut de réhabilitation de Mont- 
réal, a expliqué que les parents d’en- 
fants nés avec une difformité passent 
souvent par un état de choc et de 
peine extrême. _ 

Le Dr Gingras, qui sadressait à 
l'assemblée de l'Académie américaine 
de médecine physique et de réhabili- 
tation, a fait rapport sur une étude 
concernant 34 enfants nés difformes 
après que leur mère eut absorbé de la 
thalidomide, 

Il a déclaré que les parents éltient 
“incapables d'accepter le fait d'avoir 
un enfant difforme. Dans certains Cas, 
le refus de l'infirmité allait jusqu'à 
rejeter l'enfant lui-même, alors que 
dans d’autres cas, les parents proté- 
geaient exagérément leurs enfants.” 

Le Dr Gingras a affirmé que Je pro- 
grès de l'enfant dépend de Vattitude 
des parents. Il a précisé qu'il était 
aussi important d'apprendre aux adul- 
tes comment traiter les problèmes con- 
cernant un enfant handicapé que d’en- 
seigner aux enfants eux-mêmes. 

Les parents “ont besoin qu'on leur 
assure que, bien qu’on ne puisse pas 
rendre leur enfant normal, là situu- 
tion n’est pas désespérée ct que beau- 
coup peut être fait pour assurer son 


avenir.” 

Le médecin a déclaré qu'une étude 
intérimaire a prouvé que les enfants 
difformes emmenés dans leur foyer 
après leur naissance s'en tiraient beau- 
coup mieux que ceux qu'on laisse à 
l'hôpital un certain temps. H a ajouté 
que les bébés de la thalidomide ne 
différaient pas des enfants normaux en 
ce qui concerne l'intelligence, 

11 a expliqué que s'ils ont du mal 
à apprendre à parler au début, ils font 
des progrès après leur retour au foyer. 


Qi © 


Les bigoudis, 

cause de calvitie 
Londres (PC) Selon l'opinion de 

médecins Jondoniens, les femmes de- 

viennent chauves parce que leurs che- 

veux sont trop tirés par les bigoudis 

ou rouleaux utilisés durant la nuit. 


Des dermatologistes ont déclaré 
qu'un nombre croissant de femmes 


demandent conseil pour éviter la cal- 
vitie. Le fait se produit surtout parmi 
la jeune génération qui tient compte 
de la mode. 

Plusieurs explications ont été sug- 
mais les rouleaux pour la mise 


gérées, 
pro- 


en plis semblent ètre la cause pro 
bable, selon Île dermatologiste F. F. 
Hellier. Ce médecin dit que cette théo- 
rie s'appuie sur des observations faites 
au Soudan où les femmes adoptant des 
styles de coiffure qui obligent à tirer 
Jes cheveux souffrent de calvitie à 
certains endroits du crâne. 


N 
$ 
$ 
$ 


Le Jeminine.… 


BDD DT TT TD DAT D DIT DAT SL LIT TT PS 


LA SURVIVANCE 


L’asneau à votre menu cet automne 


Qu'est ce qui vous remplit d’allé- 
gresse depuis quelques jours? Est-ce 
l'atmosphère du retour à l'école ou la 
pensée de votre Kberté retronvéce? 
Quelle que soit votre réponse, une cho- 
se est certuine: avec l’arrivée de Fau- 
tomne, vous aurez beaucoup plus de 
temps pour préparer vos bons petits 
plats, et il faut bien le dire, vous en 
aurez aussi beaucoup plus envie. Ni le 
soleil ni la chaleur ne seront là pour 
vous attirer dehors, Sans compter que 
des repas bien équilibrés, à base de vi- 
ande, sont indispensables à Ja santé 
de vos ccoliers, qui ont un st grand be- 
soin de protéines, 

Nous avons consulté un expert en 
art culinaire, el nous nous proposons 
dans ect de vous transmettre 
quelques unes de ses suggestions qui 
vous permettront de varier vos mcnus 
d'automne. 


article 


La Fricassée d'Agneau 

Ingrédients: 

3 e. à tuble de beurre où de margarine 
3 ce. à table de farine 

12e à t de sel 

4 €. à & de poivre 

115 lasse de Jait 

1 tasse de petits pois verts 

2 e. à t de piment haché 

L'tasse d'ugneuu coupé en cubes 

Faire fondre le beurre, y incorporer 
lu farine, le sel et le poivre et, petit à 
petit, ajouter Je Huit. Brassez bien et 
Faites cuire sur un feu moyen jusqu'à 
ee que la sauce atteigne Ja consistance 
désirée. Ajoutez les petits pois, le pi- 
ment, et Pagneau, et continuer la euis- 
son. 

Quand votre fricasste est cuite, vous 
pouvez la servir sur des rôties ou la 
mettre dans un thermos et faire à vo- 
tre fils qui mange à Fécole, l'heureuse 
surprise d'un diner chaud. Les quantités 
mentionnées dans cette recette font 
quatre bonnes portions. 

Muffins d'Agneau à l'Anglaise 
Ingrédients: 

$ muffins 

10 oz. de crème de champignon (soupe) 
2 ce à t. de persil haché 

Llé tasse d'agneau coupé en cubes 

Séparez les muffins en deux, badi- 
geonnez-les de beurre et, et faites-les 
griller, Incorporer les champignons et 
le persil à l'agneau, et étendez le mé- 
lange sur les muffins. Placez les muf- 
fins sur une grille et laissez au four jus- 


qu'à ce qu'ils soient bien cuits, 

En employant Jes mêmes quantités, 
vous pourrez servir quatre portions, 
L'Agneau Alowa 
Ingrédients: 

4 tranches de pain grillées 

4 tranches d'agneau épaisses et bien 
cuites 

4 tranches de fromage 

4 tranches d’ananas 

+ cerises maraschino 

Etendez du beurre sur chaque tran- 
che de pain: ajoutez une tranche d’a- 
gneau, une tranche de fromage ét une 


ctranche d'ananas. Placez sur Ja grille 


jusqu’à ce que Je fromage soit fondant 
ct doré, Garnissez avec une cerise et 
servez quatre portions, 

+ 


Bientôt sur le marché 


Produits de beauté 


Cours d'anglais 


Cette année envore, des cours d'un- 
glais seront donnés an YWCA d'Ed- 
monton, pour les néo-canadiens où tou- 
le autre personne intéressée, Voici Ja 
liste de ces cours: 

Cours du soir: 

Les lundi et jeudi de 8 h à 10 h, 
commençant le 20 septembre prochain; 
$2.00 pour l'abonnement et $5.00 pour 
les frais de cours (24 leçons). 

Cours du jour: 

Le lundi matin à 9 h 30 et le vendre- 
di après-midi à LE h 30, commençant 
le 22 septembre; 52.00 pour Fabon- 
nement ct $5.00 pour les frais de cours 
(24 Jeçons). 

Un autre cours sera donné le mer- 
credi après-midi à 1 h 30: il en coûte 
$2.00 pour l'abonnement et $2.50 pour 
les frais de cours (12 leçons). 

Un service de wardienne est disponi- 
ble comme suit: pour le mercredi après- 
midi on accepte les bébés jusqu'à l'age 
scolaire el pour les autres cours, de 214 
à Guns. 

Pour d'autres informations, on s'a- 
dresse au YWCA, 10032-103e rue, Ed- 
monton, 

+ 


pour hommes fatigués 


Toronto (PC) — Ees hommes qui 
éprouvent une sensation de grande fati- 
gue à da fin de la journée ou qui ont 
les cheveux en broussailles ct le nez 
luisant penvent reprendre espoir. On 
apportera bientôt une solution à leurs 
problèmes. 
de ‘Forouto offre maintenant toute une 
série de produits de beauté pour mes- 
sieurs. Une autre firme projette de Jan- 
cer sur le marché, lan prochain. un 
masque facial de beauté et teintures à 
cheveux pour les hommes. 


Jne importante compagnie 


Parmi ces produits de beauté, se trou- 
ve un bâton à lèvres. de nuance jau- 
ne pale, pour éviter les gercures, ct 
une crème pour peau sèche ou brûlée 
par le vent. qu'on applique pendant 
quelques minutes avant Fheure du cou- 
cher. 

La erème de beauté qui sèche sur 
l'épiderme pour former un masque ap- 
porte une sensation de détente. Pour 
le nez luisant, on offre une poudre de 
teinte vert pâle qui cest censée faire 
merveille, 

1 y a aussi un vaporisateur conte- 
nant une Jotion qui tient les cheveux en 
place. Pour Les hommes qui doivent pa- 
raitre en publie le jour et le soir, on 
suggère une poudre avec nuance de 
maquillage qui changera l'aspect de 


e. L 3 
Le fond d'un cercueil cède 
au cours de funérailles 

Corbeil (PC) — Le fond d'un cercueil a cédé soudainement 


et le corps d’une décédée est tombé sur le palier de l'église, à l'issue 
d'un service funèbre à Corbeil, Ontario, récememnt. 

Au moment où les huit porteurs transportaient le corps de 
Mme Ifector Carrier, décédée à l’âge de 50 ans alors qu'elle pesait 
250 livres, le fond du cercueil s'est soudainement désintégré. L’inci- 
dent a apeuré quelques femmes présentes, et certaines Œentre elles 


ont même perdu connaissance. 


Les funérailles se sont poursuivies après que le directeur eut 
obtenu un cercueil plus solide d’un autre salon funéraire, à North 


Bar. 


Il encaisse 


avant livraison 


Chaque jour, les succursales des banques à 
charte accordent du crédit à des entreprises 
pour leur permettre d'exécuter des comman- 
des ou de conclure des contrats des semaines 
et même des mois avant que les fonds com- 
mencent à rentrer. Des compagnies leur de- 
mandent aussi des rapports sur les marchés 
ou des renseignements financiers et récla- 
ment leur concours qu’il s'agisse de remises, 
du paiement de leurs salaires, de recouvre- 
ments, d'opérations de change, de lettres de 
crédit ou de tout autre moyen d’action que 
les banques peuvent leur fournir pour les 
aider à maintenir la stabilité de l'emploi de 
la main-d'œuvre et de l’écoulement des mar- 
chandises au pays et à l'extérieur. Seules les 
banques à charte sont en mesure d’assurer 
ce service financier universel, si indispen- 
sable aujourd’hui dans les affaires. 


LES BANQUES À CHARTE 
DESSERVANT VOTRE VOISINAGE 


Leurs 5,650 succursales mettent à la portée 
de tout le monde, dans tout le Canada, tous 


les services bancaires. 


ces messieurs. Les produits de beauté, 
duus de beaux empaquetages, sont des- 
tinés aux jeunes hommes d'affaires qui 
veulent paraitre à leur avantage pour se 
présenter dans Jes réunions, 


Une spécialite 
plutôt unique 


Calgary (PC) 
Margitte Hilbig offre peu de coucur- 
rence, Cette petite brunette de 26 ms 
est une experte au karaté. Dans deux 
mois. ectte jeune file de Calgars sera 


La spécialité de 


créée ‘ccinture noire” et elle croit étre 
Ja seule Canadienne parvenue à ce ni- 
veau de compétence dans eu domaine. 

Iy a denx ans et demi, elle accepta 
un emploi de secrétaire auprès d'un pro- 
fesseur de karaté Olaf Simon. Après à- 
voir assisté aux cours elle décida de se 
joindre aux élèves. 

Margitte enseigne maintenant à qua- 
tre femmes ce sport où la main est uti- 
liste comme arme défensive, notim- 
ment dans la position de la main-cou- 
teau ou Ja main-cpieu, 

“Les femmes apprennent Je karaté 
pour se tenir en forme ct pour être en 
meilleure santé”, souligne Mlle Hilbig. 
Les mouvements ont la légèreté et Ja 
srâce d'une danse chorégraphique et Je 
karaté permet de conserver une taille 
svelte. 

Seule femme en lice 

En mai dernier, Margitte Hilbig re- 
présentait Je Canada aux championnats 
de karaté de l'Ouest des Etats-Unis, à 
Salt Lake City. Elle dut se mesurer 
contre des hommes, car aucune autre 
femme ne participait aux épreuves. Au 
début, les concurrents hésitaient à con- 
sentir à une joute qu'ils croyaient iné- 
vale sans doute, mais finalement, ils 
consentirent, Margitte dut se retirer a- 


2 excellentes recettes 


Fudge aux amandes 


LL tasse de hrit condensé 
L'tusse de sucre grannlé 
2 tasses de chocolat 
là tasse d'eau 
18 tasse d'amandes hachées 

Ajoutez le sucre, le chocolat et l'eun 
au lait condensé. Mettez cuire sur feu 
doux jusqu'à ee que le sucre soit dis- 
sout. Faites bouillir jusqu'à ce que ce 
mélange forme une boule dns l'eau 
froide. 232°E, Brassez constamment. 
Retirez du feu et battez jusqu'à ce que 
le mélange, soit épais. Ajoutez Îles 
amandes et versez dans un moule légè- 
rement beurré. Laissez refroidir, voue 
pez en carrés ct décorez avec des it 
nantes coupées, 

L 2 L 2 L 1 


tarte au 
butterscotch 


4 de cassonnade 

e. à soupe de bourre 
2 jeunes d'oeufs battus 
3 de tasse d'eau froide 
tasses d'eun froide 
tasses de Jait chaud 
15e. à soupe de Farine de mais 
(cornstarch} 
1e. à thé de vanille. 

Mettez Ja cassonade avec Feu el 
le beurre dans une casserole et faites 
cuire jusqu'à ev que le mélange forme 
une boule molle dans l'eau froide, In- 
corporez au Jait chaud jusqu'à dissoli- 
tion. Ajoutez Les jaunes d'oeufs et la 
farine de mais préalablement délavée 
à l'eau froide et faites cuire au bain- 
marie. Laissez refroidir. ajoutez de a 
vanille et 
Versez dans nue croute de tarte cuite, 


avec 2 


dus noix si vous désirez. 


Faites une meringue blancs 


d'oeufs battus en neige et sucrés au 
soût, laites brunir lt merineme à Len 
lent pendant une quinzaine de minutes. 


Éruption des dents 
chez les bebes 


Les premières dents antérieures pous- 
sent ordinairement entre 6 à 9 mois: 
les postérieures entre 20 et 30 mois. 
L'âge d'éruption des dents varie beuu- 
coup d'un enfant à l'autre et il ne faut 
pas s'inquiéter d'un retard de quel- 
ques mois. 

Chez certains la sortie des dents se 


vant es dernières épreuves à cause 
d'une Jégère blessure. 

Selon Fexpert en karaté, M. Ok 
Simon, ce sport est une callisthénie con- 
centrée plutôt qu'une performance de 
force brutale. On apprend aux étudiants 
à ne pas utiliser cet art sauf duns les 
cas extrèmes de légitime défense. 

Mlle Hilbig ajoute qu'il s'agit "d'u- 
ne forme de danse”, mais les femmes 
l'apprennent plus difficilement que les 
hommes, cur étant enfants celles n'enga- 
geaient pas de combats à coup de 
poings. Contrairement à ki croyance po- 
pulaire, de préciser Margitte, les fem- 
mes qui pratiquent ce sport n'ont pas 
les mains déformées ct calleuses. 


Page 7 


Le parfum 


Ce gont parfait et enviab! qu'ont 
choix 


de leur parfum n'est pus si difficile à 


certaines de vas amies dans ke: 


acquérir, 

En choisissant un parfum, rippelez- 
vous quelques faits: il existe plusieurs 
genres de parfum, les parfum de fleurs, 
les orientales. ne launises 


CSSCHCCS les 


modernes, ete. 

Les parfums de fleurs son’ “énéra- 
lement des parfums printaniers. tundis 
que les extraits lourds et épivés sont 
plus faits pour l'hiver, les jourutes ora- 
merveilleuse 
hapression de chaleur embaumée. Peu 
de femmes peuvent Femplover toute 
l'année avec succes, 


genses; ils donnent une 


Quant au bouquet moderne. 4 le res- 
pirant, 
Lorsqu'un parfum vous apportera nne 


faites aller votre imuzination, 
inpression agréable et fugitive. adop- 
tele, mais si un parfum vers laisse 
froide aissez-le pour une personne à 
qui il ira mieux, H est Fans de 
qu'un parfum doit 


croire 
ètre appliqué on 


rate se 
doit d'être discrète et simple. antant 


wrande quantité. une femme 


dans sa mise qne dans le port de 
parfum, H est difficile d'appli: 
lois pour les parfums mais et 
ment 

durent 


son 


+ des 


nuire 
fleurs 


les 


les parfums à base 
plus longtemps 
applique sur ki pean mème, Les lourds 


lorscr'on 


parfums de fleurs sont tout artist réa 
bles sur la fourrure qne Les nerfinns 
d'Orient. Les parfums frais 4 agrée 
bles en été, ont plus de caracté: 
qu'ils émanent de votre 
de votre tailleur, 


u Jors- 


mattie ui ou 


Ne mettez jamais quelques Zouttos 
de parfum avant de sortir à 4 ernitre 
minute, C'est sendement avec nr Vapo- 
risateur que Fon doit se partner car 
le parfum doit vous envelopper entice 
rement et non vous précéde: dou- 


ner des maux de téte où des vertices 


pur Va force de son odeur ets mens 
qui vous entourent, Dans er 4 on 
chercherait plutôt à fuir pré 


sence qu'à Ja rechercher. 

1 faut également agir avec pidence 
loisque vous arrivez de chez fe voit. 
feur et que vous avez emploss une ae 
que pour vos cheveux, Mélanie vo- 
tre parfum, elle pourrait donne: nn ré 


sultat plutôt désagréable, 


a 


fait sans mal alors que chez «autres, 


elle cause des douleurs assez marquées. 

Le malaise le plus commun est un 
genre de démangeuison au niveau de 
le gencive qui porte Je bébé à mordil- 
ler ce qui lui tombe sur la main. Les 
gencives passent alors du rose au rouue 
et Ja salive est abondante. L'éruption 
des dents s'accompagne assez souvent 
aussi d'écoulement des fosses nasales 
de larmoiement, de poussée d'herpès ou 
d'agravation  d'eczéma. 

Si les dents mettent plus de temps à 
sortir que d'ordinaire, on constatera une 
perte d'appétit suivie d'une diminui- 
tion de poids, le tout accompagne d'une 
toux sèche ou encore de vomissements. 

En général, le bébé fait trés peu de 
température sauf dans les cas ot il v 
a infection: Ja température peut alors 
monter très vite. même jusqu'à 104 de- 
grés. On aperçoit à l'entour de la dent 
qui va sortir, un gonflement de la ten- 
cive qui devient violacée ét contient un 
liquide purulent, Dans ces seuls cas, on 
recourt à l'incision de la gencive. 


0 m0 


RE 


bref recul 
dans l’histoire 


On lisait dans La Survivance 


Il y a 30 ans... 


Edition du 25 septembre 1935 

Le cercle dramatique St-Joachim a élu ses officiers 
pour l'année. M. J.-IT. Tremblay est élu président. Les au- 
tres officiers élus sont: MM. Leclaire, vice-président ; NT. 
Bériault, secrétaire-trésorier; G. Baril, régisseur; M. Ja- 
vallée, directeur artistique. 

# + + 

Dans sa chronique Tribune Libre, La Survivance pu- 
blie la lettre d’un lecteur qui s'élève violemment contre le 
coût prohibitif de la prochaine élection fédérale qui coùte- 
ra plus de #4 millions, aux contribnables. 


Dans un billet intitulé “Fantaisie”, M. Roger Motut 
donne ses impressions de rentrée au collège. Il semble que 
les murs du vieux collège des Jésuites tremblent au retour 
des élèves. 


I y a 20 ans... 


Edition du 26 septembre 1945 

Dans unc lettre à son clergé, l'archevêque de Mont- 
réal, Mgr Charbonneau, recommande d'appuyer sans réser- 
ve la campagne de souscription en faveur de Ja radio fran- 
çaise dans Fouest. 

# x # 

Le major Davie Fulton (futur ministre de la Justice 
du pays) exprime son estime ponr les combattants cana- 
diens-français qu'il compte parmi les “plus vaillants” du 


LA SURVIVANCE 


HUMANITE INSOUGIANTE 


I cst assez difficile de persuader 
l'individu moyen de s'intéresser à sa 
propre santé et à celle de ces conci- 
toyens. La preuve la plus récente de 
cctte anomalie curieuse est Ja résis- 
tance d'une large proportion de Ja 
population de l’Amérique du Nord à la 
fluoration de l’eau d’aqueduc pour la 
prévention de Ja carie dentaire. 


L'ensemble de l'opinion scientifique 
qualifiée accepte la gravité de la carie 
dentaire comme une cause d’infirmité 
et même de mort, ainsi que les mérites 
de la fluoration pour sa prévention et 
pourtant, en dépit d’une campagne 
d'éducation du publie qui pourrait sem- 
bler adéquate, une grande partie de Ja 


population, si on lui donne l’occasion 
de voter sur le sujet de la fluoration, 
votcra contre. 


Une fois de plus, l'opinion scien- 
tifique appuie la théorie selon laquelle 
le vieillissement de l'individu est dans 
une grande mesure un phénomène pa- 
thologique et non point physiologique 
et les faiblesses et troubles de la vieil- 
lesse sont, dans une grande mesure, é- 
vitables. Pourtant, le publie dans son 
ensemble est si indifférent que même la 
possibilité d'une vie plus longue ct 
plus saine n'arrive pas à éveiller grand 
intérêt chez l'individu moven. 


Il est beaucoup plus facile de bâtir 
des institutions pour les vieux que d’ai- 


AVIS IMPORTANT 


Les personnes désirant annoncer un évé- 
nement social quelconque peuvent, à da- 


ter du Îer octobre, 


l'annoncer au pro- 


gramme “AVEC SIMONE”. 


Mais elles sont priées de nous envoyer 
le message quelques jours à l'avance, si 
possible, en écrivant à l'émission "AVEC 
SIMONE””, aux soins du poste CHFA. 


der ceux qui sont jeunes ct en bonne 
santé à rester jeunes et vigoureux. Aus- 
si voit-on se multiplier à grands frais 
les institutions de vieillards au fur et 
à mesure que s'allonge la vie humaine. 
Les hôpitaux deviennent plus nombreux 
ct plus coûteux, 


Des hommes et des femmes, vieux 
en termes d'années mais physiquement 
et mentalement jeunes sont délibéré- 
ment chassés de leur emploi parce qu'ils 
ont 60 ou 65 ans. Non seulement l’in- 
dustrie perd-elle le bénéfice de leur 
expérience mais encore on se soucie 
peu de leffet démoralisant d’une telle 
coutume sur des êtres humains qui 
sont si cavalièrement privés de leur 
raison de vivre. 

Ce n'est là qu’une esquisse rapide 
de la situation, qui suggère que l’huma- 
nité, dans les pays soi-disant civilisés, se 
soucie peu de sa santé et de celle de 
son voisin. 

Üne grande partie de nos préoccupa- 
tions pour le soin des malades et des 
pauvres devrait faire place à un enthou- 
siasme plus rationnel pour la préser- 
vation de la santé et de la jeunesse afin 
d'attaquer Ja pauvreté à sa racine. 


* LU 


Ringo devient père 
Londres (AFP) Ringo, l’un des qua- 
tre Beatles, est père depuis le 13 der- 
nier, apprend-on de Londres. 
Maureen, la femme de Ringo, a en 
effet mis au monde un garçon à l'hô- 
pital de la Reine Charlotte, à Londres. 


La mère et le bébé se portent bien, a 


2 


Retraite fermée 
pour demoiselles 


de langue française 


Mademoiselle Céline Robert, capitai- 
ne, 10809 - 85e avenue invite cordiale- 
ment toutes les demoiselles de langue 
française, peu importe leur paroisse, à 


se joindre au groupe qui participera à 
la prochaine retraite fermée, du ler 
au 3 octobre. Faites vos réservations le 
plus tôt possible. On peut rejoindre 
Mlle Robert en lui 
439-6178. 


téléphonant à 


nets 


FERD NADON 


nee 


CALENDRIER: 
COURTOISIE DE 


OYEZ! OYEZ! 

25 septembre 
de 2 à 5 p.m. et de 7 à 9 p.m, 
Thé-bazar, organisé sous Îes 
auspices des Dames catholi- 
ques d'Edmonton, au mo- 
nastère des Socurs du Pré- 
ricux-Sang. 11015-100e ave. 

CRC 

29 septembre 
Déjeuner organisé par 
V'A.C.F.A., en lhonneur de 


M. ct Mme Jean Lesage. 
Au Macdonald, à 8 h am. 


| MAISON FUNERARE 


jrs :4 Re Fee BIJOUTIER A 
dernier conflit. à , ; C H F A déclaré un porte-parole de l'hôpital. REPARATION DE MONTRES 10007 - 108 RUE 
; Ringo, 25 ans, s'était marié secrète- ET BIJOUX se 


L'un des problèmes majeurs qui se posent actuellement 
à la population est celui du retour à la vie civile des anciens 
combattants démobilisés. La Survivance y consacre un long 
article où l'en prodigue de nombreux conseils à ces per- 
sonnes. 


IH y a 10 ans... 


Edition du 21 septembre 1955 
Lors d'une cérémonie grandiose à la cathédrale, Son 
Exe. Mer Anthonv Jordan, omi., entre officiellement en 
fonetion à titre d'archevéque-coadjuteur de Son Exec. Mer 
JA. MacDonald. L'homélie de circonstance est prononcée 
par Mer FH. Routhier, o.n.i. 
# * + 
Le doyen de FEpiscopat canadien, Mer Arthur Béli- 
veau est décédé. Cest Mer Maurice Beaudoux qui Ii sue- 
cède à Ja tête de l'archidiocèse de Saint-Boniface. 
+ x La 
Une nouvelle société voit le jour: “Le filnr francais”. 
C'omme son nom l'indique, elle se dévouera à la propagation 
et à la présentation de films francais le plus souvent pos- 
sible. 
Lu La La 
Au cours de l'année, huit anciens élèves du collège 
Saint-Jean ont été ordonnés prêtres. Ce sont les abhés Car- 
rière, M.A. George, Joseph Lachance et Lucien Morissette. 
Les quatre autres font partie des Oblais de Marie-Tmmacu- 
lée ; ce sont les Révérends Pères Dollard Desmarais, Maurice 
Goutier, Daniel Lafrance et Gaston Montmignv. 


Reunion annuelle de FALE.B.A. 
samedi, le 9 octobre à 9h 30 


au salon de l’Auditorium du Jubilé 


Le conférencier du jour sera M. André Mayet, agent 
d'éducation de la province de Québec pour l’'O.N.F. 


Dans son discours intitulé “L'enfant et l'image”, M. Mayet 
traitera des méthodes audio-visuelles au service de 
l'enseignement. 


Tous les professeurs bilingues de l'Alberta 


sont cordialement invités à assister à cette 


réunion. 


Servez-vous de cette formule 
pour envoyer votre abonnement. 


5000 wts 


680 kes 


ment en février dernier à Londres a- 
vec une jeune coiffeuse de Liverpool, 
Maureen Cox. 


en face de la “Bay” 
10115 - 102ème rue Edmonton 


‘: .; EDMONTON 
_ TELEPHONE 422-2222. 


Le Régime de Pensions du Canada 
et ses avantages 


Huguette et son mari—celui-ci 
gagne $4,200 par année— 
espèrent qu’elle pourra travailler 
pendant quelques années 

avant que sa famille ne demande 


En raison des cotisations de 

son mari au Régime de pensions, 
s’il mourait alors qu’ils ont 

trois jeunes enfants, Huguette 
recevrait une pension de veuve de 


Voici ce que le Régime de pensions 
du Canada apportera à des personnes 
qui, comme Huguette Samson, 

âgée de 22 ans et mariée, 


pension de retraite et en acquérant 
Je droit à une pension d’invalidité, 
au cas où elle deviendrait invalide. 


Toutes les prestations du 


gagnent $56.50 par semaine. 


Cette annonce fait partie d’une 
série qui explique les avantages 
importants du Régime de pensions 
du Canada selon qu’il s’applique . 
à des cas particuliers, ‘ 


Je n'ai pas Le temps de courir les rues... alors je me servirai de la poste | 
Tout en étant des plus efficaces, ce moyen est très rapide et vous épargne 
du temps. Envoyez votre abonnement par la poste. Quelle que soit la 
distance qui vous sépare de La Survivance elle n'est pas plus longue que 
celle qui vous sépare de la plus proche boîte aux lettres. 
Servez-vous de la formule ci-dessous, et envoyez-nous le prix 
de votre abonnement par la poste. 


son entière attention. $57.81 par mois plus $25 par 
mois pour chaque enfant, 

soit un total de $132.81 par mois, 
De plus, lors du décès de son 
mari, elle recevrait une somme 


de 5500. 


Régime garderont leur valeur. 

Les montants en seront 
probablement plus élevés que 

ceux que nous donnons ici, car 

les prestations seront ajustées 

à mesure selon les changements du 
coût de la vie et de la moyenne 
des niveaux de salaires, et selon le 
coût de la vie, une fois qu’elles 
seront payables. 


En supposant qu’Huguctte 

agisse ainsi, elle bénéficiera de 
ses cotisations au Régime de 
plusieurs façons. Par exemple, 

si elle ne travaille que pendant 
cinq ans encore, elle recevra à 
l’âge de 65 ans une petite pension 
de retraite de $8.38 par mois 

en plus des 575 de la Sécurité de 
la vieillesse. 


r” 


Publiée par autorité du ministre 
de la Santé nationale et du 
Bien-être social, Canada, 
l'honorable Judy LaMarsh. 


‘ À 65 ans, ses propres cotisations 
et celles de son mari lui 
donneraient droit à une pension 
de 557.53 plus $75 de la Sécurité 
de la vieillesse, soit un total 
de $132.53 par mois. 

\ Si vous êtes employé, comme 

Si elle décidait d’augmenter son Huguette, à un salaire moyen de 

revenu en retournant au travail, 52,938 par année, votre cotisation 

elle pourrait quand même sera de 81 cents par semaine 
recevoir les prestations de veuve et votre employeur versera pour 
et d’orphelins, tout en augmentant  ‘ vous le même montant. 
considérablement sa propre 


Merci à l'avance | 


Nom: de: l'abonné 2h nes lisse irons Que vous coûtera le Régime? 


Adresse: km in Miirinsdadite isnsresttaté se tietelt sitio 


Ci-inclus veuillez trouver la somme de $.......rnnss 


pour abonnement pendant ….…..................... AI 
Prix de l'abonnement: Canada, $8.50: étranger, $450 


TS 
| 
I 
| 
| 
| 
| 
[ 
l 
| 
| I + « 
: | ie Ê 
: 
4 I 
é D qq oP < 


CP.55CF